Le projet de loi sur le Renseignement sera examiné à partir du 13 avril 2015 à l’Assemblée nationale. Si ses opposants ne voient pas comment empêcher la loi d’être votée, ils veulent malgré tout marquer leur refus de « céder à la logique de surveillance généralisée et sans garantie présentée comme indispensable par le gouvernement » et appellent les Français à manifester ce jour-là, à 12h30 place Edouard Herriot à Paris 7ème.
Parmi ces opposants, on trouve l’Observatoire des libertés et du numérique qui regroupe des associations comme la Ligue des droits de l’Homme et la Quadrature du Net ainsi que des syndicats (syndicat de la Magistrature entre autres), mais aussi des associations comme Attac ou Amnesty International France.
Ils estiment dans un communiqué que tous les citoyens sont concernés et que « la liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, sont en péril ».
Pour eux, ce projet de loi « entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives ». Ils dénoncent également un manque de contrôle de ces techniques de renseignement.