Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:56

Aujourd’hui c’est l’Ascension et je me permets de vous expliquer ce phénomène que vous avez peut-être négligé d’étudier. Je rappelle d’abord que Jésus après sa résurrection, qui a nécessité soixante douze heures d’un travail physique épuisant (pas étonnant qu’il ait sué de la Sainte Sueur !), a estimé plus sage de prendre une journée de repos. Car soulever une pierre tombale demande un effort violent, et l’on sait que Jésus était d’une constitution plus faible que la moyenne des humains ordinaires. En plus, Jésus était handicapé par sa couronne d’épines, qui lui provoquait des démangeaisons sur la nuque. Tous ces contretemps expliquent qu’il soit finalement monté au ciel quarante jours après Pâques. Jésus prit alors son envol et ce phénomène s’appelle l’élévation au ciel de Jésus. Mais ici se place une autre version de ces événements, grâce à un évangéliste un peu tardif : Alfred Jarry (1873-1907). On sait que Jarry écrivit une version cycliste de la passion. Ce texte est intitulé « La passion considérée comme une course de côte » et tous les vrais catholiques le connaissent. Jarry était à la fois catholique, cycliste, et buveur d’absinthe professionnel. On sait qu’il a malmené les idées reçues quant à cette épreuve. Je ne vous fais pas l’injure de raconter cet épisode de la vie de Jésus, revue par la pataphysique. Pilate est pourvu d’un chronomètre, et Jésus démarre vite. Trop vite ? (A partir de cette ligne, l’évangéliste c’est moi). Il est prouvé qu’il perdit là de précieuses secondes. On retiendra que Jésus était un grimpeur plutôt qu’un routier sprinter. Le grimpeur grimpe, on n’y peut rien. Jésus était d’ailleurs surnommé le pédaleur de charme. Pas étonnant que durant la sixième étape, il ait été séduit par une spectatrice, Véronique. Ecoutez si vous ne disposez pas d’un minimum de connaissances, je ne peux rien pour vous. Véronique est une demi-mondaine bien connue de Sœur Sourire dont je rappelle le tube de l’année 1963, première vente aux USA. Je rappelle également la chanson de Sœur Sourire : « Dominique… nique… nique… » Or cette petite phrase fut interprétée, à tort, comme une hérésie musulmane, à cause de la prière célèbre dans les cités : « Nique ta mère… » Sans compter que Sœur Sourire était limite question complexe d’Œdipe. En plus, elle aggravait son cas, en défendant des postures homosexuelles, avant l’heure. Le pape en 1963 ne bénissait ni les gouines ni les pédés. Le bon dieu punit Sœur Sourire qui mourut avant l’âge canonique à 52 ans. Or si je reviens à Jésus, la pente est raide en fin de parcours et les dernières étapes sont montagnardes, hérissées de cols nombreux comme on le voit avec la fameuse « Pentecôte », où l’on peut relever des passages à 12%. Je sens que vous aimez le catéchisme selon Alfred Jarry et selon moi. Attendez c’est pas fini. Alfred mourut prématurément d’un excès de vin de messe, le 1er novembre 1907 et comme il était né en 1873, sa vie fut brève. Jarry eut le temps de se livrer à une ultime innovation dans la liturgie. Il demanda en effet un cure-dents qu’il reçut en même temps que l’onction la plus extrême. Il savait que les hosties ça colle aux dents. Béni soit Alfred Jarry qui nous a évité le mal de dents pour l’éternité !

Partager cet article
Repost0

commentaires