Savez-vous qu’en France, chaque année, environ 12 millions de porcelets sont castrés à vif sans aucune forme d’anesthésie ! Suite à cette intervention chirurgicale douloureuse, les porcelets adoptent une posture prostrée et souffrent de spasmes et de tremblements.
Cette mutilation est pratiquée afin de limiter l’incidence de « l’odeur de verrat », une odeur caractéristique du porc mâle adulte non castré, dégagée lors de l’étape de cuisson de la viande et susceptible de rebuter certains consommateurs. Tous les porcelets mâles sont castrés alors que seuls 5 % des animaux sont susceptibles d’être porteurs de cette odeur !
Pourtant, des alternatives à la castration à vif des porcelets existent !
Certains éleveurs français ont d’ores et déjà cessé de castrer leurs porcelets en adaptant le mode d’élevage et l’alimentation de leurs animaux. Un test de détection à l’abattoir décèle les animaux porteurs d’une odeur désagréable et redirige leurs carcasses vers des productions adaptées.
D’autres éleveurs emploient l’immunocastration, un procédé vétérinaire permettant de stopper la puberté des porcs mâles et ainsi d’éliminer à 100 % l’odeur de verrat, sans intervention douloureuse pour les animaux !
Ces engagements sont encore aujourd’hui trop peu nombreux et certains acteurs de la filière française font la sourde oreille. Or le temps est compté !
En effet, une déclaration europeénne sur les alternatives à la castration chirurgicale des porcs prévoit l’engagement de différentes parties prenantes en vue de l’arrêt définitif de la castration des porcs à partir du 1er janvier 2018.
Mais nous ne devons pas attendre 2018 les bras croisés !
Pour faire évoluer les pratiques en élevage et donner l’accès aux consommateurs de produits plus respectueux du bien-être animal, nous avons besoin de votre soutien.
PMAF. Signer la pétition : http://petition.pmaf.org/remerciement/castration