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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 09:41
George Sand et ses laboureurs bidon…

Non, George Sand n’est pas l’amie du peuple. George Sand est une escroquerie intellectuelle et ça continue encore en 2015. Elle observe les scènes champêtres depuis son château de Nohant. Elle le précise elle-même dans « la Mare au diable » : « ce qui attira mon attention était véritablement un beau spectacle… ». Et elle continue, la Georgette ! Avec la description du labour et de « cet enfant de six à sept ans » qu’elle compare aussitôt à « un ange », ou à « un Saint Jean Baptiste des peintres de la Renaissance ». Manifestement George Sand ne voit pas la réalité, mais elle persiste dans l’aveuglement. Et on aboutit à la fin de la description à une scène d’entraînement sportif : « le laboureur, dont la feinte violence n’était qu’un exercice de vigueur et une dépense d’activité » va rejoindre le paradis des âmes simples. Autrement dit les « simples d’esprit ». On ne s’étonnera pas que la suite de ce roman champêtre soit du même tonneau. La Petite Marie qui fait du « Cheval Stop » dans la Vallée Noire, et Germain, le « fin laboureur » qui se laisse envoûter par le diable. Mais la petite Marie n’a pas « le diable au corps » contrairement à la « veuve Guérin » qui dispose de trois prétendants ! Rien que ça. Presque autant que la Georgette elle-même. On ne s’étonnera pas davantage que la « grande romancière » dite improprement « populaire », ait fondé le journal « La cause du peuple » en 1848, bien avant que la Gauche prolétarienne ne crée le sien, avec Serge July et le soutien de Jean-Paul Sartre. En 1968. Tous de grands laboureurs, qui ont fait beaucoup pour l’agriculture avec leurs légendaires sabots-galoches, leurs ceintures de flanelle, et leurs bretelles. Pas étonnant non plus que la prétendue amie des laboureurs ait été tellement déçue par la Commune de Paris 1871. La baronne s’inquiète pour ses « meubles » qui pourraient attirer la convoitise du peuple tant « aimé ». Elle a des mots définitifs : « On ne comprend pas que l’armée n’en finisse pas avec cette orgie ». Quant à Victor Hugo, qui est un véritable ami du peuple, voici ce qu’en dit George Sand : « Hugo est complètement toqué ». Inutile d’insister, voyez le livre de Paul Lidsky « Les Ecrivains contre la Commune » et aussi le jugement de Henri Guillemin, trop oublié aujourd’hui. Guillemin est une référence incontournable, il est l’un des rares historiens à défendre Louis Ferdinand Céline.

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