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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 10:06

Voici des catégories de travailleurs qu’on aurait grand tort de négliger ! Et en ce moment, ils sont sujets à des « malaises ». On ne peut pas les abandonner seuls face à des civils aussi lourdement armés. Ils se sentiraient menacés, et un policier menacé est encore moins efficace qu’on policier ordinaire. Ils seraient livrés à toutes les outrances sur le bord des routes et des autoroutes. Menacés par des vieux lâchés en liberté, dans leurs fauteuils roulants. Ou par des bandes de vieillards armés jusqu’aux dents, qui sont en route pour Lourdes, équipés de leurs goupillons, dans des cars de catholiques handicapés ! Quand on voit ce qu’ils demandent, les policiers, on se dit qu’il serait cruel de leur refuser ce petit cadeau pour les fêtes de la Toussaint. Ils demandent seulement un gilet pare-balles plus consistant, plus lourd, plus performant ! Ceux qu’ils portent actuellement sont démodés, et ils éprouvent une sensation désagréable, quand ils sont filmés en pleine action, en train de débusquer des sans-papiers qui occupent un squat ou la maison d’un plus riche. Ou quand ils réveillent un SDF à grands coups de pompes dans le cul ! Bref, ils ont peur de passer pour des moins que rien ! Je propose de leur acheter des vraies armures, comme au moyen âge. Des armures de quarante kilos. Les policiers sont quand même des êtres humains. Si ! Il faut donc les soutenir comme on fait pour tous les autres travailleurs ! Evidemment certains prétendent qu’ils n’ont plus la même pêche qu’avant. Ils auraient été démoralisés en janvier 2015. On les a accusés de couardise dans l’attaque de « Charlie Hebdo ». Ils auraient eu peur des terroristes et ça leur aurait fait du tort. Il s’agit là d’un bien mauvais procès ! Et puis les policiers ont peur des arabes en général ! Ils devraient avoir l’habitude. Depuis 1962, où ils en ont balancé par centaines dans la Seine. Il faut leur réapprendre l’histoire de France, il faut les instruire, les policiers. Une tâche immense nous attend. Instruire des policiers, c’est un chantier de très grande envergure qui s’offre à nous. Les français n’ont pas toujours négligé l’instruction de leurs flics. C’est pourquoi je vous propose un texte de Boris Vian, « Les bons élèves » extrait d’un recueil « les Fourmis », publié en 1947. Ah les écrivains avaient du courage à cette époque ! Ils ne mâchaient pas leurs mots ! Allez lisons les vrais écrivains qui avaient des couilles au cul…

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