Après avoir mis le chaos dans le monde arabo-musulman, exigé des sanctions illégales contre l’Iran, puis contre la Russie, suivis bêtement par une Europe aux ordres, voilà que le boomerang se retourne contre ledit « empire » – ou ce qu’il en reste. Les familles des victimes du 11 septembre projetaient de porter plainte contre l’Arabie saoudite.
Le New York Times rapporte que le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Joubeir, en personne vient d’avertir l’administration Obama et les membres du Congrès, qu’il vendrait 750 milliards de dollars d’actifs américains en leur possession, avant que l’administration américaine n’ait le temps de geler les actifs, s’ils devaient être rendus responsables devant les tribunaux américains des attaques du 11 septembre 2001.
Pour l’instant, l’administration est intervenue auprès du Congrès, afin de bloquer le dossier. Les arrogants « spécialistes » en économie de « l’empire » déclarent leur scepticisme sur ce chantage saoudien, estimant que la vente serait difficile à réaliser et qu’elle entraînerait une paralysie de l’économie saoudienne. Lorsqu’on sait que, majoritairement, les « spécialistes » se trompent, on a de quoi être inquiet. Surtout que l’économie américaine, contrairement à ce que la « presse aux ordres » nous chante, n’est pas en bon état.
Une autre menace pourrait se faire jour dans cette escalade entre les États-Unis et le royaume wahhabite. Tout ressortissant américain voyageant à l’étranger serait en danger, ainsi que toutes représentations de l’empire. Inutile de dire que les familles des victimes sont outrées. Le Washington Post croit savoir qu’Obama se couchera devant le chantage de la pétromonarchie, comme Merkel se couche devant le sultan du Bosphore. On est gâtés ! Ici et là-bas !