En avril 2013, François Hollande avait promis aux Chinois de lever « tous les obstacles » à leurs investissements en France, sous réserve qu’ils contribuent à créer des emplois et de l’activité.
Les Chinois l’ont pris au mot. Ils s’engouffrent de plus en plus dans l’économie française, conséquence, sans doute, de la mondialisation ; mais qu’un pays étranger, dont le régime est pour le moins contestable, s’empare ainsi de l’industrie française est pour le moins regrettable.
Dernière proie : la maison fondée en 1847 par Robert Desseilles va passer sous pavillon de Yongsheng, un fabricant de fibre textile. Telle est la décision du tribunal de commerce de Boulogne-sur Mer, qui a écarté deux autres repreneurs, français cette fois.