Une argumentation humanitariste « perverse ». Pour éviter que les migrants, qui sont « aspirés » vers l’Europe et sa Terre Promise fantasmée, ne prennent des risques, il faut aller les chercher tout prêt du point de départ. Idéal pour l’investissement sécuritaire minimaliste des passeurs. Les autorités politiques de l’Union européenne et les milieux économiques transnationaux veulent de la croissance, des nouveaux consommateurs relocalisés, uberisés, ils veulent rapatrier certaines entreprises en important des travailleurs captifs, endettés par les passeurs, prêts à tout pour casser les coûts du travail, le dumping salarial, culturel, démocratique. Ce n’est pas parce que des hommes jeunes, sans perspective d’avenir dans leur pays, veulent migrer qu’il faut s’incliner devant le fait accompli, l’attaque du patrimoine commun, la destruction du filet de solidarité sociale. Renzi, comme Hollande et Merkel sont les commis de la gauche mondialiste américanisée et des multinationales qui avancent dans leur travail d’uniformisation du tissu social. Il est temps de restaurer la souveraineté nationale et les frontières protectrices.