Les parlementaires européens viennent de voter, cette semaine, pour une résolution appelant à de plus grandes «capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin». Le vote a été adopté par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera soumis au parlement européen le mois prochain. Si cette résolution est votée, alors la prochaine étape serait de mettre en place des mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.
L’hostilité envers la Russie, montrée par le libellé de la résolution de cette semaine, ne peut être décrite que comme enragée, sinon au bord de la paranoïa. Le gouvernement russe a été accusé de mener activement une «campagne de désinformation», de «cibler des politiciens et des journalistes de l’UE», et de «perturber les valeurs démocratiques dans toute l’Europe». En bref, Moscou est accusée de comploter pour la chute du bloc européen.
Il convient de noter particulièrement que le sinistre comité des affaires étrangères de l’UE a accordé une attention particulière à «un large éventail d’outils et d’instruments, tels que les stations de télévision multilingues et organismes de pseudo information faits pour diviser l’Europe».