Le cas de l’Italie, principale porte d’entrée des clandestins avec la Grèce, est particulièrement intéressant à cet égard.
S’y est mis en place un système très lucratif dont les premiers bénéficiaires sont les coopératives sociales, un type de sociétés mutualistes (prétendument) sans but lucratif, qui dispensent des services socio-sanitaires ou éducatifs et bénéficient, à ce titre, d’un consistant allègement fiscal. Jusque-là, rien d’étrange, si ce n’est qu’elles ne sont en aucun cas obligées de publier leurs comptes, et que les contrôles auxquels elles devraient être soumises ont été annulés par décret ministériel en 2015 (en plein scandale Mafia capitale). Un univers important qui génère 151 milliards d’euros par an.
Dans ces circonstances, s’en mettre plein les poches est un jeu d’enfant.
Pour le sujet qui nous intéresse, elles reçoivent des préfectures 35 euros par jour et par demandeur d’asile pour l’hébergement, les repas et l’argent de poche de ces derniers. Un séjour tous frais payés – par vous et moi – qui peut durer jusqu’à trois ans.
La magouille – légale, rappelons-le –, c’est donc de loger et nourrir chaque migrant à moins de 35 euros par jour, le bénéfice créé finissant directement dans la poche des membres de l’association. Dix clandestins dans une chambre d’hôtel à 70 euros, ou quelque structure publique encore moins chère, le tour est joué. Une petite astuce qui peut rapporter jusqu’à 5.000 euros quotidiennement !
Un nombre considérable de coopératives, sous couvert de bons sentiments humanitaires, ont ainsi triplé, quintuplé, multiplié par 50, par 100, par 126 leur chiffre d’affaires depuis le début de ladite crise.