La nouvelle vidéo révélée ce jour par l’association L214 dans un élevage de poules en cage rappelle l’importance de la prise en compte du bien-être des animaux quel que soit le mode de commercialisation des œufs (œufs coquilles ou produits transformés).
Outre les problèmes sanitaires particulièrement alarmants dans cet élevage, la vidéo diffusée ce mardi 30 mai 2017 montre la triste réalité des conditions d’élevage en cage, un mode d’élevage qui concerne encore malheureusement 68% des poules pondeuses en France.
Dans ce système d’élevage, les animaux sont détenus dans des densités très élevées, pouvant atteindre jusqu’à 13 poules/m² (contre 6 en bio). En élevage en cage, les poules ne peuvent exprimer leurs besoins et comportements les plus élémentaires, à savoir courir, gratter le sol ou prendre des bains de soleil.
Un système cruel refusé par une majorité de consommateurs français : ils sont 90% à se prononcer pour l’interdiction de l’élevage des poules pondeuses en cage. Face à ce constat, un nombre important d’acteurs de l’hôtellerie, de la restauration collective, de l’agro-alimentaire et de la grande distribution se sont engagés à mettre un terme à la commercialisation d’œufs provenant de poules élevées en cages.
Cependant, ces engagements concernent encore trop rarement les produits transformés contenant des œufs tels que les pâtes, les gâteaux ou les sauces. Seuls quelques acteurs, comme la biscuiterie Saint-Michel, Mars et Gü, Amora ou encore Michel & Augustin ont déjà supprimé les œufs de batterie de leurs produits. D’autres en ont pris l’engagement à horizon plus ou moins lointain : ainsi, le fabricant de pâtes Giovanni Rana s’est engagé à cesser l’utilisation d’œufs de batterie d’ici juin 2017, et Barilla a pris le même engagement à horizon 2020.
L’association Welfarm appelle les consommateurs à privilégier les œufs de poules élevées en plein air (code 0 ou 1) ainsi que les produits transformés affichant la mention «contient des œufs plein air, Label Rouge ou bio ».