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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 10:47

Emmanuel Macron et sa marionnette de Premier ministre n’ont pas fini de surprendre les Français. Ceux qui l’ont élu, bien sûr, et ceux – confirmés dans leur détresse – qui n’ont pas souhaité voir ce jeune homme et ses groupies prendre en main les destinées de la France. Mais la démocratie à la française a décidé que la minorité devait gouverner.

Tous les jours, nous avons droit à une macronerie, encensée par les médias qui n’arrêtent plus de l’admirer. Paris Match, par exemple, qui s’est transformé en hagiographie permanente. Macron et sa femme y ont remplacé, en couverture, nos plus belles stars. Il est formidable, notre Président. Il bouleverse tout. Joue au tennis, au foot, au cycliste. Invite Trump au Bastille Day. Met au pas Merkel (mais si on approfondit la question, c’est plutôt l’inverse, confer le dernier Conseil européen).

Annonce la convocation du Parlement à Versailles pour scier directo le discours de son Premier ministre. Publie sa « photo officielle », où ses yeux bleus photoshopés hypnotisent ses sujets avec un petit sourire qui en dit long sur la façon dont il se moque de nous !

Des cerises sur le gâteau, il y en a suffisamment pour faire un clafoutis immangeable. Mais la dernière donne vraiment envie d’éclater de rire : c’est la nomination de Ségolène Royal au poste mirobolant d’ambassadrice des pôles, un truc inventé par Sarkozy pour occuper, en 2009, un oublié de la politique en la personne de Michel Rocard. Une séance de rattrapage pour la malheureuse Ségolène qui va se voir ainsi reine des pôles arctique et antarctique. Un poste éminemment indispensable à la bonne marche de la société française dont le coût n’est rien par rapport à ce qu’il va rapporter en termes d’économie. Royale, Ségolène va pouvoir ainsi organiser la marche des pingouins. Sans rapport avec son ex…

On attend avec intérêt le rapport que ne manquera pas de faire la Cour des comptes sur ce poste d’ambassadeur à temps plein qui ne serait rémunéré « que » 47.000 euros par an, plus 30.000 euros de frais de mission. Plus un beau bureau au Quai d’Orsay, une voiture, des assistants et de lointains voyages pour aller observer la fonte des banquises et la réalité de la transition écologique.

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