Le soir du 4 décembre, le gouvernement SYRIZA-ANEL a tenté d’approuver sournoisement l’abolition du droit de grève, comme un voleur. Son plan initial n’a pas pu être réalisé, ce qui a entraîné la révocation de l’amendement avant minuit le même jour, après les réactions du KKE et du mouvement syndical, qui ont immédiatement dénoncé les tactiques misérables du gouvernement et ont organisé une manifestation pour le lendemain. En tout cas, le gouvernement, qui fait le sale boulot du capital, n’a pas changé ses plans anti-ouvriers et prévoit d’apporter à nouveau l’amendement par un autre projet de loi.
Avec ce projet de loi, le gouvernement prévoit comme condition préalable pour l’appel à la grève que la décision ait le soutien de 50% + 1 des travailleurs dans l’assemblée et dans le vote. Et ceci, comme Dimitris Koutsoumpas, le Secrétaire Général du KKE, a dénoncé au Parlement, a lieu dans des conditions où l’arbitraire des employeurs, la terreur, les chantages fondés sur les licenciements, conduisent les travailleurs à se comporter de manière clandestine afin de s’informer les uns les autres, de discuter collectivement, d’organiser une assemblée ou une manifestation, comme si nous étions dans des conditions d’illégalité profonde.
Le Secrétaire Général du KKE a ajouté : « Vous êtes un gouvernement impitoyable qui n’a aucun remords à servir les intérêts du capital. Vos fonctionnaires sont arrivés au stade où ils disent que c’est une mesure pour renforcer la démocratie dans les syndicats ! Vous avez battu tous les records ! L’Union des Industriels Grecs va sûrement pleurer d’émotion. Même dans leurs rêves les plus fous, ils ne pouvaient imaginer qu’ils trouveraient un serviteur aussi capable ! C’est pourquoi vos « partenaires » dans l’UE vous applaudissent, comme je l’ai mentionné plus tôt».
D. Koutsoumpas a averti le gouvernement anti populaire : « Vous vous êtes totalement trompés si vous pensez que cette monstruosité sera appliquée dans la pratique. Les travailleurs l’annuleront par leur organisation et leur combat, comme ils annuleront tous les efforts pour entraver leur lutte, et le moment venu, ils quitteront tous les représentants politiques de ce système d’exploitation pourri ».