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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 09:53
Pour l’accueil de ce sommet et alors que le scandale des dépenses engagées pour accueillir le FMI gonflent en Indonésie, le gouvernement Indonésien avait interdit toute forme de manifestations. Y compris le sommet social qui devait être organisé par une cinquantaine d’associations et organisations. Bravant l’interdiction et pour défendre la liberté d’expression, une manifestation de protestation s’est rendue le 6 octobre devant le siège de la police à Denpasar.

 

Pour son sommet 2018, le Fonds Monétaire Internationale, l’un des organismes financiers mondial de la classe capitaliste pour écraser et exploiter les peuples, a jeté son dévolu sur l’ile de Bali en Indonésie. Le gotha de la finance capitaliste se rassemblait du 9 au 13 octobre sur la petite ile aux nombreux hôtels de luxe de Nusa Dua à Bali.

A quelques dizaines de kilomètre de l’ile de Lombok, frappée cet été par un séisme d’autant plus dévastateur qu’une large partie de la population vit dans la misère, et alors qu’un tsunami vient de ravager la province indonésienne de Palu dans les Célèbes mettant en exergue également l’incapacité de l’Etat dans ce pays faisant pourtant partie des 20 plus riches du monde à assurer la sécurité et les secours les plus élémentaires à sa population, l’Indonésie n’a pas hésiter à dépenser plus de 50 millions d’euros pour accueillir dans le luxe ce sommet.

La directrice du FMI – l’ex ministre française jugée coupable dans l’affaire Tapie en France – justifie la tenue de ce sommet par la nécessité de mettre en avant la “sucess story indonésienne”. Mais de quel succès parle t elle ? ou plutôt du succès de qui parle t elle ?

De celui de la mise en coupe réglée de ce pays, (le 4e plus peuplée du monde, le 16e plus riche – notamment en raison de ces ressources naturelles colossales) par les impérialismes occidentaux, réussie à la faveur, en 1965, de l’installation du régime fasciste de Soeharto à la suite d’un coup de force contre le président élu Sukarno – leader des pays non alignés. L’installation des Chicago boys ultra libéraux à Jakarta se fait dans un bain de sang, un véritable génocide qui fera près de 3 millions de morts parmi les militants et sympathisants du puissant parti communiste indonésien et de ses organisations syndicales, féministes et culturelles.

 

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