En réponse aux roquettes tirées depuis Gaza vers Israël, l'Armée de l'Air a mené des frappes sur environ 80 cibles, y compris ce camp d'entraînement qui était utilisé pour entreposer des armes. Le Hamas l'a construit délibérément à côté d'écoles, d'un hôpital et d'une mosquée.
Le 26 octobre, comme tous les vendredis depuis le 30 mars, des Palestiniens se sont rassemblés en masse à la frontière entre Israël et Gaza dans le cadre de la Grande marche du retour. Selon un bilan du ministère de la santé gazaoui, cinq Palestiniens sont morts dans des affrontements avec l'armée israélienne. L'armée israélienne a quant à elle déclaré que 16 000 manifestants palestiniens s'étaient rassemblés ce jour-là, les accusant de «brûl[er] des pneus et lanc[er]des engins explosifs» sur les soldats. Selon son porte-parole, les troupes israéliennes ont «répondu avec des moyens anti-émeute.»
Les manifestants réclament le droit au retour des Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et demandent la levée du blocus israélien en vigueur depuis plus de 10 ans. Depuis le 30 mars, au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs ou des raids israéliens, d'après un comptage de l'AFP. Un soldat israélien a été tué le 20 juillet par un Palestinien durant une opération de l'armée près de la barrière, le premier mort israélien dans cette zone depuis la guerre de Gaza en 2014.