La carrière sulfureuse de celui que Mitterrand a « starisé » à seule fin d’enterrer la vraie gauche – PCF en tête – et de promouvoir dans la jeunesse d’alors les « valeurs de l’entreprise (capitaliste) », va-t-elle enfin prendre fin ? Ce prince de la magouille est une nouvelle fois convoqué par la justice tant fut scandaleux l’ « arbitrage » financier organisé au profit de Tapie par Christine Lagarde, alors grande argentière de Sarkozy, avec le concours d’un individu qui trône désormais à la tête de feu France-Télécom devenu « Orange ».
Non que l’interpénétration du grand capital et de l’État bourgeois soit autre chose qu’une banalité sous ce capitalisme monopoliste d’État que la fausse gauche continue d’appeler « ultralibéralisme. Encore faut-il feindre de respecter quelques règles, ce que ne savent même plus faire apparemment, tant ils sont gloutons, les Tapie, Cahuzac et autres Benalla.
En attendant, rappelons à ceux qui pourraient encore idéaliser Mitterrand, nostalgie de la jeunesse aidant, que ce « grand homme » qui a repeint l’anticommunisme et l’antisoviétisme aux couleurs usurpées de la gauche jaurésienne, qui a cyniquement promu Le Pen et qui a attiré la France, avec son complice Chirac, dans le guêpier de Maastricht, fut avant tout le liquidateur en chef de l’indépendance nationale.
D’ailleurs, « Dieu », dit aussi « Tonton », l’avait annoncé à ceux qui savent lire entre les lignes, quand il expliquait aux Français que « si la France est notre patrie, l’Europe est notre avenir ».
Bienvenue au Musée de l’Empire européen, la Marianne !