Quelques heures après la diffusion des informations selon lesquelles des "miliciens s'apprêteraient à commettre des attentats sur le territoire vénézuélien et alors que le pays, toujours en mal d'électricité, fait face à une attaque à bombes électromagnétiques, la Chine a décidé d'envoyer ses militaires au Venezuela où ces derniers devraient participer aux côtés des 100 conseillers militaires russes à des préparatifs de guerre censés contrer des actes de sabotage, voire des manœuvres de déstabilisation à caractère militaire, des États-Unis. Depuis quelques jours, les batteries de missiles S-300 sont déployés au sud de Caracas et la Russie affirme avoir ouvert un centre de formation des pilotes vénézuéliens.
C'est dans ce contexte qu'un groupe de 120 militaires de l'armée populaire chinoise a débarqué sur l’île Margarita au large du Venezuela. Officiellement, les militaires chinois sont chargés de distribuer des aides humanitaires et d'apporter une assistance technique aux populations, mais des sources bien informées affirment que le personnel militaire chinois compte aussi des spécialistes de cyberguerre dans leurs rangs.
L’armée chinoise a été rarement mobilisée dans le cadre de missions extra-frontalières surtout en Amérique latine. Il s'agit d'une mesure extrêmement forte entreprise dans le cadre de la nouvelle politique militaire de la Chine qui n'écarte plus une possible confrontation militaire avec "l'ennemi" quand un pays ami et allié est en danger.
Auparavant, la Russie a envoyé, samedi 27 mars, un avion de transport militaire An-124, un avion de ligne à réaction IL-62M et plus de 100 hommes au Venezuela, sur fond de tensions grandissantes entre Caracas et Washington. Selon le ministère russe de la Défense, le colonel-général Vasily Tonkoshkurov, chef de l'état-major des forces terrestres, accompagnait les militaires russes.