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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:43

On a déjà parlé des 7.396 chantiers qui « enjolivent » la capitale, pour la tristesse des touristes et la rage des automobilistes. C’est qu’il existe probablement, à la mairie de Paris, un SCREMA (Service de conception et de réalisation d’emmerdements maximum des automobilistes). Et ces gens-là ne se reposent jamais ! Outre les travaux-fantômes, avec les potelets, les emplacements de livraison, de transports de fonds, de handicapés… on croyait en avoir fait le tour.
C’était sans compter sur l’inventivité du SCREMA (ils se relayent 24h/24, sinon ce ne serait pas possible !) avec la mise en place des "parklets"… Ce concept baptisé d’un mot-valise propre à hérisser les Québécois, nous vient, bien sûr, de Californie, matrice d’à peu près tous les délires du « modernisme ».

Il s’agit d’aménagements, évidemment disposés en lieu et place de deux ou trois stationnements, sinon ce ne serait pas drôle, consistant en de petites terrasses parquetées de bois (probablement imputrescible et prélevé dans ces forêts exotiques dont les écolos déplorent si souvent le massacre).

Sur cette base, chaque parklet vise à incarner l’esprit du quartier dans lequel il est installé. Devant la Bourse, tables et bancs pour que les salariés puissent se détendre en contemplant ces ballots d’automobilistes fulminant au volant. « Dans le IVe, il est végétalisé et fait honneur à la nature en ville. Le parklet du XVe est destiné à la réparation de vélos alors que celui du XVIIIe s’intéresse plus à la culture en proposant des petits concerts et des réunions de quartier », déclare Julien Brouillard, membre de l’association Dédale, qui mène ce projet baptisé Urban Folies (l’aveu !), bien évidemment financé par le budget participatif de la ville de Paris.

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