L’extrême-gauche et le lobby LGBT l’ont emporté. Finalement la philosophe Sylviane Agacinski ne tiendra pas de conférence à l’Université de Bordeaux.
Celle qui est également la femme de Lionel Jospin devait évoquer « l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique ».
Dans un communiqué de presse, les organisateurs précisent les motifs de cette annulation, mais sans évoquer les auteurs de cette censure : « des groupes ont décidé d’empêcher la tenue d’un échange légitime et évidemment contradictoire sur ces questions d’ordre éthique et juridique dans le contexte des débats actuels sur la PMA et la GPA. Cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée. Empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide. Ne pouvant assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes ni les conditions d’un débat vif mais respectueux face à des menaces violentes, l’université a décidé d’annuler cette rencontre ».
Depuis plusieurs semaines, ce sont bien des militants de gauche et d’extrême gauche (alors que l’Université de Bordeaux leur est très favorable) qui se mobilisaient pour empêcher la venue de cette philosophe hostile à l’extension de la PMA aux homosexuels : « La famille, comme la sexualité, c’est une totale liberté mais ce n’est pas un droit. On ne peut pas avoir droit à un enfant. L’enfant est une personne ! On a des droits à quelque chose, pas à quelqu’un ».