Dernière nouvelle sur le continent de la liberté et du progrès : une université catholique du Canada vient de procéder à la destruction par le feu (« purification », disent-ils) de livres de Tintin et d’Astérix au prétexte qu’ils véhiculeraient une mauvaise image des Amérindiens.
Ces imbéciles écumant d’une haine impuissante devraient peut-être écrire de nouveaux albums de Tintin ou d’Astérix pour rendre la série acceptable : Tintin et le privilège blanc, Les Droits de la Castafiore, Féminicide en Syldavie, Le Congo chez Tintin ; ou encore Astérix en Patriarchie, L’Odyssée de Bonemine, Astérix et Obélix se marient, Falbala sur la colline du crack… on n’en finirait pas.
Rassurons-nous, cela n’arrivera pas, et la cause en est simple : cette démence saisit les «progressistes» précisément parce qu’ils veulent simplement détruire ce qu’ils seront toujours incapables de produire. Ils vont donc au plus simple. Or, il est plus simple de brûler des livres que d’en écrire, plus simple de « déconstruire » la culture classique que de démontrer l’intérêt des cultures « invisibles », plus simple de réclamer des quotas que de mériter sa place, plus simple de couper des têtes que d’utiliser la sienne, plus simple de pleurnicher sur les minorités que de les souder en une majorité qu’on nomme société.
Merde, ça m’énerve et le texte s’empèse. Finissons-en : crachons-leur dessus.