Les médias officiels n’enquêtent pas sur les passifs d’Emmanuel Macron et de Valérie Pécresse. Et c’est bien dommage.
Selon le magazine l’Incorrect, les nominations simultanées en 2011 de « Valérie Pécresse, comme ministre du Budget, et de son mari Jérôme, comme président d’Alstom Renouvelables ont permis un déblocage soudain et surprenant de l’éolien en mer [en France]. Il a coûté cher à l’État et s’est terminé en fiasco, mais il a été rentable pour l’avancement de monsieur Pécresse au sein d’Alstom. »
Puis il y a eu le scandale de la vente du fleuron industriel et stratégique français qu’est Alstom. La vente des activités énergie à l’américain Général Electric a été une perte de souveraineté sans égale pour la France, qui a remis entre les mains des Américains des technologies et des activités les plus sensibles concernant, entre autres, les centrales nucléaires. Le mari de Pécresse, Jérôme Pécresse, est au cœur de ce scandale, il était le bras droit du PDG d’Alstom, Patrick Kron, lors de l’intégration d’Alstom à General Electric. D’ailleurs Jérôme Pécresse est le seul dirigeant clef que les américains n’ont pas viré suite à l’opération de rachat, il a même été promu PDG de GE Renewable Energy. Hors rémunérations, le mari de Valérie aurait touché, minimum, 2 millions d’euros.
Cette Affaire Alstom-General Electric, ne touche pas que Pécresse mais aussi Macron et toute l’élite financière parisienne qui se serait mis dans les poches 1/2 milliards € en frais de conseil divers. Le député LR, Olivier Marleix, avait saisi la justice en janvier 2019 pour qu’elle enquête sur les circonstances de cette affaire. Le député émettait notamment l’hypothèse d’un possible « pacte de corruption » au bénéfice de celui qui a favorisé la vente, le ministre de l’économie d’alors : Emmanuel Macron. Ce dernier aurait bénéficié indirectement du demi-milliard d’euros pour sa campagne de 2017, via son parti En Marche. Aujourd’hui Olivier Marleix soutient Valérie Pécresse.
D’ailleurs ce n’était pas la première fois que les Macron et Pécresse collaboraient. Selon Marianne, quand Jérôme Pécresse a décidé de licencier 800 personnes en Ile de France, Emmanuel Macron et lui se seraient gardés de faire publiquement l’annonce avant les élections régionales. Elle aurait pu compromettre l’élection de Valérie à la tête de la même région.