Le 10 février dernier, lors de la visite d'Emmanuel Macron à l'usine de Belfort, on apprenait le rachat par EDF de la marque Arabelle, fabriquant de turbines nucléaires. Celle-là même qui avait été vendue par Alstom à General Electric en 2015.
Le Canard enchaîné du 16 février, dans l’article « le ruineux triomphe industriel d’Emmanuel Macron », affirme avoir obtenu par plusieurs sources que le montant du rachat porterait sur un milliard d’euros. Les turbines avaient été vendues en 2015 pour 585 millions d’euros. Ajoutons qu’en plus du pognon, General Electric conserve le droit de construction des turbines Arabelle sur le continent américain et la maintenance des turbines des centrales à charbon dans le monde.
Racheter à un prix deux fois plus élevé que le prix de vente une entreprise qui s’est réduite de moitié entre temps, voilà un joli coup de maître.
Sur Twitter, le hashtag #Scandale Macron rencontre un vif succès. Les internautes prennent aussi le soin de ressortir quelques vieux articles relatant la transaction effectuée au temps où Emmanuel Macron était secrétaire général de l’Élysée puis ministre de l’Économie.