Le Conseil national ukrainien de Sécurité et de Défense a interdit, le 20 mars 2022, tous les partis politiques d’opposition durant la loi martiale, a annoncé le président Zelensky.
Cette censure s’applique exclusivement aux partis politiques d’opposition et prend effet immédiatement. Le procureur général est chargé de veiller à son application.
La police a déjà perquisitionné les bureaux de deux partis politiques et arrêté plusieurs journalistes et personnalités politiques.
Tous les médias ukrainiens, sans exception, ont été placés sous le contrôle du Conseil de Sécurité et de Défense, a annoncé le président Zelensky le 20 mars 2022.
Des perquisitions ont eu lieu chez les plus célèbres journalistes, particulièrement ceux qui ont enquêté sur des affaires de corruption. Certains d’entre eux ont disparu sans que l’on sache s’ils ont été arrêtés ou ont pris le maquis.
Le Groupe 1+1 Media, d’Ihor Kolomoyskyi (le protecteur du président Zelensky et parrain de la mafia ukrainienne), semble superviser cette main-mise sur l’ensemble de la communication.
L’interdiction simultanée des partis politiques d’opposition dément l’interprétation du conflit comme opposant une dictature, la Russie, à une démocratie, l’Ukraine.
La semaine dernière encore, certaines cliniques ukrainiennes pratiquant la GPA continuaient leurs activités, malgré les bombes russes. En Ukraine, les GPA sont facturés entre 40 000 et 60 000 dollars en moyenne par les établissements qui les pratiquent.