Bernard-Henri Lévy, Sean Penn, Salman Rushdie et Sting ont publié le 8 mars dans Libération une tribune dressant la liste de dix mesures à appliquer immédiatement pour obliger la Russie à mettre fin au conflit en Ukraine.
Passons sur l’absurdité des mesures de boycott proposées qui priveraient l’Europe occidentale de matières premières et d’énergie et qui feraient flamber les prix. Le processus a d’ailleurs commencé et les premiers à en souffrir seront pas nos quatre lascars. Alors je dis passons, mais j’insiste quand même sur la saloperie intellectuelle de ces quatre personnages et je les bannis désormais de mon espace culturel. Je parle des trois « artistes » bien sûr, BHL ayant depuis longtemps rejoint le taie à cochons de mon espace mental.
Mais la plus extraordinaire de leurs dix propositions reste quand même la deuxième :
« Les pays fournissant une aide militaire d’urgence à l’Ukraine doivent s’assurer que leurs livraisons correspondent bien aux besoins tactiques du moment : missiles antichars légers ; batteries antiaériennes pouvant être déployées rapidement ; pas d’armes lourdes qui seront détruites avant d’arriver à destination ! »
Je m’attendais à ce que des défenseurs de la paix proposent de déposer les armes. Eh bien non, au contraire ils proposent d’en livrer. Et s’ils ne conseillent pas les armes lourdes, c’est pas parce qu’elles font plus de mal. Mais parce qu’on risquerait de les perdre en route.
Eh bien moi c'est la tribune d'E&R que je signerai :
« Pendant que les Français souffrent des sanctions qui sont appliquées contre... eux-mêmes par le pouvoir rothschildo-macronien (allons-y gaiement), ces couillons d’artistes de cour focalisent sur la souffrance plus exotique d’un ailleurs où ils ne mettront jamais les pieds. Les Français ne prennent peut-être pas de bombes sur la gueule, mais quand les milices du pouvoir tabassaient les Gilets jaunes, on n’a pas entendu les artistes, sauf pour enfoncer les périphéricos, ces créatures de la France périphérique. Ces collabos étaient tous ou presque pour le châtiment policier des pauvres et moyens pauvres, et ce ne sera pas oublié. Ni oubli ni pardon, on emprunte la phrase des antifas pour le coup.
De plus, la majorité de ces people étant de gauche, ou gauchistes, ils sont antipatriotes au possible, mais ce sont les premiers à brandir les drapeaux des autres pays. Cependant, si les people ont échappé à la colère des Gilets jaunes, ils n’échapperont pas à la grande colère à venir, qui va les mettre à genoux. Pourquoi ça ? Parce que le pays panse encore ses plaies de la révolte jaune (2018-2019) et de la guerre oligarchique (2020-2021) sous le nom de covid. La Bête immonde reprend des forces, le silence actuel est le silence d’avant l’orage, c’est programmé, vu la destruction sociale en cours. Le pouvoir ne pourra pas toujours sortir la monnaie de singe pour acheter les colères, car la dette va devenir trop lourde pour l’ensemble de la population. »