La télé publique a trahi la population depuis longtemps. Cela s’est bien vu en 2005 avec le référendum sur la constitution de l’Europe où toutes les chaînes, qu’elles soient publiques ou privées, ont incité les gens à voter "Oui".
Si c’est le "NON" qui l’a emporté, c’est uniquement parce que le pouvoir ne maîtrisait pas encore internet. Mais cela a changé depuis. "Ils" ont inventé les réseaux prétendus "sociaux" contrôlés par le pouvoir, et ont fait croire à tout le monde qu’internet se limitait aux "réseaux sociaux". Et ils ont payé des "influenceurs" sur ces réseaux pour qu’ils répètent la même chose que la télé. Le VRAI internet, l’internet libre, c’est celui qui n’est PAS dans les réseaux "sociaux".
On a vu plein de fois la télé publique raconter exactement la même chose que le pouvoir. Notamment à propos du covid, qui a surtout servi à casser les mouvements contestataires, la distanciation sociale étant l’exact contraire de la lutte de classe ; à propos des vaccins ARN, dont il faut à tout prix cacher l’inefficacité et les immenses effets indésirables ; à propos de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, où il faut faire croire que c’est la Russie l’agresseur alors que ce sont les USA qui se servent de l’Ukraine comme prête-nom pour faire la guerre à la Russie, etc...
Au-delà de la puissante grève ouvrière, ce qui avait fait la grande valeur de mai 68, c’était que les esprits s’étaient tellement éveillés grâce aux permanentes discussions collectives en Assemblées générales, que chacun était prêt à faire son autocritique. Ainsi, le facteur venait expliquer devant tout le monde à la Sorbonne en quoi son métier servait à maintenir le capitalisme, il en allait de même des enseignants, des avocats, et il en allait de même de toutes les professions.
Il est grand temps que les employés du service public audiovisuel prennent conscience du rôle maléfique qu’ils jouent et qui permet au pouvoir de se maintenir. Il est grand temps qu’ils le dénoncent massivement eux-mêmes à la face du public, par exemple lors des manifs, mais aussi lors des divers journaux télévisés des chaînes publiques.