Quelques minutes seulement après la chute du missile qui a fait deux morts, le 15 novembre à Przewodów, Zelensky s’est empressé d’accuser la Russie d’avoir frappé la Pologne – un membre de l’OTAN –, appelant à une réaction. « La terreur ne se limite pas à nos frontières nationales. Des missiles russes frappent la Pologne. Frapper le territoire de l’OTAN avec des missiles. […] C’est une attaque de missiles russes contre la sécurité collective ! C’est une escalade vraiment significative. Nous devons agir », a-t-il ainsi déclaré.
Si les Etats-Unis, la Pologne et l’OTAN ont ensuite tempéré cette accusation, estimant plus probable qu’il s’agisse d’un missile de système ukrainien de défense anti-aérien, la portée et les conséquences des propos à l’emporte-pièce du président ukrainien ont fait réagir des politiques et commentateurs.
« Cette séquence est la démonstration des procédés de communication de Zelensky. L’Ukraine ne tient que sous perfusions militaire de l’OTAN et financière des contribuables européens. Encore une fois, il a voulu utiliser un prétexte pour nous entraîner dans la guerre mondiale », a ainsi souligné le député du Rassemblement national Thierry Mariani.
L’ancienne ministre de l’environnement Ségolène Royal appelle de son côté à émettre des sanctions contre « les auteurs de propagande de guerre qui veulent empêcher le cessez-le-feu » et souhaite créer une « instance de validation des informations de guerre ».
Le président des Patriotes Florian Philippot estime quant à lui que Volodymyr Zelensky « a loupé son coup, à savoir la guerre mondiale », soulignant que même les Etats-Unis avaient dit que le missile venait d’Ukraine. « Attention aux mauvais coups à venir ! », a-t-il mis en garde.
Vous remarquerez qu’en dehors de Ségolène Royal, la gauche ne monte pas vite au créneau.
Sé-Sé-Sé-Ségolène, tu remontes dans mon estime et crois-moi tu partais de très bas.