John Clauser, prix Nobel de physique 2022, vient d’intégrer la CO2, coalition américaine qui est l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde. Le consensus sur la prétendue « crise climatique » vient donc de prendre un nouveau coup de massue, après ceux récemment portés par Steven Koonin, Michael Shellenberger, Zion Lights ou encore Neil Winton.
Les propos du physicien sont sans ambiguïté sur ce qu’il pense du récit climatique actuel : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Difficile d’être plus clair.
"Il n’y a pas de crise climatique" , insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho sans doute volontaire à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever. « En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale ». Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte ».
Ne reste donc plus qu’à attendre le feu nourri des propagandistes et des commissaires politiques, qui réussiront bien à nous dénicher un lien plus ou moins ténu entre Clauser et un méchant quelconque (une industrie polluante, un vilain parti politique…).