Le 29 juin, le maire EELV de Lyon, Gregory Doucet, y allait de son couplet de gauche :
“Les lyonnais étaient nombreux à s’opposer à la police à la suite de la mort du jeune Nahel, tué à Nanterre. La colère est mauvaise conseillère […] Pour autant, nous devons en tant que responsables politiques savoir comprendre et entendre ce que la colère signifie. Elle est d’abord l’indignation et la tristesse face à la mort d’un jeune de 17 ans. Elle est également une aspiration à la justice. Nous appelons à ce qu’elle soit rapidement rendue“, a affirmé Grégory Doucet, avant d’appeler à l’apaisement et à des marques de soutien de manière “pacifique” à la famille de Nahel.
48 heures plus tard, la force de la réalité avait déjà pris le dessus :
« Lyon a vécu des émeutes avec une intensité et une violence inégalées. Une quarantaine de magasins ont été vandalisés, une vingtaine de véhicules brûlés. Tous les arrondissements ont été concernés ». Constatant que la ville et ses voisines ont été débordées, le maire de Lyon demande donc davantage d’aide.
« On a besoin de plus de renforts de policiers nationaux très rapidement pour assurer la sécurité dans la ville. Hier soir, nous avons fait le constat que les policiers étaient en nombre insuffisant pour faire face aux débordements. Il nous faut des renforts si l’on veut que cela ne se reproduise pas ».
La réalité est toujours de droite.