Yaroslav Hunka, aujourd’hui âgé de 98 ans, s’était enrôlé pendant la Deuxième Guerre mondiale dans les forces nazies. Plus précisément, au sein de la 14e division des Waffen SS Galizien (Galicie, ouest de l’Ukraine actuelle), qui s’illustra à partir de 1943 dans des massacres de populations civiles, notamment polonaises, ukrainiennes et juives (ou ce qu’il en restait). Après avoir été laminés par l’armée soviétique en 1944, les survivants de la Galizien avaient été évacués vers l’Ouest avec le reste des armées allemandes en retraite.
Hunka, qui avait réussi à se réfugier au Canada après 1945, ne renie pas son passé. Pas plus que de nombreux autres anciens SS ukrainiens et leurs descendants établis au Canada, où une série de monuments à la gloire de leurs « exploits » passés ont été érigés sans émouvoir les autorités de ce pays.
Hunka était invité vendredi dernier à la Chambre des Communes du Canada, à Ottawa, à l’occasion de la visite de Zelensky. C’est d’ailleurs le président de cette Assemblée, Anthony Rota, qui l’a présenté, en des termes carrément négationnistes.
« Nous avons aujourd’hui parmi nous un vétéran ukrainien, qui a combattu les Russes pendant la Deuxième Guerre mondiale, et qui continue de soutenir l’Ukraine. Je vous demande de l’applaudir », a déclaré Rota, les parlementaires, Trudeau et Zelensky se levant alors unanimement ou presque pour saluer le vieillard. Sans surprise, pas un mot sur le camp que Yaroslav Hunka avait choisi de servir, celui d’Hitler et de l’Allemagne nazie.
(A noter, enfin, que les dirigeants israéliens eux-mêmes ne se gênent pas pour fréquenter leurs homologues ukrainiens si complaisants avec le passé nazi. On a ainsi vu, la semaine dernière à New York, où se tenait l’Assemblée Générale des Nations-Unies, une accolade chaleureuse entre le président Zelensky et le patron du Mossad David Barnea, suggérant que les deux individus se connaissent depuis un certain temps.)
Après le 27 septembre et poussé par les principaux partis de l’opposition, le président de la chambre des communes canadienne Antony Rota a donné sa démission. En cause, son invitation au parlement d’Yaroslav Hunka qu’Antony Rota a présenté comme un héros de guerre.
Côté européen, Mr Przemyslaw Czarnek, ministre polonais de l’Éducation, a annoncé que son pays demanderait au Canada d’extrader le SS Yaroslav Hunka applaudi par la Chambre des communes.
Il y a fort à parier que ces pauvres élus canadiens ignoraient le passé de leur invité et n’avaient pas cherché à se renseigner. Les têtes d’idiots de Rota et Trudeau sont là pour en témoigner.