Le journal The Cradle a rapporté cette semaine que la censure militaire israélienne avait supprimé toutes informations des médias israéliens selon lesquelles les tirs d’hélicoptères et de chars israéliens avaient tué des citoyens israéliens le 7 octobre.
Haaretz a retiré de son article du 18 novembre l’aveu selon lequel des hélicoptères Apache avaient ciblé le festival de musique Nova. (364 Israéliens ont été tués selon la police)
Kan Radio a supprimé l’interview du 15 octobre de l’Israélienne Yasmin Porat. Elle a été parmi les premières à dire que des civils israéliens ont été «sans aucun doute » tués par les forces israéliennes à Beeri.
Selon les données obtenues par le 972 Magazine, l’armée israélienne a partiellement censuré 990 et entièrement bloqué 159 articles en 2022.
Sauvagerie à Gaza, sauvagerie aussi en Cisjordanie occupée, où chaque jour apporte son lot d’actions criminelles, comme ce énième raid dans la ville de Jénine, qui a coûté la vie mercredi à deux garçons, dont Adam al-Ghoul, 8 ans, abattu froidement par la soldatesque.
Alors, continuons à manifester partout et à clamer notre soutien à la résistance palestinienne. Exprimons notre colère contre les assassins et leurs complices, Macron-la-honte, au premier rang, lui qui n’a même pas voulu voter, à l’AG de l’ONU, le retrait par Israël des territoires qu’il occupe depuis 1967 !
À Paris, retrouvons-nous samedi 2 décembre, à 14 H Place de la République (pour défiler jusqu’à la Place de la Bastille).