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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:09

Plus que jamais, le deux poids deux mesures semble régir l’application du droit à l’échelle internationale. Vladimir Poutine s’est vu, comme chacun sait, accusé en mars 2023 du « crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et du crime de guerre de transfert illégal de population (enfants) » et ce, de « certaines zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie ». À lire les commentaires publiés dans les médias occidentaux, il s’agirait là d’une « exaction de type génocidaire », et le mandat d’arrêt délivré contre « le maître du Kremlin » par la Cour pénale internationale serait amplement justifié. On ne s’arrêtera pas toutefois sur le bien-fondé plus que douteux de ces accusations, d’autant qu’elles font bon marché des milliers de morts civils victimes des bombardements de la population russophone du Donbass par l’armée de Kiev depuis le coup d’État de Maïdan, en 2014.

Ce qui plutôt devrait attirer l’attention, c’est l’impunité dont jouissent les dirigeants d’Israël de la part d’une instance judiciaire censée mener des enquêtes, engager des poursuites et juger les personnes accusées d’avoir commis les crimes les plus graves qui touchent, au moins sur le plan éthique, l’ensemble de l’humanité.

Qu’il s’agisse du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou du crime d’agression, l’État sioniste coche toutes les cases.

 

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