Mardi, des explosions simultanées de bipeurs, un système de radiomessagerie utilisé par le mouvement islamiste pro-iranien, ont fait douze morts, dont deux enfants, et entre 2.750 et 2.800 blessés, selon un nouveau bilan mercredi du ministre de la Santé libanais.
Israël -immédiatement désigné comme responsable de l'attaque que ce soit par le Hezbollah ou des spécialistes des questions militaires et du renseignement- n'a pas commenté ces explosions.
Cette spectaculaire attaque est survenue simultanément dans plusieurs places fortes du Hezbollah - dans la banlieue sud de Beyrouth, le sud et l'est du Liban - quelques heures après l'annonce par Israël qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.
"Les responsables de l'attaque meurtrière aux bipeurs contre les membres du mouvement pro-iranien Hezbollah au Liban ce mardi 17 septembre, devront rendre des comptes", a réclamé ce mercredi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.
"Le ciblage simultané de milliers de personnes, qu'il s'agisse de civils ou de membres de groupes armés, sans savoir qui était en possession des engins ciblés, où ils se trouvaient et dans quel environnement ils se trouvaient au moment de l'attaque, constitue une violation du droit international des droits de l'homme et, dans la mesure où il est applicable, du droit international humanitaire", a souligné Volker Türk dans un communiqué.
Il réclame une "enquête indépendante, sérieuse et transparente" sur les événements pour trouver les commanditaires et les exécutants.
Israël s’en tamponne le coquillart !