3 mars 2012
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| Cher(e) ami(e), > > Comme promis, voici la suite du jugement des neuf militants qui se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine le 5 décembre 2011 et des deux autres qui sont restés cachés quatorze heures dans la centrale de Cruas. > > Le tribunal de Privas a relaxé les « deux de Cruas » en raison de l’annulation de leur garde à vue. Quant au tribunal de Troyes, il s’est déclaré incompétent, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une violation de domicile, comme le procureur l’avait plaidé, mais bien d’une intrusion sur un site intéressant la défense nationale, ce qu’avait défendu l’avocat de Greenpeace. > > Pour plus détails, suivez le récit des procès ici. > > Qu’est-ce que cela signifie ? Que les « neuf de Nogent » peuvent encore être poursuivis. Que la frontière entre le nucléaire civil et militaire est inexistante. Que les industriels et le gouvernement tentent toujours de banaliser le nucléaire. > > En un mot : que plus que jamais nous devons rester mobilisés pour nous opposer au lobby nucléaire qui, au mépris de la plus élémentaire démocratie, nous impose cette énergie dangereuse et inadaptée ! > > | ||||
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| > Prochaine étape : le 11 mars 2012, date de commémoration de l’accident nucléaire de Fukushima. Le réseau Sortir du nucléaire et de nombreuses associations partenaires organisent une grande chaîne humaine entre Lyon et Avignon pour dire « sortir du nucléaire, c’est possible ». Nous comptons sur vous ! > > C’est aussi en descendant dans la rue, par dizaines de milliers, que les Allemands ont obtenu la sortie du nucléaire... Merci par avance de votre implication ! | ||||
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