Reporters sans frontières vole au secours d'un habitant des Emirats arabes unis condamné à de la prison ferme pour avoir publié sur Twitter des messages « mettant en danger la sécurité du pays ».
Deux Emiratis ont été arrêtés pour avoir posté des messages sur Twitter.
Même s’ils ne font pas partie des cinq pays « ennemis d’Internet » listés par Reporters sans frontières, les Emirats arabes unis ne sont pas des champions de la liberté d’expression. L’association de défense de la liberté de l’information déplore ce 23 mai 2013 dans un communiqué la confirmation en appel de la condamnation à dix mois de prison ferme d’un net-citoyen.
Abdullah Al-Hadidi, arrêté le 22 mars dernier, avait été reconnu coupable, début avril en première instance, d’avoir diffusé des informations sur Twitter « avec de mauvaises intentions » concernant le procès des 94 Emiratis accusés de « mettre en danger la sécurité du pays ».
Dans ses tweets, Abdullah Al-Hadidi s’insurgeait contre l’interdiction faite aux journalistes étrangers d’assister au procès. Plus d’une quinzaine d’avocats internationaux se sont également vus interdire l’entrée sur le territoire émirati et n’ont donc pas pu assurer la défense des accusés.