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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 09:34

En dépit de l’annonce officielle d’un "arrêt à froid" en décembre 2011, la situation est loin d’être maîtrisée : la centrale dégage toujours des rejets radioactifs et la piscine de stockage du combustible usé (264 tonnes), située à 30m de hauteur dans le bâtiment du réacteur N°4, menace de s’effondrer en cas de nouveau séisme. Ce qui pourrait entraîner une réaction en chaîne émettant des matières radioactives "équivalant à 5000 bombes de Hiroshima", d’après le physicien nucléaire Hiroaki Koidé [1]. Les réacteurs et les piscines de combustible doivent être refroidis en permanence, mais les équipements dédiés ont prouvé leur vulnérabilité : le 18 mars, une panne de courant a frappé l’ensemble du site, qui a été privé d’alimentation électrique pendant 29 h. À l’origine, un faux contact probablement causé par ... un rat !. Quant aux réservoirs contenant de l’eau contaminée, ils sont presque pleins (220 000 tonnes au début de janvier 2013), tandis que des fuites continuent à répandre de l’eau contaminée du site vers la mer et le sous-sol. Par ailleurs, 3 000 personnes interviennent chaque jour dans la centrale, mais le niveau extrêmement élevé de radioactivité complique leur travail. Et les règles de sécurité ne sont pas respectées : insuffisance des contrôles sur les doses absorbées, manque de matériel et de formation à la radioprotection notamment pour les sous-traitants, cas avérés de dissimulation d’irradiation...

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