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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 09:23

James Rinsen, journaliste du New York Times, est sommé de divulguer ses sources. Il préfère se taire et passer 18 mois en prison.

La « sécurité nationale » cette tumeur maligne qui ronge le cerveau de l’Exécutif américain depuis le drame du 11 septembre -et derrière laquelle il dissimule ses actions les plus controversées- a encore frappé.

Cette fois, elle est invoquée à l’appui du harcèlement judiciaire que subit James Risen, journaliste du New York Times qui s’est notamment vu décerné le Pulitzer en 2006, en révélant avant bon nombre de ses confrères l’existence des écoutes illégales de la NSA sous l’ère Bush.

Pour prouver à Eric Holder, ministre de la justice et exécuteur judiciaire de Barack Obama - ayant affirmé au peuple américain que son administration serait la plus « transparente » du monde - qu’il ne plierait pas, Risen a publié en juin dans son journal une enquête aussi explosive que ses contributions précédentes : celle d’un cadre supérieur de l’ex société Blackwater qui a menacé de mort en 2007 un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères US s’il ne mettait pas un terme à son enquête sur les combines irakiennes de l'entreprise de sécurité.

Le gouvernement américain n’en sort bien sûr pas grandi : l’enquête sur Blackwater a été effectivement interrompue…

Mais les ennuis judiciaires de James Risen viennent d’ailleurs. Plus exactement du chapitre qu’il a consacré dans son livre « Etat de Guerre – Histoire secrète de la CIA pendant l’Administration Bush » à un événement assez hallucinant : l’opération Merlin ou un chantier bâclé de la CIA par laquelle l’agence fédérale a tenté de saboter le programme nucléaire iranien…

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