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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 09:52

Les rumeurs les plus fantaisistes courent sur la démission du pape, Benoît, ou Benêt, le bien nommé. C’était pourtant une valeur sûre : formation dans les Jeunesses Hitlériennes, combattant pour la défense des Nazis contre les salauds de Résistants…Un bon gars, quoi, et courageux avec ça ! Pas une tafiolle avec des roubignoles tout juste bonnes à enculer des premières communiantes et des vieilles filles de confessionnal moisies dans les toiles d’araignées !

Pendant ce temps interpapal, cependant, des chômeurs se suicident dans l’indifférence, et l’école n’est plus qu’un vaste chantier de dévastation. Je parle de l’école du peuple, pas de ces Grandes Ecoles où on alimente la bourgeoisie, et dont le fonctionnement est simple : on commence par donner les nombreux diplômes et on procède à l’Instruction ensuite.

C’est simple mais il fallait y penser !

Enfin, l’Instruction, n’exagérons rien ! Sophie Coignard, journaliste au « Point », raconte les choses ainsi :

« En 2010, une copie de français d’un élève admissible à l’Ecole normale supérieure, (la prestigieuse Rue d’Ulm) contenait soixante fautes d’orthographe. « Domaine », sous la plume du candidat, était devenu « domainne », « il préfère » était écrit « il préfert » et « analyser » transformé en « annaliser ». Ce candidat a donc été admis avec les doigts dans le cul !

Chez les jeunes en « zone d’éducation prioritaire », on trouve, par exemple, cette merveilleuse rédaction, qui est affublée du doux nom de « production écrite » :

« Bob appelle sont chien, banbou, banbou, banbou net il ne revint pas. Alors il va le chercher, celce minute il adercu un batar alonge Bob le leve mele batard ce reconcha aussi tôt il avait un patte brisé il était jène bob le porta 10 minites il retroves le trotriester du chiens… »

Pauvre bête ! Pourquoi lui infliger un tel maître chien ?

Mais laissons là ces détails et arrivons à l’enseignement lui-même. Il est évident que le principe de précaution nécessite le port d’armes, du moins dans les grandes villes. On aura le choix entre l’arme à feu et l’arme blanche. Dans les villages, on trouvera bien encore une fourche, une pelle, une hache !

On la portera soigneusement dans son étui, pour ne pas attirer l’attention, ni provoquer des bagarres inutiles. On regrettera de ne pas avoir encore le droit de pendre les élèves ou les professeurs. C’est un spectacle qui favoriserait la transversalité pourtant. Mesurer la hauteur de l’arbre, ou du panneau de basket, calculer la moyenne nationale de la taille des étranglés et des étrangleurs.

L’organisation de petits gangs permettrait une socialisation plus précoce. Quand on jouerait aux gendarmes et aux violeurs, on abattrait vraiment les joueurs, et on violerait en direct avec caméra intégrée au portable !

C’est déjà commencé me direz-vous. Dans les Collèges du Sud de la France et de la Région francilienne, mais aussi au long du Val de Loire, dans l’Axe ligérien, les zones prioritaires sont déjà aménagées !

Près de Béziers, dans une charmante localité proche de la Grande Bleue, le Proviseur a donné ce judicieux conseil à une enseignante mal équipée en armes à feu :

« Ne tournez jamais le dos à un élève, malheureuse ! »

Réponse de l’enseignante :

«  Mais alors, si je veux descendre dans la salle de classe… »

«  Ne dites pas : « la salle de classe ! »…dites : « Dans l’arène… »

Le Proviseur, qui se hasarde rarement dans les classes, lui a fourni cette tactique : « Alors, si vous tenez à vous promener dans la classe... restez bien le dos au mur et avancez, mais latéralement… »

 Cette jeune femme a décidé de se recycler dans la profession de CRS.

« J’aurai droit au bouclier et aux grenades explosives... ce sera plus calme !... »

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