En 2014, 25 tags haineux, 118 cas de vandalisme, profanation ou incendie d’églises ou de cimetières, 12 vols, 4 attaques informatiques contre des sites chrétiens, 16 cas de provocation publique à la violence ou à la discrimination, 11 cas de violences physiques, d’actions christianophobes ou de perturbations du culte sont recensés par l’Observatoire de la christianophobie. Des chiffres glaçants mais largement sous-estimés en raison d’un manque de moyens et d’accès à l’information.
Pour rappel, BFM TV diffusait il y a peu un tableau très évocateur : en 2014, 206 profanations de cimetières chrétiens ont été recensées par le ministère de l’Intérieur, 6 dans des cimetières juifs et 4 dans des carrés musulmans. Les chrétiens plus visés que les autres ? BFM n’a pas supporté : quelques heures plus tard, le tableau passait toujours à l’antenne mais les cimetières chrétiens étaient devenus « municipaux ». Cachez-moi cette haine antichrétienne dont tout le monde se fiche.
Les actes de vandalisme ou de profanation de lieux de culte chrétiens sont en constante augmentation : le rapport cite effectivement les chiffres du ministère de l’Intérieur : en 2008, 153 agressions étaient déclarées… en 2013, ce chiffre est passé à 494 ! Les agressions commises envers les lieux de culte juifs ou musulmans sont loin derrière.
Il ne s’agit pas, évidemment, de se lancer dans une comparaison malsaine, la profanation ou le vandalisme dans un lieu de culte est inadmissible, quel qu’il soit. Mais ces chiffres permettent, en revanche, de noter le mépris politico-médiatique réel envers la communauté chrétienne, pourtant encore majoritaire en France.
Les chrétiens sont la communauté la plus persécutée dans le monde, et le monde se tait. Ils sont aussi la communauté la plus visée en France, et le gouvernement fait mine de l’ignorer.