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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 09:37

Selon d’anciens enquêteurs de l’ONU qui ont travaillé sur l’affaire, des fonctionnaires de haut rang des Nations Unies et du gouvernement canadien ont été impliqués dans la dissimulation de preuves et de faits importants entourant l’attaque du 6 avril 1994 contre l’avion qui transportait les présidents duRwanda et du Burundi. Ce double assassinat a débouché sur un génocide et un contre-génocide qui ont probablement causé la mort de 1,5 million de personnes (Nous savons aujourd’hui qu’il y en a beaucoup plus, non seulement 2,5 millions de Rwandais au moins, mais aussi 6 millions de Congolais, ndlr).La révélation la plus dramatique concerne la « boîte noire » du Mystère-Falcon 50 abattu. Selon des fonctionnaires responsables du trafic aérien de l’ONU dans la région, une boîte noire fut secrètement rapatriée au quartier général de l’ONU à New York, où elle se trouverait encore. Officiellement, le gouvernement rwandais actuel allègue que la boîte noire a disparu. Selon des sources onusiennes,l’ONU s’abstiendrait de publier les données de cette boîte à cause de pressions exercées par les USA.  Il y a peut-être de bonnes raisons à cela. D’anciens enquêteurs de l’ONU qui étaient sur le terrain auRwanda,  affirment  qu’ils  étaient  convaincus  que  les  missiles  qui  ont  abattu  l’avion  présidentiel provenaient  des  Etats-Unis  et  avaient  été  remis  au  FPR.  Ceci  vient  renforcer  des  affirmation semblables  faites  par  de  hauts  responsables  du  gouvernement  français  devant  la  Commission d’enquête  de  l’Assemblée  Nationale  qui  a  enquêté  sur  le  génocide  rwandais  et  les  allégations d’anciens agents de renseignement du Front Patriotique Rwandais (FPR).

Selon ces sources onusiennes bien placées, la juge Louise ARBOUR de la Cour Suprême du Canada qui fut procureur spécial du Tribunal Pénal International sur le Rwanda (TPIR), chargée d’enquêter sur le génocide, a ordonné que les évènements qui ont précédé la destruction de l’avion présidentiel, le6 avril, ne fassent pas l’objet d’une enquête. ARBOUR aurait contraint les enquêteurs à n’enquêter que sur ceux qui ont suivi l’attentat contre l’appareil.De plus, ARBOUR – qui est maintenant juge à la Cour Suprême du Canada – a donné ordre à ses subordonnés, dont faisait partie l’ancien commissaire-adjoint de la Gendarmerie royale du Canada, AlBreau,  de  mettre  fin  à  leur  enquête  lorsqu’il  devint  évident  que  cette  dernière  commençait  à démontrer  que le  FPR et  ses  protecteurs  américains étaient  impliqués dans la  planification de l’attaque contre l’appareil présidentiel.  Parmi les preuves recueillies, il y aurait entre autres le fait que  le  soir  de  l’attaque,  les  forces  du  FPR contrôlaient  trois  importantes  voies  d’approche  vers l’aéroport international ‘GREGOIRE KAYIBANDA’, et que des mercenaires européens, à l’emploi duFPR et des services de renseignement américains, auraient utilisé des entrepôts loués par une société suisse pour planifier et déclencher les tirs de missiles contre le Mystère-Falcon 50.

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