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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 08:24

 

Une nouvelle fuite grave a été détectée sur le site de Fukushima. Fait exceptionnel : elle a fait l’objet d’un mea culpa de Tepco, la compagnie qui gère le site et d’un classement sur l’échelle INES, l’outil international d’évaluation des accidents nucléaires. Toutefois, les fuites massives survenues depuis avril 2011, elles, n’ont toujours pas été classées… Le Réseau "Sortir du nucléaire" répète sa demande, exprimée dans une pétition, qu’elles soient élevées au rang de catastrophe nucléaire majeure.

Branle-bas de combat suite à la découverte d’une grave fuite d’eau radioactive

Depuis le début de l’accident de Fukushima, des millions de litres d’eau ont été utilisées pour refroidir les réacteurs en fusion. Retenu dans les sous-sols de la centrale accidentée ou stocké tant bien que mal dans le millier de cuves installées sur le site, ce liquide contaminée est devenu un casse-tête ingérable.

Le 20 août, il a été annoncé qu’un réservoir cylindrique avait lentement laissé s’échapper 300 tonnes d’eau hautement radioactive. Pour la première fois depuis près de deux ans, ce problème a fait l’objet d’un classement sur l’échelle INES, barème qui évalue la gravité des accidents nucléaires ; il a été évalué au niveau 3 ("incident grave") sur 7 (voir ici la signification des différents niveaux).

De concert avec le gouvernement japonais, Tepco, l’exploitant de la centrale accidentée de Fukushima a promis des "mesures d’urgence radicales" pour venir à bout du grave problème d’eau contaminée. Tepco a également dû faire profil bas, reconnaissant n’avoir pas conservé de trace des inspections effectuées sur les réservoirs. Son vice-président a même lancé un appel à la communauté internationale. Mais quel crédit apporter à une firme qui, depuis des années, multiplie les mensonges ?

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