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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 10:26
Sept minutes. C'est le temps qu'il aura fallu au système de surveillance de la ville de Guiyang, dans la province du Ghizhou, en Chine, pour mettre la main sur un individu recherché sur la base d'une simple photo. 

 

Tel est le résultat de l'expérience menée par le correspondant de la BBC en Chine, John Sudworth, qui souhaitait mettre à l'épreuve ce qu'il décrit comme "le réseau le plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde". 

Avec la complicité des autorités locales, le journaliste s'est fait tirer le portrait dans un poste de police afin que son visage soit intégré à la base de données des habitants de la ville de Guiyang et enregistré comme individu suspect. Après quelques minutes de pérégrinations dans le centre-ville, il est rapidement identifié par l'une des nombreuses caméras intelligentes jalonnant les rues puis interpellé par plusieurs policiers. 

    

Plus de 170 millions de caméras en Chine

À l'instar des 3 millions de citoyens de Guiyang, les habitants des grandes villes du pays sont constamment sous l’œil des caméras de surveillance. La Chine a mis au point un système de surveillance redoutable fort de plus de 170 millions de caméras essaimées à travers le pays. 

400 millions de nouvelles caméras doivent venir compléter le réseau national d'ici trois ans. Certaines d'entre elles sont dotées d'un dispositif de reconnaissance faciale permettant d'identifier les passants avec une marge d'erreur infime. 

Désireuses de renforcer la sécurité sur le territoire, les autorités chinoises utilisent la reconnaissance faciale pour prévoir et prévenir les crimes. Les mouvements et les comportements des citoyens sont analysés et recoupés aux autres données accumulées par le pouvoir pour avertir rapidement les autorités en cas de signaux jugés suspects. 

La technologie est aussi utilisée pour conformer les citoyens à la norme. À Shangaï et Shenzhen, les visages des piétons traversant au rouge sont projetés sur des écrans géants aux coins des carrefours jusqu'à ce qu'ils s'acquittent d'une amende.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 11:26

Pour une personne qui n’a prétendument lu aucun livre de sa vie, Trump est parvenu à accomplir de nombreuses choses. Comment y parvient-il ? Que se passe-t-il dans son esprit ? 

« La guerre, c’est la paix » semble être au coeur de la stratégie de survie de Trump. La guerre représente la zone de confort de Trump.

Dès qu’il est entré en fonction, le président américain n’a pas manqué une occasion de menacer la paix globale. Il a provoqué l’Iran, il a enragé contre la Corée du Nord et maintenant il vise à contrarier les Palestiniens. La Corée du Nord, ostensiblement démunie, a agi de manière très efficace pour contrer l’agression américaine. Cela n’a pris que quelques mois aux ingénieurs de Kim Jong-un pour mettre à disposition des capacités balistiques susceptibles de réduire en cendres les villes américaines. La Corée du Nord est trop dangereuse pour Trump. En tant que super-puissance régionale, l’Iran ne représente également pas un ennemi idéal. Trump avait la nécessité de lancer une nouvelle bataille contre un ennemi nettement plus faible. Les Palestiniens remplissaient ce rôle à merveille.

La guerre en Palestine est synonyme de tranquillité d’esprit à Washington. Cela semble correspondre à la doctrine Trump. Mais les Palestiniens remplissent-ils ce rôle de manière idéale? Les commentateurs israéliens pensent que les dirigeants arabes et musulmans ne seront pas aux côtés de la Palestine. Le risque étant que les masses arabes et musulmanes réagissent de manière très différente. La situation pourrait bien devenir très volatile. Et la question cruciale que devraient se poser les Américains demain matin est la suivante : est-ce que « la guerre, c’est la paix » de Trump rend sa grandeur à l’Amérique? Ce n’est pas le cas. C’est simplement une tactique de survie de la part de Trump. Elle profite à Trump et à Trump seul.

Pour autant que je puisse en juger, Trump fait un excellent boulot pour anéantir ce qui reste de l’hégémonie mondiale américaine. En supposant que la planète puisse le supporter, laissons Trump encore un an en poste et le prestige et l’influence de l’Amérique seront réduits à néant. Certains pourront avancer que ce seul fait transforme Trump en une force positive au sein de la politique mondiale contemporaine.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 11:17

Dans un département du Nord déjà ravagé par le chômage après les délocalisations massives de l’industrie textile puis de l’automobile, ce sont désormais les travailleurs des services qui sont victimes de l’Union Européenne, de ses délocalisations et de son dumping social.

Ainsi, plus de 750 emplois sont menacés au sein des magasins de bricolage biens connus, Castorama et Brico Dépôt, dont plus de 250 au niveau de son siège de Templemars dans la banlieue lilloise. C’est que le groupe Kingfisher, propriétaire des magasins, a décidé de délocaliser ses services centraux à Cracovie en Pologne.

Au milieu de dizaines de délocalisations frappant chaque jour l’industrie en France, si celle-ci fait tant parler c’est aussi parce que pour la première fois une délocalisation massive concerne des cols blancs.

 

Les salariés du groupe expliquent clairement la situation :

 «C’est du dumping social, le groupe affiche sans vergogne sa volonté de faire des économies de main d’œuvre» explique à la rédaction de Libération Jean-Paul Gathier, syndicaliste FO.

Plus de 500 emplois d’experts comptables et de contrôleurs de gestion sont menacés à Castorama, et 250 pour l’enseigne sœur Brico Dépôt.

Le travail se fera désormais en Pologne, à Cracovie, pour permettre de gonfler les profits des capitalistes propriétaires du groupe en profitant de salaires bien moins élevés.

Le SMIC en France est de 1480 €, il est de 473 € en Pologne. En délocalisant 750 emplois, ce sont 9 millions d’euros chaque année dans les coffres du patron de Castorama / Brico Dépôt !

 

Faut-il rappeler que chaque année, avec le CICE (crédit d’impôts compétitivité emplois) censé permettre des créations d’emplois, en faisant rembourser par les travailleurs de France une partie du salaire que devraient payer les patrons à leurs salariés - une invention de Hollande/Macron lors du dernier quinquennat -, ce sont 30 millions d’euros dont Macron a directement fait cadeau aux patrons de Castorama / Brico Dépôt.

Soi-disant cette diminution des salaires devait permettre de créer un million d’emplois d’après le MEDEF. Le chômage a continué d’augmenter. Le scandale Castorama vient ici confirmer ce que dénonçaient les communistes du PRCF avant même que le CICE ne soit mis en place (lire ici) : il ne s’agit que d’un énorme cadeau payé par les travailleurs, fait aux ultra riches !

 

C’est par une vidéo que la directrice générale du Groupe, Véronique Laury, a courageusement osé annoncer que “pour maintenir la compétitivité de Kingfisher, elle voulait réduire les coûts ». Traduction : pour que les actionnaires puissent recevoir encore plus de dividendes, la direction de Kingfisher a décidé de mettre sur la paille des centaines de travailleurs et de réduire les salaires versés à ceux qui restent.

Car faut-il préciser que cette charrette de licenciements n’intervient pas à cause de difficultés économiques puisque le groupe est largement bénéficiaire. Au troisième trimestre 2017, le chiffre d’affaires du groupe était en hausse de 3% . Le groupe a versé un dividende de 10,4 £ par action sur l’exercice 2016-2017, soit un retour sur investissement de 3,15% par action ! Et le groupe dégage un bénéfice avant impôt de près de 750 millions de livres en 2017 c’est-à-dire près de 850 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 12,7 milliards d’euros. Cela signifie que chacun des 77 000 employés du groupe a en moyenne fait gagner plus de 11 000 € au groupe l’année dernière !

Faut-il ici rappeler que cette délocalisation et ses centaines de suppressions d’emplois ne seraient pas possibles sans les lois Macron, Loi travail et ordonnances Macron ? Kingfisher est bénéficiaire et n’aurait pas sans ces lois la possibilité de mener ces licenciements massifs.

Une vague de licenciements qui en annonce d’autres, puisque les syndicats expliquent que pour réduire les coûts et alors que l’ensemble des services supports des deux enseignes seront désormais communs et situés à distance en Pologne, les deux marques Castorama et Brico Dépôt vont sans aucun doute être rapprochées.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 11:08

Les Etats-Unis ont ajouté samedi un nouveau secteur, celui des migrants et réfugiés, à une longue liste de projets ou d’accords internationaux dont Donald Trump a décidé de retirer son pays au grand dam des partisans du multilatéralisme. «La mission américaine auprès de l’ONU a informé son secrétaire général que les Etats-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration», a annoncé dans un communiqué l’administration Trump.

 

La première année de présidence de Donald Trump a donc été marquée par plusieurs retraits spectaculaires d’accords internationaux ou de projets d’accords impliquant plusieurs pays du monde.

Au risque de l’isolement, les Etats-Unis, première puissance mondiale, sont devenus le seul pays à ne plus vouloir faire partie de l’Accord de Paris (2015) visant à limiter le réchauffement climatique de la planète. Washington a aussi décidé récemment de se retirer de l’Unesco, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, que Donald Trump juge peu favorable à Israël.

Dans un autre domaine, la lutte contre la prolifération nucléaire, le président américain ne reconnait plus que l’Iran respecte un accord international de 2015 visant à garantir le caractère pacifique de son programme atomique. Cette position est un premier pas vers une possible fin pour cet accord.

Le retrait américain du projet de Pacte mondial sur les migrations intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a multiplié en novembre les réunions sur la question migratoire. Après la crise des migrants et réfugiés cherchant à gagner l’Europe, le sujet a repris de l’acuité avec l’exode massive depuis août de Rohingyas de Birmanie vers le Bangladesh et des informations sur l’existence de marchés d’esclaves en Libye.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 10:52
Le Niger et les Etats-Unis ont signé cette semaine un accord (memorandum of understanding) autorisant l’armement des drones américains déployés dans le nord du pays, a annoncé le New York Times dans son édition d’hier.

 

Les Américains poussaient depuis plusieurs années pour que les drones soient armés, mais c’est finalement l’embuscade de Tongo Tongo, dans laquelle quatre membres de forces spéciales ont trouvé la mort le 4 octobre dernier, qui aurait permis de débloquer la situation. Officiellement 800 soldats américains sont déployés sur le terrain, mais leur nombre pourrait donc augmenter, le Niger devenant le deuxième pays d’Afrique d’où les Américains pourront lancer des attaques avec des drones après Djibouti. Le New York Times évoque des centaines d’hommes en plus.

Depuis quelques jours, les autorités nigériennes étaient d’accord, il ne manquait qu’une signature. C’est désormais chose faite. Le Pentagone va pouvoir armer ses drones au Niger. Aujourd’hui ils sont basés à Niamey, mais les Américains construisent une base plus discrète dans le Nord, à Agadez. Elle devrait être opérationnelle en 2018, mais les travaux ont pris du retard. Dès que cette base sera en mesure de les accueillir, ces drones feront mouvement pour intervenir dans les zones grises du nord Niger et du sud de la Libye. Quelque 500 soldats américains seraient alors déployés à Agadez où les travaux d’aménagement (d’une valeur de quelque 100 millions de dollars) ont pris du retard, selon des sources US.

L’armée américaine emploie généralement entre trois et six drones depuis l’aéroport de Niamey, en fonction des besoins. Essentiellement des Reaper, mais par le passé des Predator ont également été aperçus à l’occasion d’exercices régionaux. «L’armement des drones, c’est une option que nous avons prise avant même que nous connaissions le drame de Tongo Tongo», a déclaré le ministre de la Défense du Niger, Kalla Moutari, sur la radio d’Etat.

En octobre 2015, le Niger et les Etats-Unis ont signé un accord militaire sur «la sécurité et la bonne gouvernance» qui prévoit que les deux pays s’engagent à travailler ensemble sur la lutte contre le terrorisme.

Présents également à Niamey, les Français aussi utilisent des Reaper, mais eux doivent être modifiés pour emporter de l’armement. Quoi qu’il en soit, la France a fait part aussi de sa décision d’armer ses drones à partir de 2019.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 10:45
Vladimiro Giacchè est un économiste italien, actuellement président du Centre de recherche européenne de Rome. Fin connaisseur de l’Europe et de l’Allemagne, il est l’auteur d’un ouvrage original et riche sur la réunification allemande, Le second Anschluss – l’annexion de la RDA(édition Delga, 2015). Alors que l’Allemagne vient de voter dans le cadre d’élections législatives dont les résultats fragilisent Angela Merkel et quelques jours après le vingt-septième anniversaire de l’unité du pays, il a bien voulu répondre aux questions de L’arène nue.

[Cet entretien a été traduit de l’italien par une fine équipe composée de Luca Di Gregorio, Gilles Tournier et Paul Moesch : un grand merci.]

 

 

Les résultats des élections législatives en Allemagne ont révélé de profondes divergences entre l’Ouest et l’Est du pays. Dans l’ex-RDA, le parti AfD fait 21,5 %, et est arrivé second. Die Linke y a réalisé ses meilleurs score (16 % contre 9 % au niveau national). J’imagine que vous n’en être guère surpris. Comment l’expliquez-vous ?

 

Aucune surprise, en effet. C’est la conséquence d’un pays qui reste toujours divisé vingt-sept ans après son unification, en même temps que d’un accroissement des inégalités sociales ces dernières années. Un citoyen qui vit en Allemagne de l’Est a deux fois plus de chances d’être chômeur que s’il vivait à l’Ouest. Et lorsqu’il travaille, il perçoit un salaire inférieur de 25 % à ce que perçoit un travailleur de l’Ouest.

Cela n’a pas grand chose à voir avec l’incapacité supposée des Allemands de l’Est à travailler (car oui, cet argument a parfois été avancé). C’est au contraire lié aux modalités de l’unification allemande. C’est lié au fait qu’à la nécessité de réaliser rapidement l’unité politique, qu’à la nécessité idéologique de supprimer complètement la RDA, ont été sacrifiées des exigences économiques élémentaires, en particulier celle de sauvegarder autant que possible l’industrie et les emplois des citoyens de l’Est. On a pratiqué la politique de la tabula rasa, en établissant le taux de change à un contre un entre le mark de l’Ouest et le mark de l’Est. Ce faisant, on a mis l’industrie de la RDA hors-jeu. Par ailleurs, l’ensemble du patrimoine industriel de l’ex-RDA a été confié à une société fiduciaire, la Treuhandanstalt, qui l’a liquidé, créant instantanément des millions de chômeurs. Il est beaucoup plus facile de fermer une industrie que de la reconstruire. Mais depuis, on s’est hélas rendu compte que lorsqu’on désindustrialise un pays (la désindustrialisation de la RDA n’a aucun autre exemple en Europe en période de paix) les conséquences peuvent durer des décennies, sinon des siècles. Le «Financial Times Deutschland» du 18 juin 2008 affirmait d’ailleurs que pour aligner complètement les revenus des deux parties de l’Allemagne, il faudrait 320 ans…

Le plus ridicule est que l’unification de l’Allemagne nous est présentée aujourd’hui comme une réussite opposable, par exemple, au destin du Mezzogiorno italien. La vérité, c’est que de tous les pays ex-socialistes d’Europe orientale, les territoires de l’Allemagne de l’Est sont ceux qui, en valeur absolue, ont connu le moins de croissance ces 27 dernières années. Il est dès lors normal que les citoyens qui vivent dans ces territoires se sentent abandonnés par la politique, et qu’ils expriment leur protestation par le vote. D’autant que comme on le sait, le pourcentage de pauvres (et de travailleurs pauvres – les working poors) en Allemagne a augmenté partout ces dernières années, et pas seulement à l’Est. C’est aussi le résultat du fameux « Agenda 2010 » de Schröder que Macron, à ce qu’il semble, veut aujourd’hui reproduire en France.

 

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 10:41

Où sont passés les droits démocratiques des Honduriens qui ont voté aux élections présidentielles du 26 novembre ? Le pays est actuellement aux mains de ses forces armées. Les observateurs des droits de l’homme qui se trouvent sur place dénoncent les assassinats, disparitions et nombreux innocents blessés provoqués par la brutale répression militaire et policière.

Les premiers résultats publiés par le Tribunal Électoral lundi 27 novembre accordaient une nette différence en faveur du candidat de l’opposition Salvador Nasralla. Ensuite, il y a eu un deuxième décompte qui inversait radicalement la tendance, plaçant comme vainqueur l’ancien président Juan Orlando Hernandez. Face aux a protestations de fraude, le Tribunal a décidé de suspendre la publication finale des résultats. Les deux principaux candidats ont alors appelé leurs électeurs à défendre la victoire dans la rue.

Mais les jours suivants, Nasralla a dénoncé que les protestations de l’opposition ont été infiltrées par des éléments externes, transmettant ainsi l’image d’un pays plongé dans le chaos. Le prétexte parfait pour que le ministre Jorge Ramon Hernandez annonce la suspension des garanties constitutionnelles la nuit du vendredi au samedi, pour une durée de 10 jours. Or, comme l’ont signalé des experts en droit constitutionnel, ce décret pouvait être approuvé uniquement par le président réuni en conseil de ministres.

Le couvre-feu empêche strictement la population de sortir dans la rue de 18h à 06h. Très tôt, les images des premiers morts ont commencé à être relayées sur les réseaux sociaux. Mais cela n’empêche pas certains de dormir…

 
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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 10:37
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblées samedi soir dans le centre de Tel-Aviv pour protester contre ce qu'ils dénoncent comme la corruption du gouvernement, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les manifestants, qui avaient intitulé leur rassemblement «la marche de la honte», ont envahi le large boulevard Rothschild, dans un des quartiers huppés de Tel-Aviv, pour dénoncer la corruption du gouvernement et les lenteurs présumées des enquêtes en cours contre le Premier ministre Benyamin Néthanyahou.

Le rassemblement était organisé par les responsables des manifestations de protestation hebdomadaires devant la résidence du procureur général d'Israël, Avishai Mandelblit, contre la lenteur présumée de ces enquêtes.

M. Netanyahu est visé par deux enquêtes, l'une sur des cadeaux qu'il aurait indûment reçus de riches personnalités, et l'autre sur un accord secret qu'il aurait tenté de conclure avec un quotidien populaire pour une couverture favorable.

Le nom de son avocat personnel et d'un ancien chef de bureau apparaissent par ailleurs dans une affaire de corruption présumée liée à l'achat de trois sous-marins allemands.

«Honte», «Bibi rentre chez toi», ont scandé les manifestants, appelant M. Netanyahu par son surnom.

Le procureur général Avishai Mandelblit était également la cible de leurs slogans.

Michal, une habitante de Tel-Aviv qui préférait garder l'anonymat, manifestait à Tel-Aviv après avoir participé régulièrement aux manifestations devant la résidence du procureur général.

«Bibi et le gouvernement détruisent le pays. Il y en a assez de la corruption», a-t-elle déclaré à l'AFP.

Le leader de l'opposition travailliste, Isaac Herzog, a montré son soutien aux manifestants via sa page Facebook : «la frustration (...) vient du sentiment d'injustice, de la révulsion face à la corruption, et à l'objection morale à une loi faite sur mesure pour une personne», a-t-il écrit.

Le Parlement israélien va examiner lundi en deuxième et troisième lectures un projet de loi qui est vu par les détracteurs de M. Netanyahu comme un moyen de le tirer d'affaire dans Les enquêtes dont il fait l'objet.

Selon l'initiateur du projet de loi, David Amsalem, du parti Likoud de M. Netanyahu, cette loi ne vise qu'à protéger les droits et la réputation des suspects.

 

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 10:00

 

Tuez proprement votre mari (fiche n°1)

 

 

Il est bien normal que mon petit opuscule respecte les droits de l’homme et la parité en particulier. Voici donc la première méthode pour vous débarrasser de votre époux légitime, que vous aviez choisi un peu vite, et qui ne présente que des inconvénients.

 

Choisissez avec soin votre date. Je propose une veille de fête, par exemple le 24 décembre. Votre mari a décidé de partir à Saint Août, on lui a dit qu’il y avait de la volaille, et comme il n’est pas bien finaud, il a cru qu’il s’agissait de femmes vénales (il ne connaît pas cette expression, il dit des « putes ». De toute façon, il ne vous dira rien du tout, alors fermons la parenthèse).

 Vous en profiterez pour louer un marteau piqueur et acheter un sac de ciment rapide. Ces achats seront effectués à Romorantin (41) puisque vous habitez Ste Aoustrille (36100).

De retour à la maison, vous creuserez un trou de trois mètres de profondeur environ, à l’entrée du salon. Vous ne sortirez pas les gravats de votre petit pavillon. Vous les descendrez au sous-sol. Ensuite, c’est tout simple : vous cimentez les parois de l’excavation (il ne connaît pas ce mot-là, mais ça n’a pas d’importance, fermons donc la parenthèse). Au bout d’une demi-heure, tout est prêt !

Alors vous téléphonez à votre époux. Bien entendu, il est occupé avec ses volailles, il a fermé son téléphone portable. Il boit, également, beaucoup. Il remonte enfin dans sa voiture, et le voilà qui s’arrête devant le gentil pavillon où l’attend sa petite femme.

Le con ! Il ne sait pas ce qui l’attend, lui, en réalité. Il n’a pas la démarche assurée, il voit double, il ignore où il est exactement. Il trouve cependant l’entrée du salon et il commet alors  l’imprudence de ne pas regarder où il pose les pieds.

Maintenant il est étalé raide sur le ciment rapide. Vous attendez une bonne heure avant de prévenir les pompiers.

Ils arrivent deux heures plus tard. Encore une heure et voici la gendarmerie. Le chef des gendarmes vous trouve en larmes, et il est très attentif à vos explications :

« -J’étais partie au marché de Noël à Levroux, et un voyou s’est introduit dans ma maison…voyez ce qu’il a fait ! Maintenant, je n’ai plus de mari et j’ai un trou dans mon salon.. »

Il vous croira parce qu’après tout votre explication est plausible (votre mari ne comprendrait pas ce mot, mais il est mort et on s’en fout, fermons encore la parenthèse).

 

Il est évident que les magistrats ne mettront pas en doute la vérité de votre récit.

En prime vous pourrez essayer d’obtenir une pension de veuve de guerre. Mais attention, il faudra écrire « veuve de guère », ce qui insistera sur le fait que vous êtes veuve depuis peu de temps. (Votre mari ne comprendrait pas, mais j’en ai marre, à force, d’ouvrir et de fermer toutes ces parenthèses !)

 

En principe ça passe, les gens ne connaissent plus l’orthographe, aujourd’hui.

 

Rolland Hénault (2007)

 
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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 09:51

La mairie de Paris organise, le 15 décembre, une journée contre la « grossophobie ».

Hélène Bidard, l’adjointe au maire qui est à l’initiative de cette manifestation, explique : « Moi, j’ai envie de travailler sur la question de la discrimination sur le critère à l’apparence physique. »

Au même moment, pour lutter contre les mauvaises conditions de travail, la firme Snickers fournit un algorithme permettant d’éviter les effets de la faim sur l’humeur. Selon sa publicité américaine, la faim provoque l’irascibilité, la colère et, par conséquent, nuit aux relations et à la performance professionnelle : « Vous n’êtes pas vous-même quand vous avez faim. » Dans sa grande générosité, elle offre aux consommateurs des tarifs réduits pour leurs commandes passées à l’heure où, selon son algorithme et les données personnelles du client, celui-ci est le plus exposé à se mettre en colère (angry) parce qu’il a faim (hungry).

Admirable conjonction, une fois de plus, de l’idéologie « anti-discrimination » et du capitalisme le plus caricatural.

Ainsi la mairie de Paris va organiser un défilé de mannequins très bien en chair et inviter une militante américaine, Jes Baker, qui appelle à « libérer son corps » obèse, à « positiver »… 

Minimiser ainsi la gravité du surpoids est carrément criminel.

Non, Hélène Bidard, l’excès de poids n’est pas une « apparence physique », il est un état de mauvaise santé. Si vous voulez aider les « gros », la première chose à faire est de ne pas leur infliger un coup de plus en niant leur problème.

Si vous voulez lutter contre les discriminations, il faut d’abord savoir ce qui en est et ce qui n’en est pas. Distinguer entre les personnes, estimer différemment leur capacité à travailler, faire payer différemment certains biens ou services, selon leur état de santé et leur volume physique, n’est pas une discrimination abusive mais une évaluation réaliste.

Par ailleurs, certes, « les grosses » personnes sont victimes de méchancetés et de jugements infondés. Mais elles sont surtout victimes de politiques favorisant l’hyper-consommation.

 

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