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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 09:13

À l'instar de 1500 prisonniers palestiniens le mois dernier, Salah Hamouri avait cessé de s'alimenter en 2011. Cet ex-détenu témoigne sur ses conditions de détention, qui l'avaient poussé à cette ultime forme de contestation.

 

« Psychologiquement, c'est beaucoup trop pour un seul homme », résume Salah Hamouri au sujet de son emprisonnement. Incarcéré dans les prisons israéliennes de 2005 à décembre 2011, ce Franco-Palestinien ne connaît que trop bien les conditions de détention que dénonçait une grande partie de la population palestinienne le mois dernier. Pendant 41 jours, près de 1 500 prisonniers ont fait la grève de la faim, afin de forcer une évolution de leur situation carcérale et d'alerter une nouvelle fois la communauté internationale sur les traitements infligés aux détenus palestiniens en Israël. Un mouvement lancé par Marwan Barghouti, un leader régulièrement désigné par ses défenseurs comme le « Mandela palestinien ». Pour L'Orient-Le Jour, Salah Hamouri revient sur ses années passées en prison, et détaille les circonstances pénitentiaires qui l'avaient, lui aussi, poussé à une grève de la faim en 2011.

Arrêté au check-point de Qalqiliya il y a maintenant douze ans, Salah Hamouri décrit son début de détention comme un déchaînement de « torture psychologique permanent ». « Tout a commencé quand ils m'ont demandé de sortir de ma voiture, m'ont menotté en me mettant un chiffon blanc sur les yeux et m'ont mis à terre pendant près d'une heure et demie, le temps que l'armée vienne me chercher », raconte le jeune homme. De là, il est transféré dans un centre d'arrestation, où il est alors interrogé pendant près de 56 jours. Placé à l'isolement dans une cellule de 2 mètres de large pour 3 mètres de long, Salah Hamouri n'a, durant cette période, aucun droit de visite, ni de la Croix-Rouge ni même de son avocat.

« Lors des interrogatoires, on peut passer entre 20 et 22 heures attaché à une chaise, sans même pouvoir dormir », raconte-t-il. Légalement, cette période intensive est appelée « détention administrative ». Cette procédure juridique, appliquée par l'armée israélienne, peut se prolonger sur une durée de six mois, renouvelable sans que le détenu n'ait droit à un procès. Une détention arbitraire qu'Israël justifie en évoquant la nécessité de prévenir une potentielle menace à la sécurité du pays. Au terme de celle-ci, les captifs sont alors jugés devant des tribunaux militaires, dont la procédure peut parfois durer des années. « C'est la même chose qu'un tribunal normal, sauf que le procureur et le juge sont issus de l'armée, que les civils jugés ne sont que des Palestiniens, et qu'on ne peut pas voir son avocat », raconte le Franco-Palestinien.

La même chose, donc, ou presque. Car le droit à la défense ne semble pas être une priorité dans la « seule démocratie au Moyen-Orient ». Au terme des trois mois passés dans ce premier centre de détention, le jeune homme est transféré dans la prison de Beer Sheva, où il restera sans jugement pendant près de trois ans. Au cours de cette période, les avocats sont autorisés à rendre visite aux prisonniers, sous réserve que la prison où ils se trouvent ne soit pas trop éloignée. « Quand on est détenu à Beer Sheva, on est à l'autre bout du monde, alors les avocats n'y viennent pas souvent », explique M. Hamouri, avant d'ajouter : « La défense dépend de la localisation de la prison. »

 « Bus de torture »

En avril 2008, il est finalement condamné à sept ans d'emprisonnement. Deux chefs d'accusation sont à l'époque retenus contre lui : appartenance au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et intention de participer à l'assassinat du rabin Ovadia Yosef.

Au cours de ces années d'incarcération, l'ancien prisonnier passera par une dizaine de centres pénitentiaires différents. Pour lui, les conditions des transferts qui entrecoupent ces réintégrations visent à humilier un peu plus encore les prisonniers. « En Israël, on est transféré dans des bus de torture : les sièges, le toit, le sol, tout est en métal ; ce qui veut dire que l'été comme l'hiver, la température est insupportable », explique-t-il. Salah raconte que les prisonniers peuvent passer plus de dix heures enfermés dans ces convois, sans même pouvoir assouvir leurs besoins primaires.

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 10:42

Ariane Chemin, grand reporter au Monde, celle qui "privilégie l’humain sur le politique" dans ses portraits d’hommes politiques, a été mise à l’honneur dans la Revue de presse de France Inter vendredi 26 mai 2017 suite à son article dans le supplément du Monde.

Le Système commence donc à tirer à boulets rouges sur Mélenchon et son parti, après l’avoir favorisé pendant la campagne du 1er tour des présidentielles. 

À cela une simple raison : Mélenchon était utile contre Marine Le Pen, il devient dangereux pour les législatives. Car les présidentielles ne rapportent rien à un parti, sinon des dettes. Il faut être vainqueur ou rien. En revanche, les législatives, c’est le trésor de guerre : salaires de députés, budgets y afférents, implantation locale, embauche de militants... C’est pourquoi on dit que les législatives sont plus importantes que les présidentielles. Et la France insoumise compte bien faire fructifier ses 19% au niveau local, surtout dans les grandes villes qui ont placé le candidat dans de bonnes dispositions pour une triangulaire ou une quadrangulaire : Marseille, Lille, Toulouse (où il passe devant le PS qui perd 24 points), Montpellier, dans laquelle il a fait 31,46%.

L’enquête d’Ariane Chemin est là pour dévaloriser et Mélenchon et son mouvement. On a eu un aperçu de cette campagne anti-FI avec le retournement de l’humoriste Guillaume Meurice, qui a ridiculisé les militants FI d’un meeting d’Alexis Corbière. C’était le 23 mai à Montreuil dans le 93. Un revirement étonnant de la part d’un gauchiste ouvertement mélenchonniste... avant les législatives. Un extrait bien choisi de l’article d’Ariane Chemin a donc été lu à l’antenne, la partie perfide sur l’enterrement de Delapierre, l’ex-alter ego de Mélenchon décédé en 2015. Depuis, les réactions se sont multipliées…

 

Lire : http://www.reveilcommuniste.fr/2017/05/quand-le-monde-crache-sur-la-tombe-de-francois-delapierre-modele-de-lettre-de-demande-d-excuse-a-envoyer-au-torchon-officiel-de-la-b

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 10:39

Des salariés bousculés par les réorganisations qui disent ne plus trouver "leur place", des "pressions managériales" pointées du doigt par les syndicats après plusieurs suicides : la cote d'alerte est-elle atteinte à la SNCF, qui revendique pourtant une démarche modèle depuis plusieurs années ?

En avril, la CGT-cheminots posait la question : "Y a-t-il un syndrome SNCF ?" comparable à la souffrance des salariés de France Telecom et à la série de suicides de 2008-2009. Le premier syndicat de la SNCF y voit des "ressemblances frappantes".

Si toutes ne font pas le parallèle, les quatre organisations représentatives (CGT, Unsa, SUD, CFDT) ont demandé ensemble mi-avril une "table ronde sur les risques psychosociaux".

Selon les organisations du personnel, le malaise monte depuis plusieurs années. Indicateur symptomatique, les arrêts maladie ont augmenté de 8% entre 2008 et 2015, quand les effectifs diminuaient de 6%.

Et le premier trimestre 2017 a été marqué "par un nombre exceptionnel de drames", accidents graves du travail ou suicides, soulignent-elles.

Au moins six suicides pouvant avoir un lien avec le travail ont été recensés sur les trois premiers mois par SUD-rail, dont celui d'un de ses délégués à Saint-Lazare.

Les syndicats pointent eux aussi une montée des "inquiétudes": les cheminots se demandent si "demain, ils vont changer de métier" ou devront "aller travailler dans une filiale", rapporte un délégué CGT.

Mais ils imputent également le mal-être ambiant à une "dégradation des conditions de travail" déjà palpable, conséquence de la suppression de 100.000 postes depuis le début des années 80 et des "réorganisations incessantes" pour gagner en productivité.

Près de 27.000 salariés ont vécu un changement d'organisation du travail en 2015, indique le bilan social.

La plupart ont pour effet de "casser les collectifs de travail" et d'accroître "polyvalence et mobilité", déplore le porte-parole de la CGT.

Une réorganisation en cours dans les gares d'Ile-de-France, baptisée "petits collectifs" est particulièrement pointée du doigt. En février, la psychologue du travail Françoise François a alerté le PDG sur le "risque de danger grave et imminent" pesant sur les agents concernés. Elle a reçu depuis novembre une trentaine de salariés.

La nouvelle organisation, dont l'objet affiché est de "recréer de l'humain" en augmentant le nombre de managers de terrain, est source de tensions autour des notations et plannings, confiés à des "petits chefs", qui pour certains ont "à peine trois ans d'expérience", témoigne Sophia Brinis, agent de réserve à Saint-Lazare en arrêt maladie depuis janvier.

Entrée à la SNCF à 22 ans, il y a 10 ans, elle en est à son "7e chef" et affirme aujourd'hui se sentir "infantilisée" dans la nouvelle organisation. "Je n'ai plus ma place", dit la jeune femme, certaine d'avoir développé un "syndrome anxio-dépressif à cause de la SNCF". Elle en veut beaucoup à la médecine du travail, qui "vous fait culpabiliser" sur votre absence.

Autre situation de souffrance, celle des agents du réseau qui voient leur tâches confiées à des sous-traitants. "On leur dit « tu es cher, tu es nul ». Pour des gens attachés à leur métier, c'est très difficile", raconte un délégué SUD Rail.

A la maintenance, poursuit-il, les interventions "ont été fragmentées pour augmenter la rotation des trains" et "un mécanicien se fait engueuler s'il change une plaquette de frein usée sur un train rentré pour un contrôle des WC ».

 

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 10:24

Le pays du Cèdre ne diffusera pas dans ses salles le blockbuster américain "Wonder Woman" parce que son actrice star, qui joue la guerrière amazone, est israélienne. Cette décision annoncée par le ministère de l'Intérieur se fonde sur une décision du bureau de boycottage d'Israël, relevant de la Ligue arabe.

En une nuit, toutes les affiches ont été retirées des rues du Liban. Le film aurait dû y sortir ce jeudi 1er juin. Chargé du boycottage de tous les produits israéliens, le ministère libanais de l'Économie et du Commerce avait recommandé dans un communiqué à la Sûreté générale, d'empêcher la projection du film. Le ministère de l'Intérieur a finalement décidé d'interdire la superproduction "Wonder Woman", en raison de la nationalité israélienne de Gal Gadot, l'actrice incarnant la super-héroïne à l'écran.

Cette interdiction a été saluée par un groupe de pression anti-israélien Campaign to boycott supporters of Israel in Lebanon, qui a lancé une campagne sur les réseaux sociaux, appelant les pays arabes à interdire cette production. «Félicitations à toutes les personnes dignes au Liban, vive le boycott, vive la résistance», a écrit le promoteur de cette campagne Samah Idriss sur sa page Facebook, ajoutant que cette interdiction avait «porté un coup à la normalisation» avec Israël.

En 2014, l'actrice incarnant Wonder Woman avait déjà défendu sur Facebook l'offensive meurtrière israélienne contre la bande de Gaza. Née à Rosh HaAyin, non loin de Tel-Aviv, Gal Gadot avait effectué un service militaire de deux ans et elle était instructrice au combat pour les jeunes recrues de l'armée israélienne.

 

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 10:16

La nuit dernière, le système impérial vient de perdre son âme damnée à lui. Brzezinski n'est plus, décédé à l'âge de 89 ans. A la suite de Mackinder et Spykman, et avant les néo-conservateurs auxquels il a légué ses préceptes, il aura été côté américain l'un des principaux architectes du Grand jeu énergético-eurasiatique.

Cofondateur avec le groupe Bilderberg, David Rockfeller et Henry Kissinger de la Trilatérale, organisation soutenant l'idée d'une gouvernance globale (ce que d'aucuns nomment Nouvel ordre mondial), il fut ensuite le Conseiller à la sécurité nationale de Carter. En tant que tel, il a été un artisan majeur de la politique étrangère de Washington, soutenant une politique plus agressive vis-à-vis de l'URSS – en rupture avec la Détente antérieure – qui mettait l'accent sur le réarmement des États-Unis. Rappelons l’un de ses préceptes :

 

« Pour les Etats-Unis, le principal but géopolitique est l'Eurasie ... La primauté mondiale et l'hégémonie des Etats-Unis dépend directement du temps qu'ils mettront à imposer leur domination sur le continent eurasiatique. »

 

On peut tirer la chasse d’eau.

 

Sources :

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/l-eminence-grise.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

https://francais.rt.com/international/38947-10-citations-plus-marquantes-zbigniew-brzezinski

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 10:01

La Suède est en train d’éradiquer littéralement l’utilisation des pièces et des billets de banque qui sont en train de disparaître pour laisser place aux paiements électroniques ou dématérialisés. A terme, le cash disparaîtra de la circulation et ne sera plus… monnaie courante. Dans le pays, les transactions avec de l’argent liquide ne représentent plus que 2% du volume total des échanges financiers, rappelle RTL. Une proportion qui a été divisée par deux depuis 2012. Conséquence : les gens n’ont plus de porte-monnaie.

Pour remplacer les pièces et les billets, la Suède privilégie les cartes de crédit et les téléphones mobiles. Les marchands de légumes, qui vendent au détail pour des marchandises de quelques euros, s’y sont déjà mis. Les clients composent le numéro du paysan qui est généralement affiché au-dessus de la balance, et effectuent un virement instantané. Certains commerçants ont déjà commencé à refuser l’argent liquide, même des petites sommes pour des raisons de sécurité.

Dans les temples, le paiement avec le système Swich, inventé par les banques suédoises et qui permet des virements instantanés entre comptes et sans frais, est désormais la règle pour récolter l’argent de la quête. Même les musiciens dans le métro de Stockholm affichent leur numéro pour recueillir les dons des passants. La Suède, qui est peuplée de dix millions d’habitants, compte 5,5 millions de comptes de ce type.

La fraude fiscale a quasiment disparu du paysage en Suède grâce à ce nouveau système, tout comme les attaques armées de banques, qui n’ont plus d’argent liquide. Selon la police, la criminalité a changé de nature. Elle est désormais le fait de trafiquants piratant les systèmes.

La Suède est l’un des pays les plus connectés au monde. C’est dans ce royaume scandinave qu’a été inventé le premier billet de banque au 17e siècle. Mais cette révolution sonne aussi la fin de la confidentialité. En effet, tous les paiements seront traçables et consignés dans le système informatique mondial.

 

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 09:57

La nouvelle vidéo révélée ce jour par l’association L214 dans un élevage de poules en cage rappelle l’importance de la prise en compte du bien-être des animaux quel que soit le mode de commercialisation des œufs (œufs coquilles ou produits transformés).

Outre les problèmes sanitaires particulièrement alarmants dans cet élevage, la vidéo diffusée ce mardi 30 mai 2017 montre la triste réalité des conditions d’élevage en cage, un mode d’élevage qui concerne encore malheureusement 68% des poules pondeuses en France. 

Dans ce système d’élevage, les animaux sont détenus dans des densités très élevées, pouvant atteindre jusqu’à 13 poules/m² (contre 6 en bio). En élevage en cage, les poules ne peuvent exprimer leurs besoins et comportements les plus élémentaires, à savoir courir, gratter le sol ou prendre des bains de soleil.

Un système cruel refusé par une majorité de consommateurs français : ils sont 90% à se prononcer pour l’interdiction de l’élevage des poules pondeuses en cage. Face à ce constat, un nombre important d’acteurs de l’hôtellerie, de la restauration collective, de l’agro-alimentaire et de la grande distribution se sont engagés à mettre un terme à la commercialisation d’œufs provenant de poules élevées en cages.

Cependant, ces engagements concernent encore trop rarement les produits transformés contenant des œufs tels que les pâtes, les gâteaux ou les sauces. Seuls quelques acteurs, comme la biscuiterie Saint-Michel, Mars et Gü, Amora ou encore Michel & Augustin ont déjà supprimé les œufs de batterie de leurs produits. D’autres en ont pris l’engagement à horizon plus ou moins lointain : ainsi, le fabricant de pâtes Giovanni Rana s’est engagé à cesser l’utilisation d’œufs de batterie d’ici juin 2017, et Barilla a pris le même engagement à horizon 2020.

L’association Welfarm appelle les consommateurs à privilégier les œufs de poules élevées en plein air (code 0 ou 1) ainsi que les produits transformés affichant la mention «contient des œufs plein air, Label Rouge ou bio ».

 

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 09:47

L'explosion d'une lettre piégée dans sa voiture a «sérieusement» blessé l'ancien Premier ministre grec Lucas Papademos ainsi que son chauffeur, à Athènes jeudi. Le ministre de la Communication, Nikos Papas s'est dit «choqué» auprès de la télévision d'Etat. «Je veux condamner cet acte haineux» a-t-il déclaré. 

Agé de 69 ans, Lucas Papademos subissait en fin d'après-midi une opération chirurgicale pour des blessures à l'abdomen et aux jambes dans un hôpital de la capitale, selon l'agence de presse nationale ANA. La télévision d'Etat ERT avait indiqué un peu plus tôt qu'il souffrait également de troubles respiratoires mais que ses jours n'étaient pas en danger. Selon cette même source, l'ancien Premier ministre lisait son courrier dans son véhicule blindé quand une lettre a explosé. 

Lucas Papademos a occupé le poste de Premier ministre de novembre 2011 à mai 2012, au plus fort de la crise financière grecque. Il a aussi été vice-président de la Banque centrale européenne de 2002 à 2010 ainsi que gouverneur de la Banque de Grèce (1994-2002). En début de soirée jeudi, l'attaque n'avait pas été revendiquée. 

En mars dernier, des colis piégés avaient été envoyés depuis Athènes au ministère allemand des Finances à Berlin et au bureau du FMI à Paris. La Conspiration des Cellules de feu, un groupe anarchiste, avait revendiqué l'envoi de Berlin.

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 09:28

 

 

Monsieur le Président,

 

Nous, écrivains russes soussignés, nous vous demandons de faire preuve de miséricorde. Depuis plus de 23 ans, le citoyen vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez est en détention ; sa santé s’est dégradée, mais il garde l’espoir d’une libération. Une grande partie de ces années il les a passées en régime d’isolement, ce qui peut être considéré comme une forme de torture, et la torture, comme vous le savez, est interdite en France.

D’ailleurs son arrestation en 1994 au Soudan pose de nombreuses questions, car il n'y avait pas de procédure d'extradition prévue par la loi. Il s’agissait de l’enlèvement d'un citoyen d'un État étranger, en dehors du territoire français, grâce à la collusion d’intérêts de services d’autres pays encore ; tout cela n’est pas à l’honneur de la France qui, pour le monde entier, est un modèle de respect du droit.

Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos ou le Chacal est un révolutionnaire du XXe siècle et par ses hauts faits, il  est sur un pied d'égalité avec ces figures héroïques que sont à jamais Ernesto Che Guevara, Nelson Mandela et Douglas Bravo. En tant que soldat de la révolution, il a agi sur aux côtés du bloc de l'Est et de l'Union soviétique, tout en restant une personne indépendante.

L'arrestation de Ramirez Sanchez en 1994 devrait être interprétée comme un écho de la guerre froide, quand le monde était divisé en deux camps. Aujourd'hui, la nécessité de punir un homme pour avoir lutté contre des organisations politiques qui n’existent plus ne se justifie pas. Nous, les écrivains soussignés, croyons que 23 ans de détention constituent une peine suffisante.

Monsieur le Président, nous tenons à vous rappeler que la France est considérée comme la patrie de l'humanisme et de la miséricorde. Aujourd’hui, vous avez une chance unique de montrer au monde – tant aux amis qu’aux ennemis de votre pays - que la France est capable de pardonner. Pour cette raison, nous vous demandons de gracier Ilich Ramirez Sanchez dit Carlos le Chacal avec le droit de quitter la France pour se rendre soit dans la Fédération de Russie, soit au Venezuela soit dans d'autres pays qui sont prêts à l'accueillir.

 

 

Aleksandr Prohanov

Igor Molotov

Allemand Sadulaev

Israel Shamir

Andrew Rudalev

Sergey Petrov

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 09:19

Nous apprenions lundi 5 mai qu’un (presque) inconnu, Édouard Philippe, avait été nommé Premier ministre par le président intronisé la veille.

Le premier nous a été présenté comme le « poulain » d’un ancien premier ministre ultra libéral, condamné à 14 mois de prison avec sursis, actuel maire de Bordeaux, j’ai nommé Alain Juppé.

Le second, à qui les parrains ne manquent pas, a été secrétaire général adjoint du cabinet de François l’« ennemi de la finance » Hollande avant d’être son ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.

Qu’y a-t-il de commun entre ses quatre personnes ?

Certainement énormément, mais un élément, oublié par nos médias, devrait attirer l’attention – en ces temps où l’ingérence de la Russie poutinienne dans nos élections n’a de cesse d’être dénoncée. Alain Juppé, François Hollande, Édouard Philippe et Emmanuel Macron ont tous les quatre étaient sélectionnés comme Young Leaders de la French American Foundation, respectivement en 1982, 1996, 2012 et 2012.

Qu’est-ce qu’un Young Leaders ?

Consultons pour le savoir la page en français (oui, il y en a une ! une fois qu’on a cliqué sur le bon onglet) de la fondation :

Créé en 1981, le programme Young Leaders est le programme phare de la French-American Foundation et continue de jouer un rôle clé dans l’approfondissement de la coopération entre la France et les États-Unis. Il rassemble aujourd’hui 400 dirigeants issus du monde de l’entreprise, de la haute fonction publique, de l’armée, des médias et de la recherche. Chaque année, vingt français et américains âgés de 30 à 40 ans et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-américaines, sont sélectionnés par un jury en France et aux États-Unis. Les candidats retenus participent à deux séminaires de cinq jours chacun, sur deux années consécutives – alternativement en France et aux États-Unis – afin d’échanger sur des sujets d’intérêts communs aux deux pays et tisser des liens d’amitié durable.

Pour finir, nous devons bien constater que la promotion 2012 des Youngs Leaders nous a fourni d’éminents « marcheurs », puisqu’en plus de E. Macron et d’E. Philippe, le mathématicien Cédric Villani, chantre comme par hasard du tout-anglais, en était…

 

La liste des Young Leaders :

 

PS :

    •    François Hollande (1996, président de la République française)

    •    Emmanuel Macron (2012, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique)

    •    Arnaud Montebourg (2000, ancien ministre de l’Économie)

    •    Najat Vallaud-Belkacem (2006, ministre de l’éducation nationale)

    •    Marisol Touraine (1998, ministre des Affaires sociales et de la Santé)

    •    Aquilino Morelle (1998, ancien conseiller politique au cabinet du président de la République François Hollande)

    •    Matthias Fekl (2013) Secrétaire d’Etat au commerce et aux affaires européennes du gouvernement Valls, en charge du TAFTA (grand marché USA UE)

    •    Alain Richard (1981, ministre de la Défense tout le long du gouvernement Jospin)

    •    Bruno Le Roux (1998, député depuis 1997 et président du groupe socialiste à l’Assemblée depuis 2012)

 

LR / UMP :

    •    Alain Juppé (1981, maire de Bordeaux)

    •    Jacques Toubon (1983, député UMP)

    •    François Léotard (1981, ancien ministre de la Défense)

    •    Valérie Pécresse (2002, ancienne ministre de l’Éducation nationale)

    •    Éric Raoult (1994, ancien député et ancien ministre)

 

Journalistes :

    •    jean-Marie Colombani (1983, fondateur de Slate et ancien directeur du Monde)

    •    Sylvie Kauffmann (1998, journaliste au Monde)

    •    Erik Izraelewicz (1994, directeur du Monde)

    •    Annick Cojean (2000, journaliste au Monde)

    •    Bernard Guetta (1981, journaliste à France Inter)

    •    Christine Ockrent (1983, journaliste)

    •    Matthieu Croissandeau (2002, rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur)

    •    Pascal Riché (2000, co-fondateur de Rue89)

    •    Laurent Joffrin (1994, PDG de Libération)

    •    Yves de Kerdrel (2005, éditorialiste au Figaro)

    •    Alain Minc (1981, conseiller politique, économiste, essayiste et dirigeant d’entreprise)

    •    Emmanuel Chain (1999, journaliste)

    •    Jérôme Clément (1982, président d’ARTE)

    •    Olivier Nora (1995, président des Éditions Fayard)

    •    Denis Olivennes (1996, président d’Europe 1)

    •    Jean-Marc Jancovici (2002, ingénieur consultant pour l’ADEME, vulgarisateur dans les médias des questions énergétiques)

    •    Cédric Villani (2012-2013, Médaillé Fields, en tant que membre d’EuropaNova)

 

Patrons :

    •    Henri de Castries (1994, président du directoire du groupe Axa)

    •    Laurent Cohen-Tanugi (1996, ancien vice-président de Sanofi-Synthélabo)

    •    Pierre Mariani (1996, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de 1993 à 1995, puis responsable à BNP Paribas et enfin dirigeant de Dexia)

    •    Jean-Louis Gergorin (1994) (EADS)

    •    Nicolas Gaume (1999, PDG de Mimesis Republic et président du Syndicat national du jeu vidéo)

    •    Stéphane Israël (2012, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg puis PDG d’Arianespace)

    •    Pierre Richard (1984, fondateur et président de Dexia de 1987 à 2008)

    •    Anne Lauvergeon (1996, ancienne présidente d’AREVA)

    •    Pierre Kosciusko-Morizet (2009, PDG de PriceMinister)

    •    Frédéric Lemoine (2007, directeur du groupe Wendel, à ce titre administrateur de Saint-Gobain)

    •    Laurent Vigier (2010-2011, PDG de la branche internationale de la Caisse des dépôts et consignations)

 

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