Blog de la chanteuse Elizabeth
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Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon a dit mardi qu’Israël attaquerait tous les quartiers civils dans n’importe quelle future agression sur Gaza ou sur le Liban.
Prenant la parole dans une conférence à Jérusalem, Yaalon a menacé : « Nous allons faire du mal aux civils libanais, y compris aux gamins. Nous avons eu un débat très long et sérieux… nous l’avons fait alors, nous l’avons fait dans la Bande de Gaza, nous allons le faire dans n’importe quel cycle d’hostilités à l’avenir. » Le responsable israélien a paru également menacer de lancer une bombe nucléaire sur l’Iran, bien qu’il ait dit « nous n’en sommes pas encore là ».
Répondant à une question sur l’Iran, Yaalon a dit que « dans certains cas », lorsque « nous avons l’impression que des opérations chirurgicales ne sont pas la solution », Israël pourrait prendre certaines dispositions, comme les Américains l’ont fait « à Nagasaki et Hiroshima, causant finalement la mort de 200.000 personnes ».
Parlant d’une rencontre en juillet 2013 avec le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, Yaalon rappela qu’il avait promis qu’Israël bombarderait la totalité de Shujaiya, faubourg de la ville de Gaza. Il a montré à Ban des photos de villages du Liban et de « certains quartiers de Gaza, dont le célèbre Shujaiya, couvert de nombreux points rouges « dont il déclara qu’ils étaient « des places terroristes dans ce quartier densément urbanisé. Et j’ai dit -en juillet 2013- nous allons les frapper. »
Yaalon a été fidèle à sa parole. Le massacre de Sujaiya a été l’un des exemples les plus brutaux des crimes de guerre israéliens durant l’attaque de l’été dernier sur la Bande de Gaza.
Selon le groupe de surveillance de l’ONU OCHA, Israël a tué 2.257 Palestiniens pendant cet assaut de 51 jours. Dans ce nombre, OCHA dit que 70 pour cent étaient des civils, dont 563 enfants (Défense des Enfants International–Palestine a recensé la mort de 547 enfants). Le 20 juillet 2014, l’attaque sur Shujaiya fut le jour le plus sanglant de la guerre, lorsque Israël a bombardé la totalité du quartier sans discrimination. Les premiers rapports sur cette journée disaient qu’on avait retiré 60 cadavres des décombres. Les derniers rapports évoquaient un décompte de 90 à 120 morts.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/areva-hague-poubelle-atomique-lieu-954.html
Une enquête publique a lieu en ce moment ( du 13 avril au 18 mai 2015) dans les mairies
de la Hague dans un rayon de ...5 km autour de lʼusine. AREVA NC y présente une demande de modification de lʼINB 116 (UP3-A), visant à doubler la capacité dite “dʼentreposage”, mais
en fait, de stockage des déchets vitrifiés produits par lʼusine. C'est l'histoire d'un "entreposage" qui ne veut pas dire son nom : poubelle atomique ...
" La capacité totale de “lʼentreposage” existant ne peut couvrir les besoins que
jusquʼen ...2017 et nécessite donc une extension rapide, prévue en deux temps. Dès
2016-2017, mise en service dʼune seconde alvéole dans un atelier déjà existant puis dans un second temps, entre 2018 et 2022, construction dʼun nouveau bâtiment.
Un “entreposage “de déchets qui ne veut pas avouer son nom : poubelle atomique!
En France, les sites de stockage des déchets de faible activité de surface sont saturés. La
recherche des sites pour les déchets Moyenne activité à vie longue (MAVL) nʼa pas abouti. Le projet CIGEO, à BURE, dans la Meuse, pour le stockage profond des déchets haute activité à vie longue (HAVL), qui devait être opérationnel pour 2015,1 ne lʼest pas.
" Il ne le serait pas avant 2050 et pour les déchets HAVL, pas avant 2070 et plus !
Les documents de lʼenquête affirment pudiquement quʼil faut donc continuer “lʼentreposage” après 2017.
La capacité actuelle “dʼentreposage” est de 12348 conteneurs dans lʼINB 116 et de 4500 dans lʼINB 117.
AREVA NC demande une capacité supplémentaire de 12636 conteneurs et prévoit “ une
durabilité des installations.... centenale” !!!
Quand un entreposage est prévu dʼemblée pour une si longue durée, il devient de fait un stockage qui refuse de dire son nom ! Lʼusine de la Hague est bien une poubelle atomique , comme nous le disions déjà dans les années 70 !
A lire 3 pages documentées du CRILAN déposées à l'enquête qui
* protestent contre le doublement de cette capacité
* dénoncent l'hérésie du retraitement-extraction du plutonium inutile, polluant, dangereux
* dénoncent le risque encouru avec plus d'une centaine de coeurs de réacteurs entreposés
http://www.cyberacteurs.org/pdf/Enquete-publique-La-Hague.pdf
Parmi les « start-ups » qui cartonnent en Californie, on nous parle toujours de Google, Facebook, Twitter, Snapchat…
Mais personne ne parle de Proteus, pourtant valorisée à 1,2 milliard de dollars [1].
Pourquoi ce silence ?
Parce que Proteus ne vous regarde pas.
Ou plutôt, Proteus vous regarde de trop près.
Des puces électroniques microscopiques dans vos médicaments
Proteus Digital est une société qui a développé des puces électroniques de la taille d’un grain de sable et qui les met dans les médicaments sur ordonnance.
Ces puces électroniques sont activées par les sucs gastriques de l’estomac. Elles transmettent alors un signal à votre médecin.
Ce signal indique combien vous avez pris de médicaments, à quelle heure, avec quoi…
Officiellement, c’est « pour votre bien ».
Le but officiel est de vous aider à mieux vous soigner : en vous signalant que vous oubliez de prendre vos médicaments, en vous envoyant directement une nouvelle boîte lorsque vous terminez la dernière, en informant votre médecin de ce que vous avez fait depuis votre dernière consultation.
En allant plus loin, on pourrait même imaginer que l’ambulance vienne vous chercher directement lorsque les puces signaleront que vous avez pris au même moment deux médicaments incompatibles !
Système approuvé aux Etats-Unis
Cela fait déjà trois ans que le système de Proteus a été approuvé par les autorités de santé américaines [2]. Il est donc en train d’être déployé là-bas.
Autant dire que ce n’est qu’une question de mois avant que cela n’arrive en Europe.
Le problème est que le projet réel de Proteus va bien au-delà d’une préoccupation pour notre bien-être et notre santé.
Le pot-aux-roses a été dévoilé par un article qui vient de paraître dans le Wall Street Journal. Le but réel de Proteus est de :
« résoudre un problème partagé par les médecins, les compagnies pharmaceutiques, et les assurances santé : les gens ne prennent pas toujours leurs médicaments, ce qui peut entraîner des résultats plus mauvais pour la santé, réduire les ventes de médicaments, et augmenter les dépenses de santé… pour prendre des parts de marché, le système Proteus doit prouver qu’il parvient à augmenter le rythme auquel les patients prennent leurs médicaments…[3] »
C’est cela, ni plus ni moins : un système qui vise à augmenter la consommation de médicaments.
Si nous laissons faire, Big Brother saura bientôt quand chacune des pilules qui nous ont été prescrites atteindra notre estomac. Et il saura nous rappeler à l’ordre pour nous faire ingurgiter nos médicaments.
Je ne veux pas paraître pessimiste, mais…
« D’accord, mais cela ne va pas réduire mon libre-arbitre. Si je ne veux pas avaler le médicament, ce n’est pas la puce à l’intérieur qui y changera quoi que ce soit », m’a répondu un ami.
J’espère qu’il a raison.
Mais je me méfie.
Une fois que ce système sera généralisé, qu’est-ce qui empêchera les autorités de prévoir, toujours « pour notre bien », un système de bonus malus, avec sanction financière pour les « mauvais patients » qui ne prennent pas tous leurs médicaments ?
Les autorités partent du principe que ce sont elles qui détiennent forcément la vérité médicale. Que les traitements qu’elles approuvent sont toujours les meilleurs pour la santé.
Celui qui pense autrement, celui qui ne se soigne pas comme on le lui demande, devient automatiquement à leurs yeux une sorte de coupable, qui fait exprès de rester malade.
Pire, il impose un coût indu à la communauté.
Il devient logique, moral même, de prendre des mesures contraignantes pour le faire rentrer dans le droit chemin. Ne serait-ce qu’au nom des économies budgétaires, de la « rationalisation financière » et de la « solidarité ».
J’espère me tromper, évidemment. J’espère que ces puces électroniques dans les médicaments ne serviront jamais à nous sanctionner parce que nous avons été de « mauvais patients » qui ont cherché à privilégier les produits naturels par rapport aux médicaments chimiques sur ordonnance.
Cependant, le Wall Street Journal signale que d’autres start-up sont sur la piste des médicaments mouchards : MeadWestvaco Corp et Express Scripts Holding Co [4]. Et cela ne me dit rien qui vaille.
Affaire à suivre, donc.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Message de Christophe Grudler, conseiller départemental du Territoire de Belfort :
Nous sommes stupéfaits d'apprendre que le gouvernement a choisi d'équiper l'Armée française avec des Rangers américains Ford, en lieu et place des P4 Peugeot qui équipent l'Armée depuis les années 1980.
Une première commande de 1000 véhicules vient d'être passée avec le constructeur américain, alors que Renault (Dacia Duster) et PSA (Citroën Berlingo) étaient bien placés pour répondre à cet appel d'offres français, tant sur les exigences techniques de l'Armée, que sur le volet financier.
4000 autres véhicules doivent bientôt être commandés par l'Armée française : le gouvernement a le devoir moral - à compétence égale, et dans le respect des marchés publics - de choisir des constructeurs français. Notre industrie a besoin d'être soutenue, en tout premier lieu par le gouvernement qui ne cesse de faire des déclarations en ce sens, mais qui doit joindre les actes à la parole.
Dans la seule région Bourgogne Franche-Comté, des dizaines de milliers d'emplois industriels travaillent dans les transports, automobiles ou ferroviaires. En France, le secteur automobile emploie aujourd'hui plus de 200.000 personnes, 100.000 de moins qu'il y a dix ans.
Ce n'est pas une surprise. Les députés se sont prononcés majoritairement pour la loi Renseignement ce mardi 5 mai. Le résultat est sans appel : ils sont 566 à avoir voté, 438 se sont prononcés pour, 86 contre et 42 à s'être abstenus. Ils avaient, par ailleurs, déjà approuvé les premiers articles les plus polémiques le 16 avril dernier.
C'était un vote solennel, ce qui signifie que chaque groupe parlementaire a dû motiver sa position. Ce qui a donné lieu à quelques déclarations bien senties au perchoir de l'Assemblée nationale.
André Chassaigne, du Front de gauche, a appelé au rejet d'une « loi attentatoire aux libertés ». « Il convient de refuser la précipitation » [...] « nous déplorons le recours à la procédure accélérée et nous refusons de céder à la tentation du tout sécuritaire. », a-t-il déclaré. Sergio Coronado, du groupe écologiste, a repris peu ou prou le même discours.
Plus surprenant, Pascal Popelin, du groupe SRC (socialistes), a cité la phrase suivante de Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux »... avant de défendre le projet de loi !
Prochaines étapes : le Sénat et le Conseil constitutionnel
C'est une victoire pour le gouvernement qui avait choisi une procédure d'urgence escamotant la possibilité d'organiser un vrai débat public à ce sujet.
Reste tout de même à faire passer le texte devant le Sénat et à attendre l'avis du Conseil constitutionnel qui a été saisi à la fois par le Président de la République et un groupe de députés opposés au projet. Même avec des amendements ou des articles supprimés, la loi pourrait être adoptée entre juillet et septembre.
Des manifestations ont eu lieu jusqu'au dernier moment à l'initiative de plusieurs associations de défense des libertés fondamentales. Mais la faible mobilisation n'a rien changé au scrutin.
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C’est donc confirmé : aucun chef d’État, aucun chef de gouvernement de l’Amérique du Nord ou de l’Union européenne (à la seule exception de la Grèce) n’honorera de sa présence les grandioses cérémonies qui marqueront, le 9 mai à Moscou, le soixante-dixième anniversaire de la capitulation du IIIe Reich, et donc de la victoire des puissances et des nations unies, quels que fussent leurs régimes et leur légitimité, contre le nazisme.
La raison en est connue : ce camouflet sanctionne la politique étrangère de Vladimir Poutine, et plus précisément son intervention dans le conflit intérieur à l’Ukraine. L’allié d’avant-hier est traité et puni comme un garnement rebelle par des dirigeants dont la délicatesse à géométrie variable s’accommode pourtant d’ententes, d’alliances, de négociations et de conversations avec des pays et des hommes qui ne sont pas plus recommandables que le président russe.
Les promoteurs et les responsables de ce boycott ne manquent pas seulement à la courtoisie la plus élémentaire en ne renvoyant pas l’ascenseur à Vladimir Poutine qui, présent en juin dernier aux fêtes commémoratives du débarquement de Normandie, y avait croisé pour la première fois son collègue ukrainien Porochenko. Ils ne manquent pas seulement à l’un des principes les plus fondamentaux de la diplomatie qui, comme le professait le général de Gaulle, fait passer les réalités avant les sentiments et ignore les amitiés pour mieux reconnaître les États. L’injure qu’ils font à la Russie constitue d’abord un outrage, quasiment négationniste, à l’Histoire. Le présent effacerait-il le passé, comme chez le Big Brother d’Orwell ? La politique doit-elle primer sur la vérité ? M. Obama, M. Hollande, M. Cameron et autres dirigeants occidentaux dont le nom, s’il n’est déjà oublié, ne tardera pas à l’être, font un peu vite bon marché de l’effrayant tribut de vingt millions de morts que la Russie de Staline a payé à une cause qui fut commune le temps d’une guerre mondiale.