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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:22

Israël, non content d’étouffer Gaza par le ciel, la mer et la terre, étend son blocus sous terre avec un nouveau système anti- tunnels.

Le gouvernement étasunien finance le projet à hauteur de 120 millions de dollars, avec l’espoir d’installer la même technologie à la frontière américaine avec le Mexique.

Le système anti-tunnel fait partie des efforts du Premier ministre Benjamin Netanyahou pour transformer Israël en une gigantesque forteresse.

La semaine dernière, lors d’une tournée d’inspection du mur qu’Israël est en train de construire à sa frontière avec la Jordanie, Netanyahou a annoncé son projet de murer complètement Israël pour que les Palestiniens et les Arabes des pays voisins, qu’il a comparé à des animaux, ne puissent plus entrer.

« Étant donné notre environnement, nous sommes obligés de nous protéger contre les bêtes sauvages » en entourant « tout l’État d’Israël d’une clôture, d’une barrière, » a-t-il dit.

Et pour les États-Unis c’est l’occasion d’externaliser leur propre projet de militariser leur frontière.

L’hystérie des tunnels terroristes

On peut penser que les Israéliens sont à l’origine de la série d’effondrements meurtriers de tunnels qui ont eu lieu dans la bande de Gaza au cours des dernières semaines et qui ont été assortis d’une déclaration du chef d’Etat-major israélien Gadi Eizenkot laissant entendre que la technologie de détection de tunnel était déjà testée à Gaza.

Les Israéliens appellent cette nouvelle technologie le Dôme de fer souterrain, en référence au nom du système de défense antimissile subventionné par les Étasuniens et conçu pour intercepter des roquettes tirées depuis Gaza avant qu’elles ne touchent le sol.

Malgré de sérieux doutes quant à l’efficacité du Dôme de fer, les Israéliens croient qu’il fonctionne. En effet, il les protège, au moins psychologiquement, des conséquences de la ghettoïsation et de l’emprisonnement de 1,8 million de Palestiniens à Gaza.

Le système anti-tunnel a un objectif similaire.

Cela fait des années que les responsables israéliens attisent les peurs en brandissant la menace de prédateurs palestiniens jaillissant de soi-disant « tunnels terroristes » creusés sous les chambres les jardins et les écoles des Israéliens, pour assassiner des familles innocentes.

Aucun fondement réel.

Bien qu’elle n’ait aucun fondement réel, cette narrative a été utilisée pour légitimer la guerre d’Israël de 2014 contre Gaza, qui a tué plus de 2200 Palestiniens dont 551 enfants.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:18

Un nouveau scandale autour de la situation migratoire prend de l'ampleur en Allemagne.

Les autorités allemandes affirment avoir "perdu" environ 130.000 migrants arrivés dans leur pays, soit près de 13% des réfugiés ayant traversé la frontière allemande, lit-on dans un document préparé par les experts du ministère allemand de l'Intérieur et qui est tombé entre les mains des journalistes du Süddeutsche Zeitung.

Après avoir traversé la frontière, ils n'auraient pas adressé leurs demandes aux organes responsables de l'enregistrement. La police suppose qu'ils se sont dirigés vers d'autres pays de l'EU afin de s'installer chez des proches qui y habitent déjà, ou qu'ils sont restés en Allemagne illégalement.

En 2015, 1,1 million de réfugiés en provenance de pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont arrivés en Allemagne. La chancelière Angela Merkel est appelée à imposer des restrictions sur l'accueil des réfugiés, ce qu'elle refuse de faire, considérant ces restrictions comme une violation à la constitution du pays. Le Bundestag (parlement allemand) de son côté a voté en faveur de nouvelles mesures visant à durcir la législation migratoire.

Source

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:16

La Russie a remis aux membres du Conseil de sécurité de l’Onu un rapport de renseignement sur les activités de la Turquie en faveur des jihadistes opérant en Syrie [1]. Ce document livre une dizaine de faits qui, chacun, viole une ou plusieurs résolutions du Conseil.

Ce faisant, la Russie place le Conseil devant ses responsabilités et, par extension, plusieurs autres organisations inter-gouvernementales. En droit, le Conseil devrait demander les preuves correspondantes à ces assertions et convoquer la Turquie pour explications. Dans le cas où la culpabilité de la Turquie serait établie, il devrait décider des sanctions à prendre sous le chapitre VII de la Charte, c’est-à-dire en recourant à la force. De leur côté, l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord et l’Organisation de la coopération islamique devraient exclure de leurs rangs cet État-voyou, tandis que l’Union européenne devrait cesser les négociations d’adhésion.

Cependant, une lecture attentive du rapport de renseignement russe montre que les faits allégués sont susceptibles d’ouvrir bien d’autres dossiers et de mettre en cause d’autres puissances. De sorte qu’il est plus probable que l’on ne discutera pas publiquement ce rapport, mais que l’on négociera à huis clos l’avenir de la Turquie.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:14

A la veille de la prolongation de l'état d'urgence, cinq anciens assignés à résidence ont déposé plainte contre le ministre de l'Intérieur avec constitution de partie civile afin de conduire les autorités à répondre de leurs décisions.

Les plaintes visent Bernard Cazeneuve et son délégataire, l’ex-directeur des libertés publiques du ministère de l’Intérieur, Thomas Andrieu, aujourd’hui directeur de cabinet du garde des sceaux, pour «atteinte à la liberté individuelle», «abstention volontaire de mettre fin à une privation illégale de liberté», ainsi que «pour des faits de discrimination» précise Le Monde. Cela intervient à la veille d’une nouvelle prolongation de l’état d’urgence qui doit entrer en vigueur vendredi.

Chacune de ces plaintes concerne des cas d'assignations qui ont été abrogées avant que les recours devant la justice administrative ne puissent aboutir.

«Cela montre bien que l'autorité publique avait connaissance de la fausseté des éléments qui ont constitué l'assignation à résidence», selon l'avocat des cinq plaignants, Maitre Arié Alimi.

Selon lui, sur les près de 400 assignations à résidence qui ont été décidées par les préfets dont certaines sur la base de notes blanches du ministère de l'Intérieur, une cinquantaine ont été abrogées. «Les décideurs doivent aussi répondre de leurs décisions», a souligné l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Maitre Michel Tubiana.

Selon Me Arié Alimi, ces cinq personnes ont été assignées à résidence pour des faits de radicalisation religieuse, possession d'armes «et d'autres éléments extrêmement flous».

«Grâce à ces procédures, une véritable enquête sera ouverte : on saura ce qui se cache derrière les notes blanches du ministre de l'Intérieur, qui sont les sources, quelles informations» a ajouté l'avocat.

«Nous nous attendons à rencontrer toutes les difficultés du monde avec notamment l'invocation du secret défense», anticipe Maître Tubiana. «C'est un gros bébé qu'on met entre les mains de la Justice, qui est aussi sans doute dérangeant» ajoute-t-il.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:11

Au total, 13 sociétés turques se sont révélées être impliquées dans la chaîne d’approvisionnement des djihadistes. «La Turquie est le centre de transit le plus important pour les composants utilisés dans la fabrication de bombes artisanales par les forces de Daesh. Ces composants comportent des précurseurs chimiques, des bidons, des cordons détonateurs, des câbles et des fils que des sociétés turques ont fabriqué ou vendu avant que les forces de Daesh n’en fassent l’acquisition en Irak ou en Syrie», lit-on dans le rapport.

Le gouvernement turc a refusé de coopérer avec l’enquête de CAR, a confié à Reuters James Bevan,le directeur exécutif de l’organisation. C’est pourquoi l’ONG n’a pas pu déterminer l’efficacité des normes d’Ankara concernant le suivi des composants.

Ces composants ont été découverts sur les champs de bataille autour des villes irakiennes de Mossoul, Rabia, Kirkouk, Tikrit et la ville syrienne de Kobani. CAR a pu rassembler ces preuves grâce à la collaboration de ses partenaires kurdes syriens, de la police fédérale irakienne et du gouvernement régional du Kurdistan.

Les auteurs du rapport ont déclaré avoir essayé de contacter les sociétés liées aux composants, mais ces dernières n’ont pas répondu ou ont simplement mentionné ne pas se soucier du destinataire final de leurs produits. Des entreprises basées au Brésil, en Roumanie, au Japon, en Chine, en Suisse, en Autriche et en République tchèque ont également aussi impliquées, toujours d’après le rapport.

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:50

Je me souviens de mon grand père quand il était globe trotter. Il avait parcouru toute la planète mais plus spécialement la France.

Il était allé à Vannes (Morbihan) à Poitiers (Vienne) et à Verdun (Meuse).

A Vannes, il se souvenait de l’hôpital. Et même de l’opération chirurgicale. Il nous racontait son opération, le soir à la veillée :

-« …quand j’ai vu mes tripes étalées sur le billard… j’ai été très mal à l’aise… »

Nous, on disait rien pour pas le vexer. On savait bien qu’il racontait des histoires. Pour nous impressionner. En réalité il avait été opéré d’une hernie. Mais il disait toujours :

-« …on m’avait fait une opération de pauvres, avec une réduction… on les endormait pas complètement, les pauvres… »

A Vannes, il avait vu des bateaux, dans le port. C’est pas très étonnant. Et puis surtout des Bretons. Partout. Et il faisait toujours la même remarque :

-« …des Bretons, mais des vrais, pas comme ceux qu’on voit ici… les Bretons pure race, il faut les voir sur place… sinon on s’en fait une idée fausse… »

A Poitiers, il avait vu des marches :

-« …Poitiers, c’est des marches… ah ! je me souviens des marches… »

Il n’avait rien vu d’autre, à Poitiers. Il faut dire qu’il souffrait de rhumatismes, déjà, à 35 ans… Alors il regardait ses pieds et rien d’autre… Les rhumatismes, on n’y peut rien, c’est héréditaire… sa mère souffrait de rhumatismes, son père aussi, ses six frères également.

Les rhumatismes, c’est héréditaire, mais uniquement chez les pauvres. C’est ce qu’il disait.

Ah ! J’oubliais le sujet exact : mon grand père était globe trotter. Ma grand-mère, la Léontine, lui faisait des remarques :

-« …Je t’ai dit d’arrêter de trotter… tu vas attraper des rhumatismes… »

Elle était pleine de bon sens, la Léontine.

Mon grand père avait parcouru le globe, puisqu’il était globe trotter…

Il était allé aussi dans des endroits pas très connus, comme « Gratte Chien » ou « Pied de Bois » ou encore « La Terchauderie »…

C’est des endroits qu’il faut connaître, ils sont rarement marqués sur la carte Michelin. D’ailleurs à l’époque, la carte Michelin s’appelle encore la carte Taride.

Mon grand père, il disait toujours que même les gars de la région, ils sauraient pas y aller. D’après lui, il fallait connaître.

Quand il parlait de « Gratte Chien », il relevait noblement la tête, comme un explorateur, un gars à qui on ne la fait pas, un gars qui en a vu d’autres, d’ailleurs il le disait lui-même :

-« …Ah on me la fait pas !… J’en ai vu d’autres… j’ai travaillé à Gratte Chien… »

C’est bien la preuve qu’il en avait vu d’autres.

Alors mon grand père changeait de casquette. Il se débarrassait de sa casquette de travailleur, et il coiffait sa casquette de coureur cycliste. Il disait : « C’est un bob… comme les courseurs… »

Il voulait pas dire les « coureurs », comme tout le monde.

C’est un des avantages quand on est globe trotter. On a droit à certaines libertés.

C’est normal, quand on est allé à Vannes, à Poitiers, et à Verdun.

Et je compte pas « Pied de Bois » ni « Gratte Chien ». Ni Pied Bourin.

C’est des endroits qui sont encore plus loin.

Et pas marqués sur les cartes.

Même les cartes Taride.

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:43
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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:41

Au journal de France 2 (service public), ce 18 février, au sujet du projet de loi concernant le Code du travail, un jeune journaliste apprivoisé, évoquant les 35 heures auxquelles s’attaque violemment le gouvernement, parle de « totem ». C’est ainsi, désormais, avec parfois le terme « tabou », que la profession journalistique désigne, en adoptant ce parler libéral aux accents freudiens, la durée hebdomadaire du travail. Il s’agit par là même de montrer que des forces rétrogrades, passéistes, restent attachées à des « acquis » ringards présentés comme autant d’obstacles aux nécessités économiques du moment, seules à même d’assurer notre prospérité future.

Pendant des décennies, nous avons eu droit, souvenez-vous, aux fameux « avantages acquis », de plus en plus dénoncés, au fil du temps, comme autant de scandaleux privilèges auxquels restaient attachés des salariés égoïstes indifférents à une marche du monde nécessitant toujours davantage de sacrifices de la part des éternels sacrifiés.

Il est pour le moins cocasse de voir appliquées ces expressions flatteuses à tout ce qui a pu alléger, momentanément, la pénibilité du travail salarié, mais jamais à tout ce qui touche la fortune des décideurs patronaux et gouvernementaux. Car si vous venez vous promener avec moi avenue Foch ou avenue Mozart, à Paris, ou dans les quartiers cossus que sont les VIIe, VIIIe et XVIe arrondissements de Paris, par exemple, eh bien je suis à même de vous montrer ce que sont réellement des « avantages acquis », et non seulement acquis mais durables et toujours plus prospères, et jamais considérés comme un frein à la nécessité de s’adapter à un monde qui change.

Quand triomphe le credo patronal, triomphe aussi son langage.

Floréal

https://florealanar.wordpress.com/2016/02/18/le-parler-patronal/​

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:37

Les révélations de l'ancien consultant Edward Snowden ont permis de mettre en lumière de nombreux programmes secrets de l'agence de sécurité nationale américaine, la NSA. L'an dernier, le magazine en ligne The Intercept a ainsi publié des documents présentant Skynet, en référence à l'intelligence artificielle qui veut détruire l'espèce humaine dans les films "Terminator".

Ce programme collecte une montagne de données (nom, localisation, etc.) à partir de téléphones portables au Pakistan, afin d'identifier et de traquer des terroristes potentiels sur la base d'un algorithme, pour ensuite les éliminer avec des frappes de drones. Seul problème : l'algorithme de Skynet est "complètement foireux", affirme Patrick Ball, expert scientifique au Human Rights Data Analysis Group, dans une interview au site spécialisé Ars Technica, publiée mardi 16 février.

Pis, selon lui, des centaines d'innocents ont pu être désignées comme "terroristes" et tuées par des drones, sur la base de cet algorithme inefficace.

Ars Technica explique que l'algorithme de Skynet fonctionne exactement comme celui d'une entreprise du Big Data. Le programme collecte et stocke des millions de métadonnées sur les serveurs de la NSA et les mouline afin d'obtenir les informations qui l'intéresse. Sauf qu'au lieu d'identifier des consommateurs potentiels, l'algorithme désigne des futures cibles des drones américains.

(…)

Le Bureau of Investigative Journalism rapporte que, depuis 2004, entre 2.500 et 4.000 personnes tuées au Pakistan par des frappes de drones étaient identifiées par le gouvernement américain comme "extrémistes".

En 2014, les directeurs de la NSA et de l'agence de renseignement américaine CIA avaient ensemble admis "tuer des gens sur la base de métadonnées". Ars Technica conclut sur une interrogation :

« Il est facile d'ignorer ce qui se passe loin à l'étranger. Mais que se passera-t-il lorsque Skynet se penchera sur nous, pour lutter contre la drogue, les anarchistes ou simplement ceux qui ne sont pas d'accord avec le gouvernement ?"

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:28

Lors de l'université d'été du PS, à l'été 2014, Franck Gavoux avait profité de la venue de Manuel Valls pour l'interpeller sur ses promesses non tenues. Mais ce petit patron, vice-président du collectif "Sauvons nos entreprises" avait été ceinturé et interpellé par la police, qui l'avait trouvé trop agité, rappelle France Bleu La Rochelle.

En première instance, le tribunal correctionnel de La Rochelle l'avait relaxé après avoir regardé les deux vidéos mais le parquet avait fait appel. Le second procès s'est tenu le 18 janvier à Poitiers, en présence d'une cinquantaine de prévenu, défendu par l'avocat charentais Me Changeur.

Le tribunal a rendu ce jeudi sa décision et condamné Franck Gavoux à 300€ d'amende pour outrage, un euro symbolique de dommages et intérêt et 800€ au titre des frais d'avocat. Mais il est décidé à ne pas en rester là. En revanche, il a été relaxé pour la rébellion.

Voir la vidéo

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