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14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 10:01

«J'ai fait ce que j'ai pu», souhaitait-il que l'on grave sur sa tombe. De son vrai nom Jacques Peyroles, l'écrivain et journaliste Gilles Perrault s'est éteint à l'âge de 92 ans, au cours de la nuit du 2 au 3 août, dans sa demeure de Sainte-Marie-du-Mont (Manche). Fils des avocats et résistants Georges Peyroles et Germaine Merlot, devenue députée MRP à l'Assemblée nationale après la guerre, l'auteur du célèbre Pull-over rouge (1978) était notamment connu pour ses écrits historiques et polémiques.

Né le 9 mars 1931 à Paris, celui qui, peu après des études de droit, embrassa une brève carrière d'avocat, interrompue par son appel sous les drapeaux, confiait: «Ça m'agace d'être perçu par certains comme une espèce de Zorro qui va chercher des bonnes causes à défendre. Les bonnes causes, elles me tombent dessus.»

Ancien avocat, Gilles Perrault avait beaucoup pesé dans les années 1970 en faveur de l'abolition de la peine de mort en publiant son ouvrage phare, "Le Pull-over rouge", un livre enquête sur l’affaire Christian Ranucci, condamné à mort à 22 ans sous le gouvernement Giscard, et victime indiscutable d'une erreur judiciaire.

En plus de 70 ans de carrière, Gilles Perrault a signé plusieurs dizaines d'ouvrages d'aventure, d'espionnage ou d’enquête, dont le célèbre Notre ami le roi, un livre dévastateur sur le roi Hassan II. Pour le trentième anniversaire de sa parution, il avait donné un entretien à Orient XXI sur cette enquête qui lui avait laissé un souvenir vivace et dont il évoque, avec émotion, depuis sa maison d’un village normand, le tsunami politico-diplomatique qu’il provoqua à sa parution, en septembre 1990.
(https://orientxxi.info/magazine/maroc-france-notre-ami-le-roi-un-tremblement-de-terre,4136)

Ce qu’on connaît moins, c’est le soutien qu’il apportait au mouvement basque armé d’ETA. Il le rappela dans l’ouvrage collectif « Plumes de Paix » paru en 2017, dans lequel il se référait, entre autres, à certains propos tenus par Nelson Mandela concernant l’utilisation de la lutte armée. Selon Mandela, rappelait Gilles Perrault, « un peuple opprimé a le droit et même le devoir de recourir à la violence ».

Gilles Perrault avait préfacé en 1994 un livre de Rolland Hénault « Les Murs de la Déraison » et échangeait régulièrement avec lui des lettres ou des mails.

Tu as beaucoup fait, Gilles Perrault, et tu l’as bien fait. En tout cas, mieux que moi qui annonce ta disparition avec plus de deux mois de retard. J’ai honte !

 

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14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 09:55

C’est en Suisse, pays de la neutralité (un peu effacée) et supposé protecteur des libertés publiques et privées, que cela se passe. Un personnage public est condamné à 60 jours de prison pour avoir traité dans une vidéo de « grosse lesbienne » une journaliste.

Le personnage est Alain Soral dont on peut penser ce que l’on veut. Mais la sanction est disproportionnée et inquiétante. La journaliste incriminée se revendique comme « lesbienne militante », nous ignorons son tour de taille mais « grosse lesbienne » ne nous paraît pas une insulte méritant la prison ferme.

Nous reprenons partiellement un article sur le sujet du journaliste suisse David L’Épée, lui-même victime des flics de la pensée du journal Libération.

… « Alain Soral est condamné en Suisse, où il réside actuellement, à une peine de prison ferme suite à la plainte d’une journaliste de La Tribune de Genève qu’il a traitée dans une vidéo en ligne de « grosse lesbienne » dans le cadre d’une sorte de dispute entre eux deux… On a peine à voir dans ces deux petits mots où réside le crime qui pourrait envoyer son auteur en prison.

Une épithète peu amène, certes, mais pas infamante pour autant : en effet il est de notoriété publique que cette journaliste est effectivement lesbienne (elle n’en fait pas mystère) et il faut bien admettre qu’elle n’a pas tout à fait une taille de guêpe. C’est peut-être indélicat de le mentionner mais ce n’est ni mensonger ni calomnieux. Le réel, donc, c’est qu’on peut aujourd’hui en Suisse croupir derrière les barreaux pour une simple insulte, et Soral fait en l’état les frais d’une loi liberticide qui ne devrait absolument pas avoir sa place dans une démocratie digne de ce nom.

Cette loi, quelle est-elle ? Proposée au vote en février 2020, cette extension d’un article déjà existant du Code pénal suisse (l’article 261 bis ) punissant initialement les appels à la haine ou à la discrimination raciale proposait d’étendre cette disposition à l’encontre de tout propos portant atteinte à l’orientation sexuelle de quelqu’un. Un terrain juridique pour le moins glissant qui laisse la porte ouverte à tous les abus répressifs, comme on l’imagine et comme ce nouveau cas nous le confirme…

C’est un peu comme ce qui se passe en France ces derniers jours avec la dissolution de l’organisation catholique intégriste Civitas. Leur association est dissoute par le gouvernement sans la moindre justification crédible et sans qu’elle n’ait jamais représenté le moindre danger pour la sûreté de l’État. Là encore la technique de l’épouvantail : si vous vous opposez aux bouffées autoritaires de Darmanin alors vous êtes un catho intégriste ; si vous vous opposez à l’article 261 bis du Code pénal suisse alors vous êtes « soralien »… Insupportable !

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise censure : la censure doit être combattue partout où elle se présente et quelles qu’en soient les victimes… »

 

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14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 09:51

Les dépenses liées aux anciens présidents de la république française sont aujourd'hui encadrées par le décret n° 2016-1302 du 4 octobre 2016, qui prévoit la mise à disposition de sept collaborateurs, dont le chiffre est réduit à trois lorsque cinq années sont écoulées après la cessation de leurs fonctions. L'ancien Président bénéficie également de locaux meublés et équipés dont les frais sont pris en charge par l'État. Les frais de réception et de déplacement sont également pris en charge lorsqu'ils s'agit d'activités liées à leur fonction d'ancien chef de l'État. Enfin, ils bénéficient d'un véhicule et de conducteurs. Un processus qui permet à nos anciens dirigeants de profiter d'une belle retraite aux frais de la nation.

Si l'on calcule, de manière quelque peu approximative, ce qu'auront coûté Nicolas Sarkozy et François Hollande en 2022, la somme s'élève tout de même à trois millions d'euros chacun. Les moyens matériels pèsent ainsi pour 196.981 € pour le premier, quand le second aura coûté 221.074 €. S'ajoute la rémunération des collaborateurs des deux anciens Présidents, sachant que François Hollande, au premier trimestre 2022, en employait deux fois plus que Nicolas Sarkozy.

La somme est considérable, mais elle semble, toutefois, dans la moyenne de ce qui s'est fait auparavant. Si l'on peut reconnaître à Jacques Chirac une certaine modération, avec un budget de 2,4 millions d'euros en un an, on ne peut que s'étonner de la facture particulièrement salée rendue par Valéry Giscard d'Estaing. Avec ses 3,9 millions d'euros de dépenses annuelles, VGE s'est en effet distingué comme le président le plus coûteux de la Ve République.


Flanby le Mou a besoin de plusieurs gugusses pour survivre au néant ravageur de son quinquennat.

Sarko est bien obligé d’employer du monde. Sans larbins, qui soulèverait les casseroles qui lui pendent au cul ?

 

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 15:17

Le laboratoire pharmaceutique "M. Borne" fabriquait le Distilbène sous le nom de Stilboestrol-Borne. Le distilbene, un oestrogène de synthèse, fut responsable de nombreux cancers du vagin chez la femme et malformations génitales chez l’enfant engendrant une stérilité totale des victimes. En dépit des alertes de médecins dès le début des années 1970, le produit ne fut interdit aux femmes enceintes qu’en 1977. On estime que le distilbène a été prescrit à environ 200.000 femmes enceintes avec les conséquences que l’on connait. Trente ans après, des victimes cherchent toujours à obtenir compensation.

Les parents de la Première ministre française Élisabeth Borne dirigeaient la société pharmaceutique « M. Borne » (nom de la mère Marguerite Borne). Ils ont distribué le Distilbène jusqu’à la fin des années 70 en France malgré les effets secondaires bien connus et l’interdiction de la substance aux USA.

Les laboratoires M. Borne ont ensuite été vendus (y compris le brevet pour le distilbène) à Novartis, qui a été condamné en 2012 et 2016 pour les conséquences médicales de la prescription du Distilbène aux femmes enceintes, aux côtés d’UCB-Pharma. C’est de cette vente que vient la fortune d’Elisabeth Borne.

Il est certain que vous n’aviez jamais entendu parlé du Distilène. Pourtant, en 1952, l’immense mathématicien Alan Turing arrêté pour « grossière indécence » (homosexualité) en Angleterre plaide coupable et accepte d’être mis sous castration chimique par injection justement de distilbène (nommé Stilboestrol) afin de réduire sa libido.

Le traitement a rendu Alan Turing impuissant et a provoqué la formation de tissus mammaires, accomplissant au sens littéral la prédiction de Turing selon laquelle « sans aucun doute, j’en ressortirai un homme différent, mais que je n’ai pas découvert tout à fait ».

Il ne fait aucun doute que ces effets secondaires ont été remarqués par certains comme n’étant pas si gênants. La molécule Distilbène était plus que souvent détournée de sa prescription officielle (propriétés anti-avortement) et faisait l’objet d’un trafic au sein de la communauté transsexuelle depuis au moins les années 60.

 

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 15:10

ViAqua, une société de biotechnologie israélienne a créé un vaccin à base d’ARN pour manipuler les gènes chez les crevettes. Le vaccin se présente sous la forme d’un complément alimentaire enrobé conçu pour renforcer la résistance au virus du syndrome des points blancs (WSSV), une infection virale qui entraîne une perte annuelle d’environ 3 milliards de dollars et une réduction de 15 pour cent de la production mondiale de crevettes.

Les crevettes s’ajoutent à une liste croissante de sources alimentaires ciblées par la technologie de thérapie génique à ARNm. ViAqua a ainsi levé 8,25 millions de dollars auprès d’un groupe de « capital-risqueurs » pour promouvoir et améliorer la santé animale des espèces marines grâce à sa plateforme de particules d’ARN administrées par voie orale.

Selon une étude de validation de principe réalisée en 2022, le nanovaccin était efficace à environ 80 %  et présentait d’excellents profils de sécurité in vivo. Pourtant, les risques d’altération de l’expression des gènes chez les crevettes et les effets de la consommation de crevettes vaccinées sont inconnus.

ViAqua prévoit de commencer la production en Inde en 2024 et estime que sa technologie aura de nombreuses applications dans l’aquaculture et au-delà, selon son communiqué de presse.

L’industrie aquacole n’est pas le seul marché ciblé par les vaccins à ARNm. Genvax Technologies, a obtenu en 2022 un financement de 6,5 millions de dollars pour développer une plateforme d’ARNm auto-amplifiant (ARNsa) qui permet le développement rapide d’un vaccin spécifique destiné à un troupeau victime d’une épidémie.

En avril 2022, Genvax a reçu une subvention de 145 000 $ de la « Fondation pour la recherche sur l’alimentation et l’agriculture » pour développer un vaccin à ARNsa contre la grippe porcine africaine (PPA) en collaboration avec le ministère américain de l’Agriculture. La PPA est un virus très contagieux avec un taux de mortalité porcine de 100 pour cent, mais qui n’est jamais apparu aux États-Unis.

Genvax n’est pas la première entreprise à exploiter la technologie de l’ARNm chez les porcs. Merck, en 2018, a présenté SEQUIVITY, une « plateforme révolutionnaire de vaccins porcins » qui utilise la technologie des particules d’ARN pour créer « des vaccins sur ordonnance personnalisés contre les souches du virus de la grippe A chez le porc, le circovirus porcin (PCV), le rotavirus et au-delà ».

Bien que l’on prétende que les vaccins utilisant la technologie de l’ARN sont sûrs et efficaces, les études semblent rares, avec peu ou pas de recherche pour déterminer les effets que la consommation de porc provenant de porcs vaccinés peut avoir sur le corps humain.

Les vaccins à ARNm ne sont actuellement pas autorisés pour une utilisation chez les bovins de boucherie américains mais les vaccins sont en cours de développement.

R-CALF USA, une organisation nationale à but non lucratif comptant plus de 5 000 membres, a fait part de ses inquiétudes concernant l’utilisation de vaccins à ARNm chez les bovins.

En avril 2023, le vétérinaire Max Thornsberry a rapporté que certains chercheurs ont découvert que l’ARNm et son virus codé pouvaient être transmis aux humains qui ont consommé des produits laitiers ou carnés provenant d’un animal ayant reçu une injection d’ARNm. Il a fait part de ses inquiétudes et appelé à des recherches plus approfondies.

Bien que les États-Unis n’aient pas encore approuvé un vaccin à ARNm destiné aux bovins, le pays augmente ses importations de bœuf en provenance d’autres pays qui vaccinent le bétail avec des vaccins à ARNm ou prévoient de le faire.

"Cela souligne le besoin urgent d’un MCOOL (étiquetage obligatoire du pays d’origine)", a déclaré M. Thonsberry. "Les consommateurs méritent le droit de choisir de consommer ou non du bœuf provenant d’un pays où des injections d’ARNm sont administrées au bétail, et la seule façon pour eux d’avoir ce choix est que le Congrès adopte le MCOOL pour le bœuf."

Dans un article d’opinion publié sur son site Internet, le PDG de R-CALF USA, Bill Bullard, a déclaré que l’organisation avait été attaquée pour sa position et accusée par des publications soutenues par l’industrie pharmaceutique « d’alarmisme et de désinformation ».

Plusieurs États ont déjà rédigé ou proposé une législation visant à exiger l’étiquetage des produits dérivés d’animaux ayant reçu des vaccins à ARNm, notamment le Tennessee, l’Idaho, l’Arizona, le Texas et le Missouri.

En France, les obligations d’étiquetage ont été renforcées au moment de la crise de la vache folle, en 1996. Depuis le 1er janvier 2002, l’origine de la viande bovine fraîche commercialisée dans les grandes surfaces et les boucheries de quartier doit être mentionnée. Sont ainsi indiqués les pays de naissance, d’élevage et d’abattage des animaux. À ces données s’ajoutent le nom du morceau, son poids, son prix (au kilo et net), sa date d’emballage et sa date limite de consommation, le numéro de lot, le lieu d’abattage accompagné du numéro d’agrément de l’abattoir, le pays de découpage et le numéro d’agrément de l’atelier de découpe. Le sigle VBF (viande bovine française) a été mis en place à la suite de la crise de la vache folle. Il garantit une viande issue d’animaux nés, élevés et abattus en France.

Mais depuis 2022, un voile d'opacité est en train de s'abattre sur les rayons des supermarchés : les cordons-bleus, jambons crus, cassoulets en conserve, pizzas, sandwichs au jambon préemballés, bref tous les produits transformés sont débarrassés d'une contrainte depuis le début de l'année : celle d'indiquer l'origine de la viande qu'ils contiennent.

Cette obligation de transparence aura duré cinq ans. Elle avait été instaurée début 2017, peu de temps après la fameuse affaire des lasagnes à la viande de cheval. À l'époque, cette fraude d'ampleur avait révélé les zones d'ombre de certains circuits d'approvisionnement de l'industrie agroalimentaire : après être passé dans les mains d'un trader néerlandais, du cheval roumain avait été revendu comme du boeuf... La falsification avait touché des lasagnes de marque Findus mais aussi, on s'en souvient moins, des dizaines d'autres références de produits (couscous, moussaka, hachis parmentier, raviolis…).


La Macronie voudrait-elle empoisonner le bas peuple avant qu’il se révolte ?

 

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 14:53

Yaroslav Hunka, aujourd’hui âgé de 98 ans, s’était enrôlé pendant la Deuxième Guerre mondiale dans les forces nazies. Plus précisément, au sein de la 14e division des Waffen SS Galizien (Galicie, ouest de l’Ukraine actuelle), qui s’illustra à partir de 1943 dans des massacres de populations civiles, notamment polonaises, ukrainiennes et juives (ou ce qu’il en restait). Après avoir été laminés par l’armée soviétique en 1944, les survivants de la Galizien avaient été évacués vers l’Ouest avec le reste des armées allemandes en retraite.

Hunka, qui avait réussi à se réfugier au Canada après 1945, ne renie pas son passé. Pas plus que de nombreux autres anciens SS ukrainiens et leurs descendants établis au Canada, où une série de monuments à la gloire de leurs « exploits » passés ont été érigés sans émouvoir les autorités de ce pays.

Hunka était invité vendredi dernier à la Chambre des Communes du Canada, à Ottawa, à l’occasion de la visite de Zelensky. C’est d’ailleurs le président de cette Assemblée, Anthony Rota, qui l’a présenté, en des termes carrément négationnistes.

« Nous avons aujourd’hui parmi nous un vétéran ukrainien, qui a combattu les Russes pendant la Deuxième Guerre mondiale, et qui continue de soutenir l’Ukraine. Je vous demande de l’applaudir », a déclaré Rota, les parlementaires, Trudeau et Zelensky se levant alors unanimement ou presque pour saluer le vieillard. Sans surprise, pas un mot sur le camp que Yaroslav Hunka avait choisi de servir, celui d’Hitler et de l’Allemagne nazie.

(A noter, enfin, que les dirigeants israéliens eux-mêmes ne se gênent pas pour fréquenter leurs homologues ukrainiens si complaisants avec le passé nazi. On a ainsi vu, la semaine dernière à New York, où se tenait l’Assemblée Générale des Nations-Unies, une accolade chaleureuse entre le président Zelensky et le patron du Mossad David Barnea, suggérant que les deux individus se connaissent depuis un certain temps.)

Après le 27 septembre et poussé par les principaux partis de l’opposition, le président de la chambre des communes canadienne Antony Rota a donné sa démission. En cause, son invitation au parlement d’Yaroslav Hunka qu’Antony Rota a présenté comme un héros de guerre.

Côté européen, Mr Przemyslaw Czarnek, ministre polonais de l’Éducation, a annoncé que son pays demanderait au Canada d’extrader le SS Yaroslav Hunka applaudi par la Chambre des communes.


Il y a fort à parier que ces pauvres élus canadiens ignoraient le passé de leur invité et n’avaient pas cherché à se renseigner. Les têtes d’idiots de Rota et Trudeau sont là pour en témoigner.

 

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 09:03

La Commission des transports et du tourisme du Parlement européen est en train de réviser la directive 2006/126/CE. Comme son nom l'indique, avec une poésie administrative tout à fait caractéristique, cette directive date de 2006 et mérite évidemment (qui en doutait ?) une petite mise à jour. Il faut dire que Bruxelles a adopté un plan pour que les routes soient 100 % sûres en 2050.

Parmi les nouveautés audacieuses, on trouve des mesures contre les seniors qu'autrefois l'on appelait tout bonnement les vieux, sans le moindre irrespect, jusqu'à ce qu'ils deviennent susceptibles. À partir de 60 ans, si cette directive est votée, le permis ne sera plus valable que 7 ans ; à partir de 70 ans, 5 ans ; et à partir de 80 ans, 2 ans. Rien n'est dit pour les nonagénaires. Grand merci de cette largesse. Pour comble de progrès, ce renouvellement serait soumis à un certificat d'aptitude médico-psychologique comme pour les pratiquants d'un sport, par exemple.

C'est vrai que les octogénaires sont insupportables : on les voit, au feu rouge dans leur Audi A4, écouter à fond leur musique tonitruante. Je ne parle même pas des jeunes retraités, qui peuvent traverser l'Espagne et la France à 200 à l'heure pour aller livrer des cartons de Viagra dans un EHPAD. L'Europe s'attaque aux vrais sujets. (Accessoirement, les statistiques montrent que les personnes âgées de plus de 75 ans ne provoquent pas plus d'accidents que la génération de leurs petits-enfants de 18 à 24 ans.)

Les jeunes ne sont pas mieux lotis : interdiction pour les jeunes conducteurs de rouler à plus de 90 km/h, et interdiction de rouler (tout court) de minuit à 6 h. Un permis SUV serait, par ailleurs, créé : on ne pourrait acheter de 4x4 qu'à partir de 21 ans. Les jeunes, déjà très anxieux face à la police et ne demandant qu'à obtempérer, vont probablement obéir une nouvelle fois en baissant la tête. On n'imagine pas d'autre réaction.

On ne sera guère surpris d'apprendre que c'est une députée française EELV qui préside cette Commission. Elle se nomme Karima Delli et a encore beaucoup d'autres bonnes idées: permis à points pour toute l'Union européenne, limitations de vitesse à 110 km/h sur autoroute pour tous les pays membres...

 

Retenez bien le nom de cette fliquette écolo ! On lui demandera des comptes plus tard, quand nous aurons reconquis la liberté.

 

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 09:00

Vous décidez d’aller au Louvre voir l’exposition « Naples à Paris ».

Les chefs-d’œuvre du musée de Capodimonte sont répartis dans plusieurs salles. Discipliné, vous voulez les prendre dans l’ordre. Premier contrôle, direction le pavillon de Sully. Vous grimpez les volées de marches – les ascenseurs sont en panne – et puis… et puis rien : les salles sont fermées. « Elles ouvriront peut-être à 10 heures, dit un brave gardien, en attendant, vous pouvez aller voir au pavillon Denon, c’est peut-être ouvert. Vous redescendez, c’est à gauche. »

Vous redescendez donc, croisez ceux qui, ahanant, n’ont pas encore atteint le premier niveau. Re-queue, re-contrôle. C’est la foule des groupes qui « font l’Europe en trois jours » et se pressent pour aller dire bonjour à Mona Lisa. La montée des marches vers la Victoire de Samothrace est, pour beaucoup, un calvaire. Car là aussi, les ascenseurs sont en panne. On se demande combien de ces touristes obèses ne finiront pas la journée…

Enfin, vous voilà dans la grande galerie de la Renaissance italienne, Vinci sur la gauche. Bonjour à La Belle Ferronnière. Ça grouille de monde, et plus vous avancez, plus tout ce monde se tasse.

C’est fini. Personne ne verra la Mona Lisa de Léonard et vous ne verrez pas les trésors de Naples. Des cordons ont été tendus en travers de la galerie et le personnel vous montre la sortie. Le troupeau de veaux obtempère. Il n’y a que vous pour poser la question : pourquoi ne peut-on pas voir l’exposition pour laquelle on est venu au Louvre ? Réponse : «Parce qu’il y a une réunion » (sic).

C’est là, quelque part, dans une salle, et tant pis pour le public qui a payé son ticket d’entrée 15 euros (17 euros pour la réservation en ligne). En 2022, le musée a reçu 7,2 millions de visiteurs. En 2018, ils étaient plus de 10 millions. Faites le compte.

Après enquête auprès du musée, on apprend qu’il s’agissait d’une assemblée générale du personnel. Confidence d’une titulaire de la carte des Amis du Louvre : « Les AG à 9 heures et qui durent ne sont pas rares. Ils se moquent du public ! La France va finir par payer cette gabegie… »

Comme tous les musées nationaux, le Louvre est fermé au public le mardi. Pourquoi, alors, les réunions en question n’ont-elles pas lieu le mardi ? « Parce que c’est pas facile » (re-sic), répond le service de com'. Tout cela témoigne d’un mépris total du public, tout juste bon à dépenser son argent dans les innombrables boutiques qui jalonnent le parcours et qui, elles, ne sont jamais fermées.

 

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 08:53

Matthieu Lartot, qui commente les matchs de rugby sur le service public, a dû rêver enfant d’une carrière militaire. A l’entendre, les joueurs sont tour à tour « des soldats, des guerriers, des combattants ». C’est là son vocabulaire. Au sujet d’un joueur qui n’a pu être aligné sur le terrain, il dit de lui qu’il est « tombé au combat » dans un match précédent. Quand un autre, victime d’un coup violent, fait l’objet d’un protocole commotion, il précise que cette procédure nécessaire permettra de savoir si ledit joueur pourra « retourner au feu». Quand une équipe est privée de ballon, elle « manque de munitions ». Quand un ailier s’échappe, qu’on croit l’essai inévitable, mais qu’il est rattrapé par ses adversaires, il est «pris par la patrouille ».

L’autre soir, un vaillant « soldat » français, tombé dans une embuscade sur le « champ de bataille », a eu la mâchoire fracturée par un lâche « guerrier » de Namibie, petit pays africain désertique – autant dire inutile – qui n’a même pas la force de dissuasion nucléaire. J’espère qu’on va pour le moins convoquer son ambassadeur à Paris et que les soldats désœuvrés de l’opération Barkhane sont déjà à la frontière de ce pays ennemi.

 

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 08:44

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) était sollicitée par le Conseil d’État français, qui était lui-même saisi par plusieurs associations, pour la question suivante : la France ayant rétabli les contrôles aux frontières intérieures de l’UE depuis 2015, peut-elle refouler systématiquement un migrant qui franchit irrégulièrement sa frontière, sans tenir compte d’une directive européenne dite de « retour » ?

La conclusion de l’arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) est tombée ce jeudi : la France ne peut pas procéder dans tous les cas au refoulement vers un pays voisin d’un ressortissant étranger entré irrégulièrement sur son territoire. La directive de la CJUE prévoit en effet que le ressortissant non Européen « bénéficie d’un certain délai pour quitter volontairement le territoire ».

Dès lors la décision vide de sa substance les effets des refus d’entrée. La CJUE dit donc clairement qu’on ne peut pas enfermer les personnes en zone d’attente, qu’il faut leur laisser un délai pour le départ...

Ainsi donc Gérald Darmanin fait du spectacle lorsqu’il annonce un renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne, avec des effectifs de police et de gendarmerie passant de 500 à 700 pour empêcher les franchissements irréguliers suite à l’invasion récente de l’île de Lampedusa.

Eric Zemmour, lui, prend à moitié ses rêves pour des réalités quand il liste les mesures nécessaires pour que « plus un seul migrant ne souhaite venir en France », mesures qui auront aussitôt fait d’être retoquées d’une façon ou d’une autre par le droit européen.

Le Rassemblement national de Jordan Bardella ne fait guère mieux lorsqu’il agite ses petits muscles.

Quand à Eric Ciotti, il oublie de préciser que l’expulsion d’un clandestin ne peut se faire qu’à sa seconde arrestation, la première arrestation n’entraînant que la possibilité d’un départ volontaire du clandestin (autant dire, aucun départ). Et cela provient d’une directive européenne votée en 2008 sous... le gouvernement de son mentor Sarkozy !

 

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Le "certain délai" laisse songeur : deux jours ? Six mois ? Trois ans ?

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