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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 10:02

Au lendemain des attentats de janvier, tandis que le parisien.fr titrait « Attentat de Charlie Hebdo : Le Pen s’engouffre déjà dans la polémique », relayé par le plus.nouvelobs.com « Zemmour et Le Pen osent déjà polémiquer. C’est indigne », à quoi s’occupait le gouvernement ? Il inventait. Une fable. « Lassana Bathily, ce héros ». Plus précisément, il brodait.

C’est ce que racontent Sandra, Jean-Luc, Yohan et les autres survivants de la tuerie du magasin casher à Libération, dans un entretien publié le 7 juin. « Lassana Bathily est quelqu’un de vraiment bien, adoré de tous ses collègues (…) qui nous a, effectivement, proposé de nous sauver en prenant le monte-charge avec lui, mais il n’a pas pu nous sauver puisque nous avons tous refusé », dit Jean-Luc. Selon Sandra, les médias et les politiques ont eu « besoin de trouver une belle histoire » raison pour laquelle les ex otages du magasin casher ne se retrouvent pas dans les versions médiatiques des faits qu’ils estiment parfois « arrangées ».

Le petit groupe d’otages réfugiés au sous-sol du magasin, là où se trouvait Lassana au moment des faits, n’a donc pas voulu suivre, selon ses dires, l’idée du jeune employé d’utiliser le monte-charge ni l’issue de secours à l’étage afin de s’échapper – qu’ils n’avaient pas réussi à ouvrir pour la seconde, et qu’ils jugeaient trop bruyant et trop petit pour eux tous pour le premier. Lassana Bathily est donc parti seul. Les autres se sont ensuite calfeutrés dans une chambre froide. Yohann raconte avoir arraché tous les fils pour stopper la congélation, éteint la lumière et trouvé les clés pour s’enfermer.

S’il ne fait de doute pour aucun des otages que Lassana Bathily a tenté de trouver un échappatoire pour tous, tous s’accordent néanmoins sur ce point : ce n’est pas lui – contrairement à ses dires – qui les a fait rentrer dans le congélateur. « Les médias et les officiels ont voulu enjoliver le tableau, ajoutant qu’il nous auraient fait descendre, etc. Ce n’est pas vrai, mais ce n’est pas la faute de Lassana. A ce moment-là, la France avait besoin d’un héros ». Et un sans-papier « musulman, pratiquant », quelle aubaine pour couper court à la polémique et tordre le cou aux amalgames.

Sandra, Emilie et les autres n’en veulent pas à Lassana, mais aux médias. Quand, à 14h58 ce jour-là, BFMTV – au mépris de leurs vies – annonce qu’« une femme se serait cachée dans la chambre froide. Et y serait encore » . Par leurs portables, ils l’ont même « su en temps réel (…) » ,raconte Emilie, encore tremblante. Pour Sandra, BFMTV « a joué avec nos vies pour une course à l’audimat ». Sans que ce grave manquement au devoir de réserve ayant mis en péril la vie d’autrui ne suscite de la part des autorités concernées la moindre polémique.

L’essentiel, pour le gouvernement, se situait ailleurs. Faire pleurer d’émotion dans les chaumières. D’un côté, un Coulibaly tuant des juifs au nom d’Allah, de l’autre, un Lassana qui les aide parce « qu’on est des frères ». La preuve par neuf qu’il ne faut pas faire d’amalgame.

Certains osaient polémiquer, c’était indigne ? Mais un gouvernement qui ment, qui instrumentalise un sans-papier, on appelle ça comment ?

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 09:59

Le cousin du feu dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accordé une interview exclusive à l'agence Sputnik.

Les puissances occidentales ne semblent pas être intéressées par une stabilisation de la Libye, plongée dans le chaos depuis l'intervention de l'Otan en 2011, estime l'ex-colonel de l'armée libyenne Ahmed Kadhaf ad-Dam Kadhafi, cousin de l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi.

Dans un entretien exclusif avec l'agence Sputnik, il déplore "la destruction et l'effusion de sang quotidiennes" qui se poursuivent dans le pays sans que la communauté internationale ne s'en préoccupe.

"Malheureusement, le monde ignore ce qui se passe en Libye, et la laisse errer parmi les décombres. Il y a deux millions de réfugiés et de prisonniers dans le pays, et c'est vraiment très triste", a déclaré l'ex-colonel.

Selon lui, les pays occidentaux ne sont pas vraiment intéressés par la stabilisation de la Libye.

"Ils avaient leur intérêt à éliminer Mouammar Kadhafi, mais où sont-ils maintenant, ces +amis de la Libye+? (…). Le pays est en ruines, et les gens y sont tués chaque jour; c'est une honte pour les Nations unies", lance-t-il.

L'ancien officier a également accusé l'Occident d'avoir pavé la voie à l'Etat islamique en Libye à l'époque de la révolte contre Mouammar Kadhafi.

"Ils sont venus d'Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et de plusieurs autres pays, et les Etats étrangers leur ont fourni un soutien aérien (…). Leur principal objectif était de tuer Mouammar Kadhafi, car il voulait unifier le continent africain. Ils considèrent l'Afrique comme une mine, ils veulent la recoloniser de nouveau et réduire les Africains en esclavage", affirme l'interlocuteur de l'agence.

"Ils nous traitent de façon barbare, puisqu'ils ne maîtrisent pas d'autres langues que celle de la force. Ils n'ont jamais envisagé de solution pacifique ni de projet positif pour les Africains ou les Libyens", indique-t-il.

Toujours d'après lui, la Syrie serait devenue "un enfer similaire" sans le soutien de la Russie et de son président Vladimir Poutine.

Dans le même temps, évoquant l'expansion actuelle de l'Etat islamique en Libye et en Syrie, Ahmed Kadhafi a estimé que les forces de la coalition internationale "ne combattaient pas du tout l'EI".

"Au contraire, ce sont l'Occident et l'Otan qui ont créé l'EI. Il n'y avait pas d'extrémisme en Irak, en Syrie ou en Libye avant l'intervention de l'Otan dans ces pays", souligne Ahmed Kadhafi.

"La question est de savoir comment il est possible que l'intervention de l'Otan ait permis à la moitié des territoires irakiens et syriens de passer sous le contrôle de l'EI? L'Otan est-elle devenue si faible?", se demande-t-il.

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150618/1016596144.html#ixzz3daSirHZf

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 09:52

Des actions coup-de-poing d'agriculteurs en colère se sont déroulées dans la nuit de mercredi à jeudi, dans plusieurs grandes surfaces du Morbihan et de l'Ille-et-Vilaine. Des actions qui font suite à celles du week-end dernier, au cours duquel une dizaine de supermarchés avaient été leur cible dans les Côtes-d'Armor. > Questembert. Action des agriculteurs > Ille-et-Vilaine. 35 grandes surfaces prises pour cible par les agriculteurs A Auray, l'hypermarché Leclerc a subi des dégradations. L'action a commencé à 23 h 30, ce mercredi. Huit tracteurs ont déversé devant l'entrée de la grande surface, située sur la zone artisanale de Kerbois, des pneus, du fumier et divers détritus. Des chariots ont été projetés contre les portes en verre, la façade a été taguée et un abri à chariots a été partiellement détruit par un incendie. Les pompiers d'Auray sont parvenus à éteindre les flammes. Des dégradations qui étaient encore visibles à l'ouverture du magasin ce jeudi matin. Une entreprise a été chargée de procéder au nettoyage du parking et des abords immédiats de l'hypermarché. Les agriculteurs - selon la compagnie de gendarmerie de Lorient, des représentants de la filière porcine - se sont ensuite dirigés vers le supermarché Super U, distant de 200 m, et ont procédé à des déversements de pommes de terre et de pneus, mais sans dégrader les lieux, qui ne gardaient, ce jeudi matin, aucune trace de la colère paysanne, contrairement à l'hypermarché Leclerc, dont une partie du parking était inaccessible et livrée aux engins de nettoyage.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/auray-l-hypermarche-leclerc-pris-pour-cible-par-des-agriculteurs-11-06-2015-10662702.php

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 08:43

Initiative intéressante que celle du Premier Ministre. Et qu’il faut généraliser bien vite. Après une hésitation, les « grands » médias, ont compris qu’il fallait abandonner les jeux de langage, et ils n’ont pas continué leurs bons mots sur la « footboulette ». La vraie question est ailleurs.

Elle est dans la notion de remboursement. Car si Manuel Valls admet l’idée qu’il nuit aux finances des Français, il va falloir en tirer les conséquences. Et dans tous les domaines de la vie quotidienne. Il faut se faire rembourser tous les transports de corps ministériels. Plus ou moins vivants. Avec ou sans les enfants. Il faut se faire rembourser les parties fines de DSK. Les frais de justice de Dodo la Saumure. Avec ou sans les enfants. Il faut se faire rembourser toutes les prestations des prostituées du Carlton. Avec ou sans les enfants. Il faut se faire rembourser le Carlton en totalité et tous les autres palaces. Il faut rembourser l’Elysée et les maîtresses des habitants de ce palais. Et ça coûte cher une nana de l’Elysée. Dans les 1000 euros la nuitée. Et encore avec deux putes seulement. Multipliez par le nombre de putes. A partir de la douzaine, vous avez la promo. Vous en avez deux pour le prix d’une. Il faut rembourser les enfants. Les enfants naturels, les enfants artificiels. Exigeons le remboursement de toutes les catastrophes. Et notamment les ministères qui sont des catastrophes. Il faut aussi se faire rembourser le prix des places des matches de football. Il faut rembourser Platini, Cahuzac, Bernard Tapie, et tous les escrocs du même calibre. Il faut demander le remboursement de toutes les arnaques policières, sur le bord des routes. Sans compter l’effet rétroactif de toutes les affaires criminelles. Il faut rembourser absolument tous les frais occasionnés par les cérémonies inutiles, comme la panthéonisation. Exigeons le remboursement des frais de justice, dans l’affaire d’Outreau. Et ce n’est pas tout ! Il faut exiger le remboursement du service national, attention ! Il faut rembourser les victimes de la guerre d’Algérie. Il faut rembourser le transport de tous les cadavres, occasionnés par toutes les guerres. Il faut rembourser les inhumations de tous les soldats morts au combat. Même si souvent ça s’est fait dans des conditions précaires. Demandons au Premier Ministre le remboursement des morts de la grande guerre. Puisqu’il est dans de bonnes dispositions en ce moment. Demandons le remboursement de tout ce qu’on nous doit. Et il vaut mieux finir par de la bonne littérature, celle de Victor, Victor Hugo, Ruy Blas (1838. Scène 2 Acte 3). « Bon appétit messieurs ô ministres intègres… conseillers vertueux… voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison… »

Au moment où nos grands hommes se livrent au pillage, à la destruction de l’Education Nationale, ce petit rappel était de rigueur.

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 08:37
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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 08:24

Comme SHTF l’a déjà noté, la possibilité de voir l’implant forcé de puces électroniques sous-cutanées devenir une réalité dans le cadre de la loi martiale pourrait être un peu trop évidente, du moins pour ce qui concerne les tyrannies du futur.

Mais avant que nous en arrivions là, un certain nombre de gens se soumettront volontairement à ce statut digne d’un troupeau, et sauteront sur l’occasion de ne plus avoir à transporter de portefeuille et de profiter d’un système de paiement « plus intelligent » implanté directement sous leur peau.

Via Business Insider :

25% des Australiens se disent au moins « légèrement intéressés » par l’idée d’avoir une puce électronique implantée sous la peau, selon un récent sondage.

Le sondage, mené par la société de carte de crédit Visa et l’université de technologie de Sydney, a déterminé que les Australiens sont pour la plupart ouverts à l’idée de régler leurs achats par le biais de technologies portables telles que des montres, des bagues, des lunettes et même leur voiture.

[…]

« Les nouvelles technologies, comme la tokenisation, rendent possible la transformation de n’importe quel objet en intermédiaire commercial. En Australie, beaucoup effectuent déjà des paiements grâce à leur smartphone. »

Et les choses devraient devenir plus terrifiantes encore. 25% des Australiens, c’est un quart du pays qui est prêt à accepter un tel développement.

Bientôt, les sondages montreront que 60 voire 80% de la population sera intéressée par ces appareils, et que 25 voire 33% des gens les utiliseront déjà.

Bien que des sociétés comme VeriChip aient essuyé beaucoup de critiques après avoir proposé des puces électroniques sous-cutanées peu de temps après le 11 septembre, les technologies intelligentes font de la biométrie et de la collecte de donnée des faits passifs et bénins – malgré les révélations faites par Edward Snowden au sujet de la surveillance des masses par le gouvernement et les industries privées.

Pour accentuer encore cette conspiration, ce sondage coïncide avec des appels au sein du secteur financier de voir aboli l'argent liquide et d’avoir recours à des devises électroniques afin de rendre plus facile l’établissement de certaines politiques économiques (et de permettre aux banques de s’enrichir grâce à des frais de dépôt et de transaction).

SHTF a rapporté ceci :

La banque de réserve fédérale et ses propriétaires, les grosses banques de Wall Street, désirent plus que tout être capables de vous faire payer des frais pour le privilège de déposer vos fonds sur un compte bancaire. Leur seul problème est de vous y convaincre.

Elles peuvent porter les taux d’intérêt à zéro, mais les réduire davantage poserait des problèmes, le plus important étant l’argent liquide qui circule dans l’économie.

L’argent liquide offre au peuple un moyen efficace de contourner des taux nominaux négatifs.

La solution est d’abolir l’argent liquide.

De taxer l’argent liquide.

Il y a cependant des inconvénients à une société sans liquide :

Une utilisation exclusive de moyens de paiement électroniques pourrait causer de nouveaux risques opérationnels et de sécurité.

L’abolition des devises papier sera inévitablement associée à une perte de confidentialité et poser le risque d’une intrusion excessive de la part du gouvernement.

Il n’en est pas moins que la mort de l’argent liquide approche – mais aussi celle de la confidentialité, qui comme nous ne le savons que trop bien, ne signifie rien aux yeux de ceux qui contrôlent le système.

Les implants sous-cutanés obligatoires feront-ils réellement partie du futur de la prison électronique qu’est notre monde ?

Beaucoup s’y opposeront, et préfèreront mourir plutôt que s’y soumettre.

Mais il y en a qui feront la queue comme ils l’ont certainement déjà fait à la sortie du dernier gadget en date.

Comme pour toutes les autres formes de technologie, l’approbation des masses de dépendra que des premiers adeptes, qui paient généralement le prix fort pour obtenir de nouveaux produits avant qu’ils ne deviennent la norme. Ce sont les gens les plus à la mode qui décident de l’avenir de formats tels que BetaMax et VHS, DVD ou BluRay, ou encore iPhone et Android. Ils déterminent l’attitude des consommateurs, et sont observés de près par le système.

Pour un produit aussi apocalyptique que les puces sous-cutanées – qui domineront bientôt le secteur des appareils portables intelligents – le système aura besoin de jauger ce que le public est prêt à accepter, et combien se soucient de leur confidentialité.

Vous y plierez-vous ?

"Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. " Apocalypse 13:16-17

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-les-plus-branches-prets-a-payer-par-puce-sous-cutanee.aspx?article=6981481866H11690&redirect=false&contributor=Mac+Slavo.

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 08:19

La faculté CAADI AYAD de Marrakech a connu ces dernières semaines des révoltes populaires d’étudiants contre les politiques réactionnaires de l’État marocain menées dans le domaine de l’enseignement. Ces dernières sont des attaques répétées dirigées contre les acquis matériels et moraux des étudiants.

Dans ce contexte catastrophique, les masses estudiantines ont décidé de résister et de mener des luttes pour imposer leurs revendications justes et légitimes. En réponse, ils se sont vus réprimés violemment et assiégés une fois de plus – comme à l’habitude des réactions de ce régime barbare.

Suite à cette répression d’une violence sans précédent, les étudiants ont décidé, après maints débats et réflexions, de riposter. Des milliers d’étudiants ont ainsi défilé dans les rues adjacentes de la cité universitaire dans un esprit responsable et déterminé, en scandant des mots d’ordre qui reflètent leurs revendications légitimes – comme par exemple : « Nos bourses sont détournées par les politiciens corrompus ! » et « Avoir une bourse et pouvoir poursuivre des études en 3e cycle, c’est un droit et non pas un privilège ! »

Les manifestants ont emprunté les ruelles des quartiers avoisinants à la cité universitaire pour ensuite se diriger vers la présidence de la faculté et se retrouver sur le boulevard d’Allal ELFASSI. C’est alors que les étudiants ont été encerclés par les forces de répression et qu’ils ont dû subir une pluie de coups de matraque et de gaz lacrymogènes. Cette répression s’est déroulée sous les yeux mêmes des masses populaires qui ont dénoncé ces pratiques barbares opposées à de simples étudiants non armés et pacifistes. Suite à cette attaque des forces de répression, nombreux ont été dénombrés les blessés au sein des étudiants.

Au retour des étudiants à la cité universitaire, les premiers secours aux blessés ont commencé à s’organiser au sein des étudiants eux-mêmes puisque les ambulances et les médecins ne se sont pas déplacés pour apporter les premiers soins aux étudiants.

Or c’est à ce même moment qu’un nombre très important des forces de la répression de toute sorte a pénétré et encerclé la cité universitaire. Cette opération, par sa violence, a rappelé à tous les présents les boucheries qui avaient été perpétrées par le régime fasciste en 2008 quand avaient été défenestrés deux étudiants du 4e étage et violées deux étudiantes sous les yeux mêmes de leurs camarades (sans mentionner aussi les coups qui s’abattaient sur les têtes des étudiants, la chasse ouverte orchestrée par les chiens policiers contre ces derniers et toute l’armada des actions de répression).

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 08:16

On nous rebat les oreilles sur le déplacement de Valls à Berlin. Or, hormis la faute lourde commise, il est des sujets autrement plus importants qui sont passés sous silence par les médias français.

Au Parlement européen, la majorité parlementaire a explosé sur le projet d’accord de libre-échange. Des députés refusent surtout une instance arbitrale privée favorable aux investisseurs.

Le vote sur le projet d’accord transatlantique de libre-échange (Transatlantic Trade Investment Partnership, TTIP), plus particulièrement sur le tribunal privé qui réglerait les différends entre les investisseurs et les États, prévu pour ce mercredi au Parlement européen n’a pas eu lieu.

Mardi, à la dernière minute, son président Martin Schulz a décidé de se donner plus de temps pour trouver un compromis sur un sujet qui, de toute évidence, provoque une levée de boucliers.

Selon le Français Yannick Jadot, eurodéputé vert et fer de lance contre le TTIP, l’instance arbitrale plus connue sous son acronyme anglais ISDS signifie « un transfert de souveraineté de l’espace public démocratique aux mains des multinationales ». Lors d’un point de presse mardi à Strasbourg, il a aussi dénoncé le caractère opaque des négociations en cours. Selon lui, même un ministre français de l’Économie doit se rendre à l’ambassade américaine à Paris pour pouvoir accéder aux documents. L’existence de l’ISDS a été révélée fin 2013 grâce aux fuites dans la presse allemande.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 08:33

La corruption est à l’ordre du jour et pas seulement à la Fifa. La Fifa nous intéresse très modérément mais la corruption nous intéresse beaucoup. Le mot lui-même d’abord. La corruption c’est la pourriture, la décomposition, la putréfaction. La corruption, ça sent pas bon. Reniflez bien un sportif de très près. Il pue. Le sport empeste dans les actualités, le sport contamine toutes les actualités. La corruption commence par un pot de vin. C’est une très ancienne tradition, et à l’origine, le pot de vin était un vrai pot, rempli de vin. Quand les propriétaires de vignes vendaient directement leur vin aux clients. Mais un pot c’était une petite quantité du précieux liquide. Le pot de vin ne sentait pas mauvais. Un mot très voisin : le pourboire. C’est la petite somme qu’on laisse en plus du prix réel. Le pourboire ne sent toujours pas mauvais. Si on laisse la pièce, ça peut être une pièce de vin, soit un fût de vin. Le vin ne sent mauvais que s’il est lui-même mauvais. Ca commence à se gâter avec le dessous de table. Si on éprouve le besoin de cacher quelque chose sous la table, ça devient suspect. Les mains s’égarent sous les tables. Où vont-elles exactement, les mains lâchées en liberté sous les tables ? Avec une hygiène correcte on peut éviter les mauvaises odeurs. Ca commence à devenir très louche avec les putains. Même DSK sentait mauvais ? Oui, quand on le humait de trop près. Vous n’avez jamais senti de près DSK ? Vous avez eu de la chance. En effet la pute, excusez-moi les prostituées, mais c’est l’origine du mot, la putain, la pute vient du latin « putidus » puant. Et si Dodo la Saumure, ami de DSK, se conservait dans le sel, il y avait des raisons d’hygiène avant tout. Mais d’une façon générale, les poissons, les harengs, les maquereaux nécessitent, pour leur conservation, un séjour dans un lieu salé. Sinon, laissés à l’air libre, ces poissons sentent vite le rance, du latin « rancidus » « qui a pris une odeur forte et un goût âcre ». Je vous le disais ne mangez pas les sportifs, ils sont avariés. A peu près tous, les cyclistes, les footballeurs, les rugbymen, c’est parce qu’ils sont étouffés par l’argent. Ils macèrent dans l’argent. On notera au passage que les hommes politiques se conservent souvent mal, eux aussi. Il est difficile de conserver en bon état de conservation un homme politique. Très vite il se met à dégager une odeur caractéristique, l’odeur de produit pas frais. C’est la raison pour laquelle on a créé les vigiles. Les vigiles nous protègent des hommes politiques. Sans les vigiles, les foules, peu habituées aux repas copieux et sophistiqués des palais élyséens, seraient vite intoxiquées. Voilà où mène la corruption ! Ne regrettez pas d’être restés pauvres, consolez-vous avec ces réflexions sur les riches. La richesse pue. Montaigne, mais qui connaît encore Montaigne, écrivait dans les Essais (attention l’essai n’est pas un terme sportif !) un texte à propos des Cannibales. Il met en garde à ce propos ces prétendus sauvages qui n’ont pas la « connaissance des corruptions » de nos pays. Pourtant Montaigne ne connaissait ni la Fifa ni DSK… Lisons les grands auteurs, en ces périodes d’enseignement de l’ignorance.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 08:28

Il aura fallu 48 heures, pas davantage, pour qu’une bonne partie des migrants évacués du campement de La Chapelle soient de nouveau dans la rue. Raphaël Krafft, allé à leur recherche pour France Info, n’a pas eu de mal à les retrouver : la plupart, parce qu’ils ne connaissent que cela, sont retournés dans le même quartier, près de cette portion de métro aérien qui leur servait de toit.

C’était prévisible, fatal, même, puisque rien n’a été pensé, sinon la « com’ » à laquelle ce gouvernement et ses prédécesseurs nous ont depuis longtemps habitués. Pour chasser les parasites qui leur couraient sous la peau, on a passé le Kärcher sur les occupants du campement. On a bombé le torse, compté les autobus, promis des papiers et des nuitées, et puis sitôt le travail accompli par les éboueurs et leurs bonbonnes de désinfectant sous l’œil des caméras, on s’est dépêché d’oublier pour passer à autre chose.

« Nous avons fait des propositions à toutes les personnes présentes sur le campement », a assuré mardi le préfet de police de Paris, Bernard Boucault. Avant de se pencher sur les propositions en question, il est bon de signaler que tous les occupants de ce camp n’étaient pas présents au moment de l’opération dont ils ignoraient à quelle heure elle aurait lieu. Ainsi, « une cinquantaine de migrants ne se trouvaient pas sur place au moment où les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du camp, et malgré leur inscription préalable sur les listes des personnes à reloger, on leur a interdit de récupérer leurs affaires et de monter dans les bus », rapporte Raphaël Krafft. Comme ce Tchadien qui explique : « Je leur ai dit que je voulais récupérer mes vêtements et mes papiers, mais ils m’ont dit que c’était trop tard. Ils m’ont dit de partir. » Pour où ?

Alors, quelles sont donc ces fameuses « solutions de relogement » qu’on prétend leur avoir fournies ? Une quarantaine de personnes sur 360 (familles avec enfants, femmes enceintes) bénéficient d’un « hébergement hôtelier de longue durée », les autres ont droit à quelques nuits dans des centres d’hébergement d’urgence. Une centaine ont atterri mercredi soir dans la salle Saint-Bruno, en face de l’église Saint-Bernard, de triste mémoire. C’est l’association Entraides citoyennes qui a « négocié dans l’urgence le gîte avec les responsables de la salle et a fourni le couvert ». Au moins ceux-là ont-ils mangé. Une soixantaine sont partis dans le centre d’accueil de jour de l’Armée du salut de Jaurès, à Paris, d’autres à Nanterre. Un Soudanais, accueilli dans un hôtel de banlieue, rapporte (en anglais) : « Quand nous sommes arrivés sur place, ils ont noté notre nom, ils nous ont dit que nous pouvions nous installer pour cinq nuits, mais personne ne nous a conseillés. On leur a demandé ce qui allait se passer après, il n’y avait pas de responsable pour nous répondre. On ne nous a pas donné à manger. » Il n’est pas retourné à l’hôtel, dont il ne connaît ni le nom ni l’adresse ni le moyen de s’y rendre. Alors il est revenu à La Chapelle.

Car c’est un fait, « ces migrants n’ont qu’un point de repère dans la capitale, et ce point de repère, c’est le boulevard de la Chapelle, là où ils ont appris à survivre en groupe », dit le journaliste.

Pascal Julien, conseiller EELV de Paris à la mairie du XVIIIe arrondissement, dit ce que tout le monde sait : « Les gens qui sont dans des hébergements vont progressivement les quitter parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer, et ils vont aller à nouveau vers Paris, ils vont à nouveau errer, puis se regrouper, et puis aller rejoindre d’autres regroupements comme celui d’Austerlitz, d’autres regroupements surgiront ailleurs, et on n’aura rien résolu. »

Seule mesure politique d’envergure : le préfet a annoncé la prochaine évacuation du camp d’Austerlitz. Ce qui jettera quelques centaines d’individus de plus sur les trottoirs de Paris. Mais qu’importe : pendant que les Français, démoralisés, supportent le cœur serré la misère qui envahit les rues et frappe à leur porte, monsieur et madame Royal se gobergent avec le roi d’Espagne.

Mais, chut ! Il paraît qu’on kärcherise les migrants pour « leur rendre leur dignité ». C’est comme on vous le dit.

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