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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:47

« Il y a des principes dans la République et quand ils sont gravement atteints, les tribunaux en sont saisis et des sanctions seront prononcées par les juges compétents. » On le voit, notre Président n’a pas eu de mots assez durs contre Robert Ménard. En revanche, silence total pour Sylvie Andrieux et Thomas Fabius. Certainement un simple oubli…

Rappelons pourtant quelques faits : Sylvie Andrieux est cette députée PS condamnée pour détournement de fonds publics en 2013, puis en appel en 2014. Pourtant, elle est toujours présente à la Chambre des députés. Certes, elle s’est pourvue en cassation mais cette juridiction n’est là que pour examiner le respect des règles de procédure et la correcte application du droit par les juges du fond. Le jugement ou l’arrêt n’est annulé (ou cassé) que si la procédure a été irrégulière ou les règles de droit mal appliquées. On peut donc considérer qu’elle a bel et bien été reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés. À noter qu’il a fallu 13 et 14 ans pour la condamner : la justice, bizarrement quand il s’agit des socialistes, se propulse à la vitesse d’un escargot.

Comble du cynisme, alors qu’elle est toujours payée par des gens qu’elle a volés, elle ose écrire que « la France se doit d’être exemplaire » et que « la confiance est nécessaire »

Quittons l’Hémicycle et allons faire un tour dans les casinos et les familles ministérielles. Thomas Fabius a fait l’objet, il y a deux ans, d’une information judiciaire le visant pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment ». TRACFIN, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, a procédé à deux signalements à son encontre, l’un concernant l’achat d’un appartement de 285 mètres carrés boulevard Saint-Germain pour 7,4 millions d’euros. D’où vient cet argent, alors que le « flambeur » ne paie aucun impôt sur le revenu ? Et pourquoi ce prix exorbitant, 70 % de plus que la valeur du marché ? Mystère.

Le fils prodigue et prodige aurait, en outre, laissé une ardoise de 700.000 euros dans un casino de Monaco au printemps 2012. Selon une information divulguée par Valeurs actuelles, les juges d’instruction Roger Le Loire et René Cros enquêteraient sur les conditions dans lesquelles la dette de Thomas Fabius a été effacée auprès du casino, ainsi que sur les montants qu’il aurait pu gagner par le passé. En effet, inquiet des conséquences que pourrait avoir une telle révélation, le casino, selon une source proche de l’enquête, aurait préféré tout simplement effacer la dette du rejeton Fabius.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:41

Conférence de Michel Collon et Said Bouamama: Je suis ou je ne suis pas Charlie

Qu’est-ce qui pousse de jeunes Français à commettre un tel massacre ?Pourquoi une partie de la population ne se reconnaît pas dans le slogan « Je suis Charlie » ?

Michel Collon et Said Bouamama répondent à ces questions en revenant sur les causes profondes des attentats : la guerre là-bas, l’humiliation ici et, entre les deux, un eurojihadisme très organisé.

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Rendez-vous avec Michel Collon et l'équipe Investig'Action pour un weekend festif, politique et populaire !

Où et quand:

A la Fête "l'Humain d'abord", Parc de la Glissoire, 62210 AVION : le samedi 16 mai à 16h30

Renseignements:

Email: fdpcf62@gmail.com

3 € l'entrée Réservation / 5 € sur place

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:37

Ah, qu’il est bon de se faire acclamer aux antipodes quand on n’est pas aimé chez soi ! Et qu’il est doux à notre Président d’aller quérir chez les déshérités le pardon des offenses ! Et que je t’inaugure le Mémorial ACTe pour « porter l’apaisement et le pardon » – valeur 83 millions d’euros – là où l’on n’a pas été foutu d’installer l’eau courante ; et que je jette des promesses à tout va pour voir renaître des sourires d’émail blanc sur les faces sombres.

Hollande et la repentance… pente vertigineuse s’il en est. Emporté par son discours inaugural devant le mémorial de l’esclavage, le Président s’est laissé aller pour nous : « Quand je viendrai en Haïti, j’acquitterai à mon tour la dette que nous avons. » Et de rappeler que « la monarchie de Charles X […] réclama à la jeune République d’Haïti une indemnisation d’État de 150 millions de francs-or afin d’indemniser les colons qui le réclameraient. » Il oublie de dire que l’affaire avait surtout profité aux banques américaines et qu’elle servit de prétexte à l’occupation de 1915 à 1934. Mais les Américains n’ont pas le même goût que nous pour la repentance.

Rembourser, donc ? C’est dit, c’est entendu, c’est enregistré. Applaudissements de la foule et mine réjouie du Président qui salue à tout va comme un cabot sur une scène de kermesse. C’est donc « acté », pensent les Haïtiens. Sauf que l’entourage du Président s’avise qu’il a sorti une énorme ânerie, et c’est parti pour le rétropédalage. À peine le discours fini, Hollande l’assure : rembourser les 17 milliards d’euros qu’ils réclament, « ça, c’est impossible ». Et d’ajouter : « Les Haïtiens ne veulent pas la charité. Ils ne veulent pas de cette forme d’assistance, ils veulent des moyens de réussir. »

Rembourser, c’est nouer des « partenariats », renforcer des « échanges commerciaux et éducatifs ». Echange, en bon français, ça veut dire donnant-donnant : et ils nous donnent quoi, les Haïtiens ? Leur misère ? Ah oui, j’oubliais : des bananes bio. Après que la France a laissé polluer les bananeraies des Antilles par des tonnes de pesticides (interdits ailleurs depuis bientôt vingt ans !), et devant l’impossibilité de dépolluer ses îles, elle va acheter des bananes aux Haïtiens. Et peut-être aussi leur faire un prêt pour acheter des Rafale, qui sait ?

François Hollande dit qu’on ne l’a pas compris. Au contraire, on ne l’a que trop bien compris. Ainsi l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot, qui écrit dans Le Point : « La France nous a fait violence. Il lui faudra, déjà sur le passé colonial, reconnaître pour crime ce qui ne fut qu’un crime. Ne plus adopter l’oubli comme stratégie d’autodéfense. Ne plus chercher de justification à la barbarie coloniale. La reconnaître comme telle. »

Jacques Chirac, très porté lui aussi sur la repentance et qui a fait du 10 mai la journée officielle de la commémoration de la traite et de l’esclavage, avait pourtant, en 2003, répondu au président Aristide : « Avant d’évoquer des contentieux de cette nature, je ne saurais trop conseiller aux autorités haïtiennes d’être très vigilantes sur, je dirais, la nature criminelle et antidémocratique de leurs actions et de leur régime. » Car celui d’Aristide, comme pratiquement tous ceux qui l’avaient précédé depuis l’indépendance de l’île, était des plus corrompus qui soient.

Et nous en savons quelque chose, nous, Français, qui avons hébergé sur notre sol Jean-Claude Duvalier, alias Bébé Doc, fils de Papa Doc, devenu lui aussi « président à vie » à l’âge de 19 ans, expert en assassinats et tortures en tout genre, trafiquant de corps (il vendait des cadavres à des écoles de médecine étrangères), d’organes et de drogue. Bien que son épouse Véronique Roy et lui-même n’aient jamais obtenu officiellement l’asile politique, nous les avons néanmoins couvés du 7 février 1986 au 16 janvier 2011. Sous la présidence de MM. François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Monsieur Hollande, qui connaît désormais tous les secrets de l’État, peut-il nous dire pourquoi ?

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:30

Avec George Orwell, on connaissait « Big Brother ». Nos sociétés contemporaines ont amélioré le machin, sachant que nos vies, dans leurs moindres détails quotidiens, sont désormais régies par « Big Mother ». Faites du sport. Ne fumez pas. Mangez cinq fruits ou légumes par jour. Ne grignotez pas entre les repas. Ne complimentez pas les filles sur le galbe de leurs hanches. Ne riez pas aux spectacles de Dieudonné. Dites bonjour à la dame, ne vous endormez pas sans avoir rangé votre chambre. Et, surtout, ne roulez pas trop vite en voiture.

Nous en voilà revenus à l’ubuesque feuille de route du président Chirac en 2002, lorsque prétendant que son second mandat mettrait à l’honneur la défense des handicapés, la lutte contre le cancer et la sécurité routière… Quelle ambition. Quelle « vista ». Quelle andouille…

Ainsi, après avoir un temps tenté de réduire la vitesse sur autoroute de 130 à 110 km/h – sans succès jusque-là, tant la mesure était sotte –, voilà que le gouvernement envisage d’en faire de même de nos chères routes nationales et départementales qui, limitées à 90 km/h, tomberaient à 80. Déjà qu’il y a eu un génocide de platanes – il paraît que c’était dangereux, mais on n’a encore jamais vu un arbre fondre sur une voiture -, et voilà qu’ils viennent nous embêter, restons polis, avec les derniers espaces de liberté routière, nos chemins de France qui nous emmenaient au soleil, naguère si bien chantés par le défunt Charles Trenet.

Comme toujours, dès qu’un coup tordu se prépare, on nous fait celui des « vies à sauver ». Pas de chance, la très combative Ligue des conducteurs a tôt réagi, par la voix de sa porte-parole Christiane Bayard : « Les infrastructures routières sont en cause dans 40 % des accidents mortels. En matière de vitesse, ce ne sont pas les petits dépassements de la vitesse réglementaire qui sont les plus dangereux, mais bien la vitesse inadaptée aux circonstances. » Ainsi, les trois tronçons qui seront assujettis à cette limitation de vitesse sont-ils actuellement les plus mortels. Mais pas à cause de l’excès de vitesse des automobilistes qui les empruntent ; seulement parce que la voirie mériterait quelques menus aménagements.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:27

Six mille, ils étaient six mille, nous dit-on, et même six mille quatre cents, pour être précis, particulièrement méritants, à qui leur entreprise a offert cette semaine une véritable tournée grand-ducale à travers la France. Qu’on en juge : deux nuitées à Paris puis deux nuitées à Nice, dans les meilleurs hôtels, comprenant visite de la tour Eiffel, visite du Louvre, dîners de gala, spectacle nautique, défilé de voitures de collection, parade aérienne… Aussi bien les photos parues dans la presse nous les montrent-elles tout sourire, arborant fièrement tee-shirts et chapeaux aux couleurs de leur groupe. « Ah, dis donc », répétaient-ils dans leur langue, « il s’est pas foutu de nous, le boss ! Merci, M. Li Jinyuan. »

Car, cela va mieux encore en le disant, ce n’est pas un PDG français du CAC 40, si prospères que puissent être ses affaires, qui se serait permis cette démonstration de faste, de puissance et de générosité, digne du capitalisme de papa et destinée aux meilleurs vendeurs du groupe Tiens (qui vaut nettement mieux que deux tu l’auras) diversifié dans la biotechnologie, l’hôtellerie, les services financiers et l’éducation (?). Inconnu jusqu’ici dans notre pays, M. Li Jinyuan est à la tête de la vingt-quatrième fortune chinoise, entièrement acquise à la sueur de son front, et aucun de ses obligés n’aurait eu l’outrecuidance de lui demander si l’origine et les modalités de son enrichissement personnel sont bien compatibles avec les valeurs et les principes du communisme et si, par hasard, il ne régalait pas ses salariés avec l’argent qu’il a gagné sur leur dos. Ces questions n’ont pas cours dans la Chine actuelle, où elles coûtent cher à qui les pose. Il n’en a coûté en revanche que treize millions d’euros – une paille – à M. Li pour organiser le déplacement de ses employés. Quant à lui, il a profité de son séjour pour s’intéresser de près à un vignoble bordelais, mais ce n’est que lors d’une prochaine visite qu’il formalisera cette acquisition et fera l’emplette de la cathédrale Notre-Dame de Paris, d’Areva et des usines Michelin.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:24

Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon a dit mardi qu’Israël attaquerait tous les quartiers civils dans n’importe quelle future agression sur Gaza ou sur le Liban.

Prenant la parole dans une conférence à Jérusalem, Yaalon a menacé : « Nous allons faire du mal aux civils libanais, y compris aux gamins. Nous avons eu un débat très long et sérieux… nous l’avons fait alors, nous l’avons fait dans la Bande de Gaza, nous allons le faire dans n’importe quel cycle d’hostilités à l’avenir. » Le responsable israélien a paru également menacer de lancer une bombe nucléaire sur l’Iran, bien qu’il ait dit « nous n’en sommes pas encore là ».

Répondant à une question sur l’Iran, Yaalon a dit que « dans certains cas », lorsque « nous avons l’impression que des opérations chirurgicales ne sont pas la solution », Israël pourrait prendre certaines dispositions, comme les Américains l’ont fait « à Nagasaki et Hiroshima, causant finalement la mort de 200.000 personnes ».

Parlant d’une rencontre en juillet 2013 avec le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, Yaalon rappela qu’il avait promis qu’Israël bombarderait la totalité de Shujaiya, faubourg de la ville de Gaza. Il a montré à Ban des photos de villages du Liban et de « certains quartiers de Gaza, dont le célèbre Shujaiya, couvert de nombreux points rouges « dont il déclara qu’ils étaient « des places terroristes dans ce quartier densément urbanisé. Et j’ai dit -en juillet 2013- nous allons les frapper. »

Yaalon a été fidèle à sa parole. Le massacre de Sujaiya a été l’un des exemples les plus brutaux des crimes de guerre israéliens durant l’attaque de l’été dernier sur la Bande de Gaza.

Selon le groupe de surveillance de l’ONU OCHA, Israël a tué 2.257 Palestiniens pendant cet assaut de 51 jours. Dans ce nombre, OCHA dit que 70 pour cent étaient des civils, dont 563 enfants (Défense des Enfants International–Palestine a recensé la mort de 547 enfants). Le 20 juillet 2014, l’attaque sur Shujaiya fut le jour le plus sanglant de la guerre, lorsque Israël a bombardé la totalité du quartier sans discrimination. Les premiers rapports sur cette journée disaient qu’on avait retiré 60 cadavres des décombres. Les derniers rapports évoquaient un décompte de 90 à 120 morts.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:20

en savoir plus et signer

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/areva-hague-poubelle-atomique-lieu-954.html

Une enquête publique a lieu en ce moment ( du 13 avril au 18 mai 2015) dans les mairies

de la Hague dans un rayon de ...5 km autour de lʼusine. AREVA NC y présente une demande de modification de lʼINB 116 (UP3-A), visant à doubler la capacité dite “dʼentreposage”, mais

en fait, de stockage des déchets vitrifiés produits par lʼusine. C'est l'histoire d'un "entreposage" qui ne veut pas dire son nom : poubelle atomique ...

" La capacité totale de “lʼentreposage” existant ne peut couvrir les besoins que

jusquʼen ...2017 et nécessite donc une extension rapide, prévue en deux temps. Dès

2016-2017, mise en service dʼune seconde alvéole dans un atelier déjà existant puis dans un second temps, entre 2018 et 2022, construction dʼun nouveau bâtiment.

Un “entreposage “de déchets qui ne veut pas avouer son nom : poubelle atomique!

En France, les sites de stockage des déchets de faible activité de surface sont saturés. La

recherche des sites pour les déchets Moyenne activité à vie longue (MAVL) nʼa pas abouti. Le projet CIGEO, à BURE, dans la Meuse, pour le stockage profond des déchets haute activité à vie longue (HAVL), qui devait être opérationnel pour 2015,1 ne lʼest pas.

" Il ne le serait pas avant 2050 et pour les déchets HAVL, pas avant 2070 et plus !

Les documents de lʼenquête affirment pudiquement quʼil faut donc continuer “lʼentreposage” après 2017.

La capacité actuelle “dʼentreposage” est de 12348 conteneurs dans lʼINB 116 et de 4500 dans lʼINB 117.

AREVA NC demande une capacité supplémentaire de 12636 conteneurs et prévoit “ une

durabilité des installations.... centenale” !!!

Quand un entreposage est prévu dʼemblée pour une si longue durée, il devient de fait un stockage qui refuse de dire son nom ! Lʼusine de la Hague est bien une poubelle atomique , comme nous le disions déjà dans les années 70 !

A lire 3 pages documentées du CRILAN déposées à l'enquête qui

* protestent contre le doublement de cette capacité

* dénoncent l'hérésie du retraitement-extraction du plutonium inutile, polluant, dangereux

* dénoncent le risque encouru avec plus d'une centaine de coeurs de réacteurs entreposés

http://www.cyberacteurs.org/pdf/Enquete-publique-La-Hague.pdf

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 08:13

Parmi les « start-ups » qui cartonnent en Californie, on nous parle toujours de Google, Facebook, Twitter, Snapchat…

Mais personne ne parle de Proteus, pourtant valorisée à 1,2 milliard de dollars [1].

Pourquoi ce silence ?

Parce que Proteus ne vous regarde pas.

Ou plutôt, Proteus vous regarde de trop près.

Des puces électroniques microscopiques dans vos médicaments

Proteus Digital est une société qui a développé des puces électroniques de la taille d’un grain de sable et qui les met dans les médicaments sur ordonnance.

Ces puces électroniques sont activées par les sucs gastriques de l’estomac. Elles transmettent alors un signal à votre médecin.

Ce signal indique combien vous avez pris de médicaments, à quelle heure, avec quoi…

Officiellement, c’est « pour votre bien ».

Le but officiel est de vous aider à mieux vous soigner : en vous signalant que vous oubliez de prendre vos médicaments, en vous envoyant directement une nouvelle boîte lorsque vous terminez la dernière, en informant votre médecin de ce que vous avez fait depuis votre dernière consultation.

En allant plus loin, on pourrait même imaginer que l’ambulance vienne vous chercher directement lorsque les puces signaleront que vous avez pris au même moment deux médicaments incompatibles !

Système approuvé aux Etats-Unis

Cela fait déjà trois ans que le système de Proteus a été approuvé par les autorités de santé américaines [2]. Il est donc en train d’être déployé là-bas.

Autant dire que ce n’est qu’une question de mois avant que cela n’arrive en Europe.

Le problème est que le projet réel de Proteus va bien au-delà d’une préoccupation pour notre bien-être et notre santé.

Le pot-aux-roses a été dévoilé par un article qui vient de paraître dans le Wall Street Journal. Le but réel de Proteus est de :

« résoudre un problème partagé par les médecins, les compagnies pharmaceutiques, et les assurances santé : les gens ne prennent pas toujours leurs médicaments, ce qui peut entraîner des résultats plus mauvais pour la santé, réduire les ventes de médicaments, et augmenter les dépenses de santé… pour prendre des parts de marché, le système Proteus doit prouver qu’il parvient à augmenter le rythme auquel les patients prennent leurs médicaments…[3] »

C’est cela, ni plus ni moins : un système qui vise à augmenter la consommation de médicaments.

Si nous laissons faire, Big Brother saura bientôt quand chacune des pilules qui nous ont été prescrites atteindra notre estomac. Et il saura nous rappeler à l’ordre pour nous faire ingurgiter nos médicaments.

Je ne veux pas paraître pessimiste, mais…

« D’accord, mais cela ne va pas réduire mon libre-arbitre. Si je ne veux pas avaler le médicament, ce n’est pas la puce à l’intérieur qui y changera quoi que ce soit », m’a répondu un ami.

J’espère qu’il a raison.

Mais je me méfie.

Une fois que ce système sera généralisé, qu’est-ce qui empêchera les autorités de prévoir, toujours « pour notre bien », un système de bonus malus, avec sanction financière pour les « mauvais patients » qui ne prennent pas tous leurs médicaments ?

Les autorités partent du principe que ce sont elles qui détiennent forcément la vérité médicale. Que les traitements qu’elles approuvent sont toujours les meilleurs pour la santé.

Celui qui pense autrement, celui qui ne se soigne pas comme on le lui demande, devient automatiquement à leurs yeux une sorte de coupable, qui fait exprès de rester malade.

Pire, il impose un coût indu à la communauté.

Il devient logique, moral même, de prendre des mesures contraignantes pour le faire rentrer dans le droit chemin. Ne serait-ce qu’au nom des économies budgétaires, de la « rationalisation financière » et de la « solidarité ».

J’espère me tromper, évidemment. J’espère que ces puces électroniques dans les médicaments ne serviront jamais à nous sanctionner parce que nous avons été de « mauvais patients » qui ont cherché à privilégier les produits naturels par rapport aux médicaments chimiques sur ordonnance.

Cependant, le Wall Street Journal signale que d’autres start-up sont sur la piste des médicaments mouchards : MeadWestvaco Corp et Express Scripts Holding Co [4]. Et cela ne me dit rien qui vaille.

Affaire à suivre, donc.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 09:56

C’est un triste constat, mais le niveau intellectuel des ministres baisse de semaine en semaine.

De jour en jour. On avait eu Fleur Pellerin, ministre de la culture, qui avait imprudemment avancé le nom de Patrick Modiano parmi ses auteurs préférés. Et qui se montrait incapable de citer un seul des ses livres. Maintenant on est devant un cas. Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la famille est inquiète pour la moralité des jeunes. Elle n’a pas bien compris Patrick Sébastien qui avait chanté une chanson où il est question de pipes. A-elle voulu se faire une pub ? Je ne la crois pas suffisamment fine pour avoir eu des intentions de ce genre. La chanson de Patrick Sébastien comportait les noms de Maigret, de Simenon, de Brassens, du capitaine Haddock Ces noms seraient-ils obscènes pour madame la ministre ? Instruisons-là puisqu’elle est manifestement en manque. La pipe, dans le sens de « fellation » est une création sortie de l’imaginaire fantasmé de cette pseudo ministre. Cette rossignole de ses amours, emportée par une pulsion de nature zoophile, et même plus spécialement éthologique, m’a l’air d’être un drôle d’oiseau. Qu’elle ouvre un dictionnaire, et spécialement celui du « Français non conventionnel » (Alain Rey, en vente partout). Elle pourra lire l’origine du mot qui lui est venu à la bouche. Et elle pourra se guérir de ses tendances perverses qui sont indignes d’une secrétaire d’état à la famille. Elle apprendra que le verbe « piper » signifie « tromper » (sur la qualité de la marchandise). Mais je n’ose pas croire que cette oiselle élyséenne soit dépourvue d’intentions frauduleuses. Et je passe tout de suite à l’explication suivante. En effet, Alain Rey fait observer que le mot « piper » a le sens de « sucer ». Je rappelle aussi le mot de Clemenceau à propos de la mort de Félix Faure : « Il voulait être César et il est mort Pompée ». Madame Rossignol nous suit-elle encore ? J’en profite pour lui rappeler, à une demi quinzaine de jours de la mort de Patachou, l’existence d’une chanson très subtile intitulée « La Bague à Jules ». C’était au temps où les ministres savaient lire, écrire et compter. La « bague » peut être remplacée dans ce cas par la « bagouse » et je laisse la rossignole fouiller l’anatomie humaine. Si je reviens au sujet précis qui a provoqué le courroux de l’oiseau de nuit, je précise que l’origine du mot remonte à 1948. Encore, dit Alain Rey, (et non Alain Raie !) cette étymologie est-elle incertaine. Si nous admettons la gourmandise de ce laostic (nom du rossignol au Moyen Age, et immortalisé par Marie de France, dans le lai du Laostic) il nous faut bien admettre que la pipe est un dérivé du pénis. Encore Alain Rey n’accepte-t-il pas cette origine. Pour pousser plus loin l’éducation des ministres, je rappelle l’expression « tailler une pipe » ou « tailler une plume » ce qui serait en accord avec la nature de cette étrange secrétaire d’état. Mais je finirai par l’explication psychanalytique qui a la préférence de mon étymologiste préféré : « on préfèrera un emploi métaphorique de la pipe (celle que l’on fume entre personnes bien élevées) qui est, nous dit encore Alain Rey, justifiée par les expressions « avaler la fumée » et « fume c’est du belge ».

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 09:50
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