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1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 09:30

Dix ans après la disparition de Henri Alleg, le PRCF organisera un hommage au cimetière de Palaiseau le dimanche 16 juillet à 14h. Soyez nombreux pour rendre hommage à ce très grand militant communiste, anticolonialiste, anti-impérialiste et internationaliste.

Henri Alleg était engagé dans la lutte anticolonialiste en Algérie. Il avait été torturé par l’armée française et avait écrit La Question pour dénoncer la pratique de la torture en Algérie. Il était président d’honneur du comité Internationaliste pour la solidarité de classe et membre du comité national de parrainage du PRCF.

Ecrivain et journaliste communiste, ancien directeur d’Alger Républicain et ancien secrétaire général de L’Humanité, militant de la solidarité de classe avec les communistes persécutés dans les ex-pays socialistes, compagnon de Maurice Audin et héros de la lutte anticoloniale en Algérie, Henri Alleg fut aussi une figure des lettres françaises et un éclaireur de la conscience universelle dans la grande tradition de Voltaire et de Zola : son livre bouleversant La Question, le récit poignant préfacé par Sartre qui dénonça l’usage systématique de la torture en Algérie par l’armée coloniale, a beaucoup fait pour mobiliser contre la « sale guerre ». L’indépendance du peuple algérien et l’honneur du peuple français doivent beaucoup à cet homme modeste, souriant, mais inflexible sur ses hautes convictions humanistes. Alors que tant d’autres hurlaient avec les loups lors de la chute de l’URSS, Henri Alleg écrivit Le grand bond en arrière, qui dénonçait faits à l’appui la terrible régression qu’a constituée la restauration du capitalisme le plus barbare dans les pays de l’ex-camp socialiste.

 

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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 08:26

A plus de quatre-vingts ans, Ken Loach continue inlassablement à dénoncer les turpitudes du système capitaliste et à pourfendre les injustices sociales qui en découlent.

Le documentaire qui lui a été consacré sur la Cinq montre toute la vigueur de ses attaques contre le libéralisme qui sévit en Grande-Bretagne depuis que Margaret Thatcher l’a porté sur les fonts baptismaux dans les années 80.

   Ken Loach évoque dans cet entretien les sombres années où la classe ouvrière, mineurs en tête, fut broyée et impitoyablement réprimée au profit de capitalistes vantant les vertus du libéralisme et l’élimination des services publics.

   Avec justesse, il analyse les raisons qui ont conduit les classes populaires au désarroi, à savoir la trahison pure et simple de la sociale démocratie encline à favoriser le pouvoir financier au détriment des ouvriers. Comme lui-même le dit dans cet entretien, la sociale démocratie n’est pas le socialisme ; elle préfère d’abord aider le patronat en freinant les revendications salariales de ceux qu’elle est censée défendre. Sa culture du compromis réformiste, selon Ken Loach, ne peut conduire qu’à l’impuissance à changer les choses en profondeur.

   Le cinéaste met également en avant le double jeu des représentants syndicaux (peut-être prédisait-il le défilé de nos syndicats dans les bureaux d’Elizabeth Borne) qui, à travers la philosophie réformiste du grain à moudre, dédaignent, voire trahissent les aspirations de leurs bases.

   C’est cette mollesse et ce manque de courage politique qui ont infecté le parti travailliste quand il était au pouvoir avec Gordon Brown ou Tony Blair, tous incapables ou non désireux de défier la puissance capitaliste et qui ont ouvertement tourné le dos aux classes populaires. Son constat reflète aussi ce qui se passe chez nous avec un PS (entre autres) euro formaté.

   Ken Loach critique aussi l’arrogance de l’Empire britannique, notamment en ce qui concerne l’Irlande : mise en cause d’un colonialisme culturel, politique et financier que dénonce son film Le vent se lève.

   La fin de l’entretien se teinte malgré tout d’un certain optimisme de combat, en dépit de la misère sociale qu’il dépeint dans d’autres films tels Moi, Daniel Blake ou La part des anges. Il évoque la nécessité d’une fraternelle unité, d’une entraide par delà les différences culturelles (évocation de l’arrivée de migrants syriens accueillis dans les quartiers populaires de Newcastle) si l’on veut changer les structures libérales et s’engager dans des luttes sans concession.

https://www.france.tv/films/festival-de-cannes/4964587-ken-loach-le-vent-de-la-revolte.html

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-ken-loach-l-insurge


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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 08:20

La Banque de France vient de publier la statistique des défaillances d'entreprises pour le mois de Mai.

    +45,8% sur un an.
    +56,6% dans l'industrie
    +78,8% dans l'hôtellerie et la restauration

Beaucoup de Français n’ont pas encore pris conscience du plan d’ensemble qui s’abat depuis 3 ans sur le pays entier et qui va s’abattre sur leur propre personne dans les 7 prochaines années : le Great Reset, l’horizon 2030 promis par le mondialiste Klaus Schwab, signifie la destruction progressive du travail indépendant, du CDI, de l’industrie, et derrière, de la production nationale au profit d’une économie tertiaire numérisée qui rend la masse des travailleurs corvéable à merci, soit le retour au XIXe siècle de Marx. La crise énergétique a déjà mis à genoux des milliers de TPE.

Quand ils voient un petit commerce ou un artisan qui ferme, un agriculteur se pendre ou un marin-pêcheur pointer à Pôle emploi – rebaptisé France Travail par une inversion orwellienne de toute beauté –, beaucoup de Français ne voient pas le plan d’ensemble, la tendance statistique lourde. C’est l’histoire de la grenouille au fond de son trou qui prend le disque de ciel qu’elle voit pour le ciel tout entier.

Or, ce ciel entier est bien noir aujourd’hui, pour les Gaulois : Macron, qui veut renquiller un 3e mandat – la Banque cherche à imposer son employé zélé 5 ans de plus sur le trône –, avance à marche forcée vers ce fameux horizon, où l’on ne possédera plus rien, où l’on sera des nomades au sens attalien, où tout sera ubérisé, l’éducation comme la santé, c’est-à-dire désocialisé. On voit les germes de ce plan chaque jour, avec une insécurité grandissante à tous les niveaux, pas la peine de revenir sur la destruction programmée des services publics et le chaos qui en résulte.

Certes, un revenu universel (RU) sera octroyé aux (nouveaux) pauvres désœuvrés, mais il permettra tout juste de survivre, sous une surveillance administrative et policière de tous les instants : les JO 2024 dans un Paris en état de guerre serviront de laboratoire. Quel bénéficiaire du RU (fils du RSA) osera s’opposer à un Système qui le nourrit avec pitié et le flique avec dureté ?

Les naïfs demanderont pourquoi une économie choisit de se saborder. C’est l’oligarchie qui la sacrifie, pour dégager des superprofits là où c’est possible, rapide et facile : la France à la découpe, c’est le projet de Macron depuis 2014, le moment où le duo Minc-Attali l’a mis en selle. En d’autres termes, la production carbonée à l’ancienne, avec ses machines et ses hommes, ses usines et ses investissements, c’est du passé. Le profit contemporain, c’est celui de la finance, qui gagne de l’argent avec l’argent, et qui n’a plus besoin de l’emploi humain. D’où la neutralisation des lois du travail sous la houlette de Bornstein (vrai nom de Borne). Le XXe siècle a été celui de la disparition du métier ; le XXIe sera celui de la disparition de l’emploi, qui était déjà une dégradation du métier.

Macron ne fait qu’appliquer à marches forcées la méthode Thatcher des années 80, remplacer l’appareil productif avec son emploi salarié de masse par une économie de services comprenant finance, banques et assurances. La révolte des Gilets jaunes – cette classe productive de base – a été matée dans le sang, comme celle des mineurs en Angleterre. Le président français ne fait qu’obéir à ses maîtres, Schwab et Rothschild.

 

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 08:26

« Je paie pour un écran, j’en fais ce que je veux. » C’est par ces quelques mots, somme toute anodins à première vue, que Louis Boyard, notre Che Guevara de la cause adolescente, sonne le retour fracassant de la gauche française à la question sociale. Elle parle enfin de partage. Lequel ? Celui des comptes Netflix en proclamant haut et fort : « Nos comptes nous appartiennent ! ».

Pour lutter contre le Grand Capital, l’ancien chroniqueur de TPMP, devenu entre temps député par le jeu du miracle démocratique, n’a ainsi pas hésité, en ce début du mois de juin, à lancer sa fronde tapageuse par un tweet burlesque dont il semble avoir le secret : « La pauvreté explose. Cette entreprise qui paye si peu d’impôts en France ne vous taxera pas davantage. Partagez vos comptes et vive la solidarité. » Pas question en effet de boycotter Netflix – comment pourrait-on d’ailleurs un seul instant imaginer vivre sans ?

En bonne groupie de cette petite multinationale, Boyard le mal nommé nous enjoint plutôt à lutter contre Netflix en demandant toujours plus de Netflix. Et en cela Boyard est tout à fait logique. La gauche, comme toujours, adore se draper des oripeaux de la résistance quand elle n’a jamais été rien d’autre qu’une collaboration continue avec tous les désastres en cours.

Alors, que tous les « jeunes » du pays se rassurent ! Grâce au courage héroïque de leur serviteur, ils pourront continuer de se pâmer à moindre frais devant les dernières créations tellement originales de nos génies modernes que sont les Jean-Pascal Zadi et autres Franck Gastambide, frankeinsteins décérébrés que seules nos banlieues françaises savent produire avec une perfection aussi diabolique. La racaille embourgeoisée parfaitement rompue au diktat de la Bien Pensance est plus que jamais l’idéal français de ce début de XXIe siècle et Louis Boyard son bienheureux prophète.

Accélérateur de créolisation et centre d’abrutissement mondialisé (l’une allant rarement sans l’autre), Netflix demeure la meilleure garantie pour la France Insoumise d’arriver un jour au pouvoir. Louis Boyard président, c’est votre abonnement Netflix garanti à vie par l’État et une parfaite égalité des chances devant la bêtise. Avec un tel sursaut social, c’est l’assurance inespérée pour lui d’un véritable plébiscite dans les années qui viennent. À moins que Marine Le Pen ne décide de lui piquer l’idée…

 

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 08:20

Outre ses liens avec la Mafia, Berlusconi était membre de la Loge P2 qui organisa l’ensemble des attentats terroristes en Italie depuis 1969, avec le massacre de Piazza Fontana, jusqu’au début des années 1980, avec l’attentat de la gare de Bologne. Lors de son premier mandat de Président d’Italie, Berlusconi fit une chose essentielle : il fit sortir de prison Licio Gelli, le chef de la P2.

Rappelons que la Loge P2 — qui réunissait en son sein des membres éminents de la haute bourgeoisie italienne, du Vatican, de tous les partis italiens allant de l’extrême droite à la gauche socialiste, et, bien sûr, des membres des services secrets — est cette fraction de l’État Italien qui pratiquait la "stratégie de la tension" dans les années 70 et au début des années 80 en Italie.

C’est-à-dire que c’est la Loge P2 qui commanditait l’essentiel du terrorisme en Italie pendant ces années-là, faisant tantôt croire que c’étaient les fascistes, tantôt les gauchistes, qui étaient coupables de tel ou tel attentat ; la P2 créait ce spectacle de terrorisme pour lutter contre le très fort mouvement de contestation italien.

La Loge P2 et son chef Licio Gelli finirent par se faire coincer. De nombreux membres de la P2 furent condamnés par les tribunaux italiens et allèrent en prison. Mais lors de son premier passage au sommet de l’État, Berlusconi les a tous fait ressortir !

Le cerveau du fameux réseau Gladio est la Loge P2.

P2 (acronyme de Propagande due, fondée en 1877 sous le nom de Propagande maçonnique), était une association criminelle et loge de la franc-maçonnerie italienne adhérant au Grand Orient d’Italie (GOI). Fondée dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle a été dissoute pendant la période fasciste puis reconstituée à la fin de la Seconde Guerre mondiale ; dans la période de sa gestion, Licio Gelli a assumé des formes déviantes par rapport aux statuts de la franc-maçonnerie et subversives vis-à-vis du système juridique italien. Il a été suspendu par le GOI le 26 juillet 1976 ; par la suite, la Commission d’enquête parlementaire sur la loge maçonnique P2 sous la présidence de l’honorable Tina Anselmi a conclu l’affaire P2 en dénonçant la loge comme une véritable « organisation criminelle » et « subversive », étant définitivement dissoute en 1982.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:49

Grâce à un partenariat « historique » signé le 5 juin 2023, l'Organisation mondiale de la santé va utiliser le certificat Covid numérique de l'Union européenne pour lancer un système de certification numérique au niveau mondial.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Ghebreyesus, et la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, ont signé cette « initiative historique pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale » à Genève. « La pandémie de Covid-19 a montré l'importance des solutions de santé numérique pour faciliter l'accès aux services de santé », a déclaré Tedros Ghebreyesus lors de la cérémonie de signature. Il a précisé que le passe européen serait transformé en un « bien public mondial ».

Ce passe sanitaire mondial pourra également « jouer un rôle crucial dans les situations humanitaires transfrontalières » et permettre l’accès à leur dossier médical à ceux qui « traversent les frontières en raison d'un conflit, d'une crise climatique ou d'autres situations d'urgence » a-t-il ajouté.

D’après un communiqué de l'OMS et de la Commission européenne, ce futur dispositif mondial de certification numérique a pour but de « contribuer à faciliter la mobilité et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces actuelles et futures pour la santé, y compris pandémies ». Il est le premier élément constitutif du réseau mondial de certification sanitaire numérique de l'OMS, qui doit mettre en place « un large éventail de produits numériques pour améliorer la santé de tous », comme par exemple des carnets internationaux de vaccination numériques.

Pour ceux qui ne comprennent pas la Novlangue, je traduis : « Ce certificat sera obligatoire et justifiera toutes les prochaines interdictions de sortie du territoire, du département, du bled et de la maison. »

Révolte-toi, esclave !

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:40

Tandis que la Commission des affaires sociales se penchait sur la proposition de loi du groupe LIOT visant à ramener à 62 ans l’âge de départ à la retraite, l’ambiance était électrique. Dans une salle trop petite et surchauffée par les passions, la Commission votait à une courte majorité la suppression de l’article abrogatif, vidant ainsi le texte de sa substance. Un vote rendu possible grâce au soutien des députés LR donnant à la majorité relative une courte majorité absolue.

Ce premier vote provoqua la fureur des élus de la NUPES, le chef de file Mathilde Panot en tête, qui quittèrent à grand bruit la Commission, laissant le RN seul avec LIOT pour s’opposer à la majorité.

Les débats se sont poursuivis jusqu’au vote final qui s’est donc déroulé sans les députés de la NUPES. « Ils ont rejoint l’hémicycle pour mettre le bazar et nous ont lâchés pour le vote final », regrette le secrétaire de la Commission, le député RN Christophe Bentz. D’autant qu'il peut nourrir des regrets : quelques minutes après le départ de la NUPES, plusieurs députés de la majorité ont aussi quitté la Commission, réduisant donc le nombre de voix et la marge de manœuvre de l’exécutif. « Il y avait un créneau pour rejeter le texte », selon Bentz qui poursuit : « J’ai interpellé le député LFI Hadrien Clouet en lui disant : « Si vous revenez maintenant, on peut rejeter le texte". Hadrien Clouet est allé rameuter les députés de son groupe mais on n’a vu personne revenir et le texte a été entériné par la Commission.

« S’ils étaient restés, on aurait pu renverser le vote », affirme son collègue des Bouches-du-Rhône, Taché de La Pagerie. En bref, la désertion de la NUPES a permis au gouvernement de se sauver avec la complicité des LR.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:35

Devant la pression de la rue, le 12 août 2022, Emmanuel Macron annonçait le retrait du projet de loi sur le contrôle technique obligatoire des deux roues, malgré l’avis négatif du Conseil d’État. À l’Élysée, on disait à mots couverts que ce « n’était pas le moment d’emmerder les Français ».

Seulement voilà, si Emmanuel Macron entendait passer outre, le Conseil d’État persiste et signe, en octobre. Il est vrai qu’entre-temps les associations écologistes se sont mêlées de la partie. Ainsi, "Ras le Scoot" tweetait : « De reculade en reculade, Emmanuel Macron perd toute crédibilité dans sa lutte contre la pollution. Le contrôle technique 2RM est une mesure de bon sens, imposée par le droit européen, dont les effets sur la pollution seraient immédiats. Nous le contraindrons à le mettre en place. »

Mais, au fait, de quoi parle-t-on ? De lutte contre les accidents de la route ou de la pollution ? La Fédération des motards en colère répond aux deux questions. « En dix ans, le nombre de deux-roues motorisés a augmenté de 30 %, le nombre de tués a baissé de 19 % La plupart des constructeurs réalisent des contrôles de 50 points de sécurité des motos de leurs clients en concession, et cela, gratuitement. 3,9 millions de deux-roues motorisés ne sont responsables que de 0,5 % des émissions polluantes. En fluidifiant le trafic, les deux-roues motorisés contribuent fortement à réduire la pollution. Plus de 10 % de motos = moins de 40 % d’embouteillage. »

Mais rien n’y fait, pas plus ces arguments de bon sens que les timides tentatives de rébellion élyséenne. Ainsi ce 1er juin, le Conseil d’État a-t-il sommé la France de se conformer au droit européen, nous laissant tout juste deux mois pour mettre en place le contrôle technique en question. Et Clément Beaune, ministre des Transports, de promettre « qu’il précisera dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique ».

Motards en colère, préparez vos manifs et je vous suis.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:27

En plein débat sur la loi Valletoux « visant à améliorer l’accès aux soins », l’Union régionale des médecins franciliens appellait les médecins libéraux à une grève, vendredi 9 juin, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation en Île-de-France.

Le texte controversé prévoit l’intégration obligatoire des médecins au sein de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ainsi que la contrainte de participer à la permanence des soins. Il prévoit également la future régulation des installations, quels que soient l’âge ou la situation personnelle du praticien. Ces mesures provoquent la colère des médecins libéraux, certains se déconventionnant, et aggrave le manque d’attractivité de la médecine générale pour les futurs internes.

Entre mai 2022 et mai 2023, on a compté 891 installations pour 1.245 départs pour fin d’activité, soit 354 médecins non remplacés dont 244 généralistes (41 % des départs de généralistes n’ont pas été remplacés). Par ailleurs, un médecin sur deux a plus de 60 ans.

Le docteur Valérie Briole, présidente de l’Union régionale des professionnels de santé, s’inquiète : « Cela fait penser au modèle de la Grande-Bretagne, où la dégradation des soins s’est accentuée, occasionnant une augmentation de la mortalité. On ne veut pas en arriver là. »

Rassure-toi ma cocotte, c’est déjà fait.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:01

Le maire de Belém (Brésil), Edmilson Rodrigues, déclare sa ville Espace sans Apartheid, dénonçant «l’expulsion d’un peuple de son territoire ancestral comme un véritable apartheid».

Belém, capitale de l’État du Pará, dans l’Amazonas, est réputée pour rassembler les populations autochtones dans la lutte pour la justice et la construction de la solidarité.  La décision de Belém fait suite à celle de la mairie de Barcelone (Espagne) de suspendre les liens institutionnels avec le régime d’Apartheid israélien et de mettre fin au jumelage avec Tel-Aviv, celle de la mairie de Liège (Belgique) de couper les liens avec l’apartheid et celle de la mairie d’Oslo (Norvège) d’exclure des marchés publics les entreprises qui contribuent directement ou indirectement à l’entreprise de colonisation illégale d’Israël.

Le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition de la société palestinienne, « salue le maire de Belém et appelle les villes du monde entier à lui emboîter le pas, en se libérant de leur complicité avec l’apartheid et en se solidarisant avec la lutte pour la libération. »

Dans un langage moins militant, je dirai simplement qu'il existe encore des élus courageux.

Pendant ce temps-là en Allemagne on cherche des noises à Roger Waters qui s'est déguisé en nazi sur scène. Alors qu'en France on avait emmerdé Dieudonné parce qu'il s'était déguisé en déporté.

Faudra qu'on m'explique.

 

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