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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:40

Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple.

Cette parole de Bertolt Brecht était jusqu’à présent entendue comme une boutade et nous faisait sourire. Mais Macron, lui, l’a fait : il a dissout le Peuple !

Il fallait oser, eh bien lui, il ose tout.

Les casseroles font trop de tintamarre, il interdit les casseroles. Le Peuple le conspue, alors il dissout le Peuple. Macron a osé défiler sur les Champs Élysées vides. Le spectacle est parfaitement ubuesque et reflète la situation actuelle de l’exercice du pouvoir en France.

Le Président de la République est le représentant élu du Peuple. Sur le papier, du moins. Mais à présent, de qui ou de quoi Macron est-il le représentant ? Certes nous savions qu’il était le représentant des intérêts de l’oligarchie mondialiste, celle-ci ayant usé de tous les moyens pour qu’il semble être l’élu du Peuple. Mais à présent il ne l’est même plus puisque le Peuple n’est plus.

Si Macron avait un peu de discernement, à défaut de dignité, il retournerait chez Rothschild.

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:27

La justice s’intéresse de près à certaines commandes de masques opérées par la région Nord pendant la crise sanitaire.

En mars 2020, des initiatives sont prises par des collectivités et des entreprises pour parer au manque de masques. Dans la région Nord notamment est lancé l’atelier Résilience. Dès le premier confinement, cette association est créée. Initiative gouvernementale aidée de donateurs privés. Par un article des Echos de décembre 2020, nous apprenions que c’est la famille Leclerc, branche de la galaxie Mulliez qui était donatrice pour 1 million d’euros.

Le Conseil régional du Nord, dès la mi-avril, passe une commande ferme de 6 millions de masques à ce groupement nouvellement né. Neuf millions d’euros sont versés directement dans les caisses de cette nouvelle organisation pour répondre à l’opération “un masque pour chacun” à laquelle tenait tant Xavier Bertrand. Mais ce fut laborieux, voire une vraie déconfiture. Les livraisons se sont étalées jusqu’à septembre 2020. Les salariés de Résilience étaient pour la plupart inexpérimentés. La région a donc dû passer par d’autres fournisseurs parfois bien plus onéreux.

La crise continuant, les masques désormais facilement accessibles, les salariés de Résilience se mirent à fabriquer des tee shirts… pour Décathlon qui appartient à la famille Leclerc, branche de la famille Mulliez. En octobre 2020, on apprend par la presse régionale que l’enseigne Jules est aussi intéressée. Les acteurs économiques et politiques parlent alors de relocalisation du textile.

La crise sanitaire et la création du groupement Résilience ont elles été des opportunités pour la famille Mulliez de disposer de main d’oeuvre à moindre coût ? Cela explique t-il que le projet ait pris une nouvelle forme et soit devenu une usine de fabrication de jeans ? Le don de 1 million d’euros pour le groupement Résilience était-il vraiment versé par philanthropie ?

La famille Mulliez bénéficie d’une source d’employés à moindre coût, largement financés par l’argent public. De plus, elle a été subventionnée à hauteur de 400 000 euros par la Région et du même montant par la MEL.

Grand nombre de politiques et d’entrepreneurs ont profité de cette crise sanitaire. Une manière aussi de comprendre pourquoi tout a été fait pour nous faire peur face à cette maladie.

Mais ce qui intéresse la Justice, c’est le rôle de l’intermédiaire d’affaires dans l’achat des masques, Grégory Cordray, qui reçoit alors 570 000 euros, 30 000 euros arrivant dans les poches d’un autre intermédiaire, un prête-nom beauvaisien.

A côté de la famille Mullliez, ces deux gars sont des amateurs.

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:19

Il y a quelques jours, Bruno Le Maire a fait une sortie médiatique sur la fraude sociale avec l’argent qui part au Maghreb ou ailleurs. Puis Gabriel Attal nous a expliqué qu’il fallait lutter contre la fraude fiscale des ultra-riches. Un coup à droite, un coup à gauche, on essaye de faire plaisir à tout le monde et on caresse politiquement tout le monde dans le sens du poil. C’est de la politique politicienne classique. Ce qui est intéressant, ce sont les mesures proposées.

Les mesures que propose Gabriel Attal, soit elles existent déjà, comme l’augmentation des contrôles sur les hauts revenus, soit ce sont des choses qui ne seront pas réellement mises en œuvre par manque de moyens ou d’efficacité. Pour l’histoire du contrôle systématique tous les deux ans des cent premières capitalisations boursières, les services fiscaux ne sont pas en capacité de le faire. Il y a beaucoup d'effets d’annonce. En revanche, certaines choses sont intéressantes, notamment la lutte contre les sociétés éphémères.

Le magistrat Charles Prats avait essayé de faire passer cette mesure technique à quatre reprises, elle a été retoquée trois fois par le président de la Commission des finances, Jérôme Cahuzac. Quand elle a été votée en 2013, concernant la transmission universelle de patrimoine transnational (un dispositif utilisé par les grands fraudeurs pour se mettre à l’abri des poursuites du fisc et de l’URSSAF), le Conseil constitutionnel, dans lequel siégeait Michel Charasse, a censuré cette disposition. À présent, le gouvernement revient à la charge avec cette même mesure, dix ans après. On va voir si elle va passer. En attendant, pendant dix ans, les truands en ont bien profité.

Charle Prats conclut : "Si on arrive à faire voter cette mesure, ce sera un vrai progrès. Mais une résistance existe, c'est assez incompréhensible. On ignore pourquoi et comment certains lobbys réussissent à bloquer cette mesure de lutte anti-fraude."

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:17

Le Parquet National Financier (PNF) demande que Nicolas Sarkozy soit jugé pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale, recel de fonds publics libyens et association de malfaiteurs, des qualifications pour lesquelles il avait été mis en examen. L’ex-président de la République a toujours nié les faits dont il est soupçonné.

Le PNF demande aussi à ce que soient jugés les anciens ministres de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi qu’Eric Woerth, mais aussi Ziad Takiedine, l’ancien haut fonctionnaire Thierry Gaubert et le supposé intermédiaire Alexandre Djouhri.

Pour Brice Hortefeux, toujours selon FranceInfo, le PNF souhaite qu’il soit jugé pour “association de malfaiteurs en vue de commettre une infraction punie de 10 ans d’emprisonnement et complicité de financement de campagne électorale”. Quant à Eric Woerth, le PNF veut pour lui un procès pour “complicité de financement illégal de campagne électorale“.

En ce qui concerne Claude Guéant, les chefs de réquisition de renvoi sont plus nombreux : “Usage de faux, blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, trafic d’influence passif, blanchiment de corruption passive, complicité de financement illégal de campagne électorale, recel de corruption passive et associations de malfaiteurs en vue de commettre une infraction punie de 10 ans d’emprisonnement”.

Ce réquisitoire définitif intervient au terme de dix ans d’enquête, commencée notamment à l’aide d’un document publié par le site Mediapart en 2012. Une note manuscrite – en arabe – fut alors attribuée au chef des renseignements extérieurs libyens. Elle laissait entendre qu’en 2006, le régime de Mouammar Kadhafi avait donné son accord pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros.

Les investigations ont mené les magistrats en Libye, en Arabie Saoudite, en Suisse, en Malaisie…

L’ancien chef de l’État a contesté sa mise en examen, mais fin 2021, la Cour de cassation a balayé le dernier recours procédural déposé par Nicolas Sarkozy et ses proches.

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:13

John Clauser, prix Nobel de physique 2022, vient d’intégrer la CO2, coalition américaine qui est l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde. Le consensus sur la prétendue « crise climatique » vient donc de prendre un nouveau coup de massue, après ceux récemment portés par Steven Koonin, Michael Shellenberger, Zion Lights ou encore Neil Winton.

Les propos du physicien sont sans ambiguïté sur ce qu’il pense du récit climatique actuel : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Difficile d’être plus clair.

"Il n’y a pas de crise climatique" , insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho sans doute volontaire à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever. « En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale ». Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte ».

Ne reste donc plus qu’à attendre le feu nourri des propagandistes et des commissaires politiques, qui réussiront bien à nous dénicher un lien plus ou moins ténu entre Clauser et un méchant quelconque (une industrie polluante, un vilain parti politique…).

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:07

Selon des chiffres recueillis par Les Échos dans le dernier rapport annuel du Trésor sur le contrôle des investissements étrangers en France, 131 entreprises françaises « sensibles » sont passées dans les mains de capitaux étrangers, en 2022, sur 325 dossiers déposés à Bercy. Plus d’un sur trois.

« Les relations financières entre la France et l’étranger sont libres, précise officiellement le Trésor public. Par exception, dans des secteurs limitativement énumérés, touchant à la défense nationale ou susceptibles de mettre en jeu l'ordre public et des activités essentielles à la garantie des intérêts du pays, l'article L. 151-3 du Code monétaire et financier soumet les investissements étrangers à une procédure d’autorisation préalable. »

Des entreprises françaises stratégiques passent ainsi, tous les ans, dans les mains d’entreprises étrangères. Cette année, Les Échos citent le cas de la fameuse et seule agence française de conseil spécialisée dans les assemblées générales d’entreprises, Proxinvest (Glass Lewis). Le leader français de l’intelligence économique ADIT est passé sous le contrôle du fonds canadien Sagard. Le spécialiste de l’électricité verte Plüm a rejoint le Britannique Octopus Energy. La liste est longue. Elle est dominée par les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. La Chine fait aussi largement son marché en France et en Europe. L’Europe, qui doit contrôler les mêmes points de souveraineté et ne contrôle rien : en 2020, sur près de 1.800 dossiers, sept seulement ont été rejetés par nos fonctionnaires européens bien nourris.

Bercy assure qu’il a imposé, dans la moitié des cas, le maintien du Siège et/ou des emplois en France. Un lot de consolation… temporaire.

Le 11 octobre 2022, le député RN Alexandre Loubet tançait avec véhémence Bruno Le Maire sur le rachat, par un groupe américain, de l’entreprise Exxcelia, qui se trouve sur sa circonscription : « Monsieur Le Maire, vous avez travaillé il fut un temps pour Dominique de Villepin qui avait dénoncé la lâcheté de ceux qui refusent de défendre les intérêts de la France. Aujourd’hui, le lâche, c’est vous ! » Furieux, Bruno Le Maire avait demandé des excuses officielles au député « pour avoir employé le terme de lâche à une personne (sic) qui a toujours fait preuve de courage dans son engagement politique […] ».

Depuis, faute de repreneur français, Exxelia, qui fabrique des éléments du Rafale notamment, est passée sous pavillon américain (HEICO). Le ministre et le filet mis en place ont des trous.

 

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 09:53

La main est assurément l'une des parties du corps humain les plus utiles dans la vie quotidienne. Sans parler de celle de ma sœur, que l'on situe communément dans la culotte d'un zouave, la main est employée dans de nombreuses et fort diverses circonstances.

L'étymologie du mot en lui-même n'a rien d'original, puisqu'il vient du latin « manus » et qu'on le connaît depuis la fin du 10ème siècle.

Par contre la diversité des locutions mettant en cause la main est prodigieuse. Avec la main, on peut pratiquement tout faire. On peut par exemple « baiser la main d'une dame » et ça s'appelle le « baisemain ». Notre siècle de vitesse exige qu'on aille plus vite, et l'on baise directement la dame, sans s'attarder sur la main. Au 16ème siècle, ce verbe « baiser» avait fréquemment le sens de « baiser la main », puisque Molière fait dire à l'un de ses personnages, le jeune crétin Thomas Diafoirus, dans le Malade Imaginaire : « Baiserai-je, père?». Or, cette autorisation que le jeune homme demande à son papa ne concerne que la main de la femme qui était devant lui.

D'autres expressions paraissent hardies et se révèlent décevantes, comme cet innocent jeu de la « main chaude » où l'on se contente de jouer à se superposer les mains, activité qui peut durer longtemps et qui ne débouche sur rien de précis ni de bien excitant.

Autrefois, dans la société d'en haut, on demandait la main d'une jeune fille dans le but, par ce subterfuge, d'obtenir toutes les autres parties du corps. C'était bien hypocrite, mais il est vrai que demander par exemple le sein d'une fille, et seulement le sein, et encore un seul, ça fait un peu bébé demeuré. D'autre part, une formule comme « Monsieur j'ai l'honneur de demander le cul de votre fille » laisse supposer qu'on va négliger tout le reste et ça produira sûrement un très mauvais effet. Demander un œil, une oreille, non seulement ça fait un peu trop « toréador » d'une part, c'est-à-dire escroc puisque l'on sait par ailleurs, selon une chanson populaire célèbre, que le cul du toréador n'est pas en or, mais c'est en outre gravement suspect : on imagine dans ce cas précis, un tueur maniaque, découpeur de femmes.

Pourtant, il me semble que dans ce milieu bourgeois où l'expression était de rigueur, on aurait pu se montrer moins hypocrite et dire, par exemple, carrément : « Monsieur j'ai l'honneur de vous demander la main de votre fille et l'ensemble de son corps, y compris les parties les plus intimes, pour en jouir à mon gré ». Je sais bien que c'est un peu long, mais au moins on sait où l'on va !

On sait aussi qu'il existe des « petites mains », les couturières débutantes. A ce propos, la débutante désigne une jeune fille (débutante vient de débuter, qui est lui-même issu de buter, heurter, mais ce n'est pas très intéressant) qui sort pour la première fois dans la haute société (mot volé par les américains, qui nous l'ont rendu en 1930 avec ce sens). Malicieusement, Georges Brassens, emploie « débutante » dans le sens de prostituée. Finalement, ces femmes dites du monde ne sont pas très loin de la définition de l'auteur du « Gorille » (J'en profite pour signaler aux amateurs zoophiles que le gorille est très mal équipé. La bite (étymologie déjà étudiée) est ridiculement petite, à peu près de la même dimension que celle du héros du film japonais « L'empire des sens ».

Vous n'avez donc rien à craindre de Charles Pasqua, dont la filiation avec le singe est évidente, même pour un non spécialiste.

Je n'insiste pas sur le fait que la main se met n'importe où : au panier (déjà vu) à la pâte, sur son cœur, pour protester de la sincérité de ses sentiments (c'est plus élégant que de se la mettre à la braguette, et, jusqu'à aujourd'hui, cette attitude n'est pas punie par la loi. Mais ça vient, doucement) dans les poches (pour faire chier ceux qui prétendent travailler). On peut se la mettre au feu, ou prétendre qu'on la mettrait à couper, pour protester de son innocence. On peut évidemment en venir aux mains, attaquer à main armée, et jouer du piano à quatre mains, ce qui signifie jouer à deux personnes sur le même clavier, mais jouer à quoi, exactement ? Quant aux jeux de mains qui seraient des jeux de vilains, je crains qu'on ne sous-entende des activités que la morale réprouve.

Je retiendrais une curieuse expression parmi toutes celles que l'on peut répertorier. Quand on fait « main basse sur la ville », comme dans le film de Francisco Rosi, c'est qu'on prend possession des biens publics. Bizarrement, on a ensuite la « haute main » sur des secteurs de la société non négligeables. On a les « mains sales », certes, mais apparemment, en 2002, tout le monde s'en fout puisque l'on peut se payer (c'est bien le mot) un président qui a des « hommes de main », comme tous les présidents, c'est-à-dire, des vigiles. On dit aussi des tueurs à gages, ou, en tout cas, des lascars qui n'y vont pas de « main morte », et ceci bien que la mort, souvent, soit au bout de la main.

 

Rolland HENAULT ("Articles" volume 3 - Editions de l'impossible)

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 09:45

Le prisonnier politique palestinien Khader Adnane, 44 ans, est mort mardi matin, dans une prison israélienne après 87 jours d’une grève de la faim qu’il avait entamée le 5 février dernier, pour protester contre son arrestation dans le cadre d’une détention dite administrative (sans inculpation).

Le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a déclaré que l’entité sioniste avait commis «un assassinat délibéré» contre le prisonnier Kader Adnane, «en rejetant sa demande de libération et en le gardant dans sa cellule malgré la gravité de son état de santé».

Dans un communiqué, le ministère palestinien des Affaires étrangères a «demandé à la Commission d’enquête internationale en cours d’enquêter sur les circonstances de ce crime car il témoigne de ce que les prisonniers subissent en termes d’abus, d’enlèvement, d’oppression et de confiscation de leurs droits et de leur liberté». Le ministère a en outre souligné qu’«il soumettra le dossier de ce crime à la Cour pénale internationale (CPI)», selon le communiqué.

Une grève générale a été déclenchée dans les territoires palestiniens occupés pour protester contre la mort de Khader Adnane, a indiqué l’agence de presse palestinienne.

Les forces de l’occupation sioniste ont riposté en arrêtant, mardi, 13 Palestiniens dans différentes régions en Cisjordanie occupée, a indiqué une source locale palestinienne citée par l’agence de presse WAFA. Dans un communiqué de presse, le Club du prisonnier palestinien a précisé que «les forces d’occupation ont pris d’assaut plusieurs sites dans la région de Ramallah, arrêtant cinq Palestiniens». Sept autres Palestiniens ont été arrêtés lors d’incursions effectuées par les forces sionistes dans la région d’Al Khalil. Un 13e Palestinien a par ailleurs été arrêté dans la ville de Beït-Lahm, d’après la même source.

 

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22 avril 2023 6 22 /04 /avril /2023 10:26

Août 1953 : Alors que les Français s’apprêtaient à partir en vacances, le gouvernement avait voulu faire passer en douce plusieurs mesures impopulaires. Et notamment l’âge de la retraite de 65 à 67 ans pour les fonctionnaires.

La réaction fut immédiate, comme le rapportaient les Actualités françaises : « L’annonce des décrets d’économie agitait déjà le secteur public : les postiers fermaient les guichets, à leur exemple, les services de voiries se mettaient en grève laissant en quelques jours la rue aux poubelles et les cheminots à leur tour fermaient leurs gares. Aux pauvres gens en vacances la campagne et la mer devenaient soudain inaccessibles. »

C’est toute la France qui débraya : 4 millions de grévistes. Postiers, cheminots et même vignerons. « Dans les régions viticoles, les vignerons mécontents rééditaient les manifestations de la semaine précédente. Leurs barricades coupaient les routes. La plupart des touristes avaient, en prévision, détourné leur itinéraire. »

Le gouvernement réquisitionna de la main d’œuvre mais aussi des cars de l’armée pour les Français qui veulent partir en vacances. Et le président du Conseil, Joseph Laniel, lançait un appel au pays à la radio : « Face à la grève qui cherche à paralyser tout, je réponds donc catégoriquement : « NON, je dis NON à la grève » ».

Mais les blocages continuaient dans les transports : « En France deuxième semaine de grève, tandis que les gares d’autobus restaient désertes on a vu l’autostop devenir le sport quotidien des Parisiens. » Ou encore à la Poste : « On a vu encore l’ingéniosité ne perdant pas ses droits acheminer commande par pigeon voyageur. »

Après 16 jours de grève générale, le gouvernement abandonna sa réforme des retraites.


En 2023 : Après plusieurs mois d’actions diverses, Macron maintient son projet régressif et garde le cap sur l’objectif fixé dès 2002 par l’Union européenne : « Porter à 67 ans en moyenne l’âge du départ en retraite dans les pays de l’UE » (Accord de Barcelone signé par Chirac et par le « socialiste » Jospin).


C’est pourquoi je rejoins Do pour conclure :

Fallait pas faire confiance aux syndicats
Fallait pas faire une grève par procuration
Fallait pas faire des actions saute-mouton
Fallait pas dire du mal du Black Bloc

Fallait immédiatement faire une grève générale sauvage totale et illimitée

En une semaine on aurait gagné !

Mais vous avez tout fait pour perdre et vous avez perdu

Maintenant, faut pas vous plaindre : allez bosser comme des cons et dites merci au patron qui a la gentillesse de vous donner du boulot jusqu’à la mort.

C’est pas aux patrons que j’en veux, c’est à vous !


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22 avril 2023 6 22 /04 /avril /2023 10:02

Durant la nuit du vendredi 14 au samedi 15 avril, pendant que Macron allocutait sur les ondes, le radar implanté sur la RN 21, la route la plus passante du Lot-et-Garonne reliant Villeneuve-sur-Lot à Agen, a été incendié, comme le relate discrètement Sud-Ouest le lundi suivant. Les touristes et les Lot-et-Garonnais qui empruntent cette route ont pu découvrir ce trophée carbonisé tout le week-end. Symbole d'un État arrogant, il avait déjà été détruit lors du mouvement des Gilets jaunes. Reconstruit, il symbolisait le mépris du pouvoir macronien pour cette France périphérique qui avait osé le défier. Et c'est là l'autre jambe du macronisme : on avance, on ne cède rien. Tout en tournant les pages. Sauf que, dans la mentalité collective, surtout chez ces habitants méprisés des « territoires », il existe quelque chose qui ne fonctionne pas aussi vite qu'un flash de radar ou une page de Journal officiel numérisée : la mémoire, pas celle des disques durs, mais celle des humiliations subies.

La presse nationale n'en parle pas, peut-être par peur d'encourager la contagion, mais cet incendie d'un radar perdu au fond du pays n'est ni un fait isolé ni un simple feu de paille. Le feu couve depuis un mois et demi. Rien que dans ce petit département, dont le Conseil départemental (socialiste) a décidé de se cramponner aux 80 km/h, c'est le cinquième radar incendié. Les deux radars de Villeneuve-sur-Lot sur la rocade et de Soubirous sur la RN 21 ont subi le même sort dès le 23 mars, suivis par les appareils de Seyches et Lafitte-sur-Lot il y a quelques jours. Tous les grands axes du département ont été « neutralisés ». J'imagine que, dans un bureau du ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pique des petits drapeaux rouges sur sa carte de France...

Il faut fouiller dans les médias locaux pour apprendre que l'incendie a bien repris depuis plusieurs semaines. Ainsi BFM TV a indiqué le 3 mars dernier que deux radars avaient brûlé dans les Alpes du Sud. En janvier, c'est à la Martinique que des radars parfois tout juste installés étaient incendiés, comme le rapportait Le Parisien. En février, deux autres radars étaient détruits dans l'Orne, comme le relate Ouest-France. Le mouvement touche tout le territoire : début mars, trois radars sont incendiés dans la Manche, deux autres dans le Gard.

Et Elisabeth Borne, Première ministre politiquement carbonisée, de déclarer: "Nous sommes déterminés à accélérer dans les réformes".

Elle devrait pourtant prendre garde : un pouvoir aussi impopulaire, sans majorité parlementaire véritable, pourrait facilement s'auto-enflammer.


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