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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 10:08

celineJ’ai eu la chance de lire, sur les conseils d’un ami communiste plus âgé que moi, le « Voyage au bout de la nuit » à l’âge de 16 ans. Je peux dire aujourd’hui que Céline m’a accompagné depuis plus de 55 ans et qu’il m’a aidé à vivre dans la traversée du désert médical !

Quand je parle de Céline je veux dire tout Céline ! On ne retranche rien d’un auteur de cette dimension !

Céline parlait mon langage de paysan, c’est bizarre à première vue. Il n’aimait pas la campagne. Mais il aimait les hommes, à sa façon, sans attendre la moindre récompense ! Je me retrouvais en lui, en tant que membre de cette vaste confrérie inorganisée qu’on appelait le « peuple ».

Céline aime les pauvres au dessous de ce qu’on appelle le « seuil de pauvreté », il aime les gueux, les vaincus, les rejetés toutes catégories, ceux qui refusent les « bonnes manières » !

Il est, pour moi, un frère, et il m’aidera jusqu’à la fin !

J’éprouve pour lui cette tendresse qu’on a pour les solitaires, les grandes gueules qui refusent toutes les trahisons. C’est lui « l’humaniste » qui, pourtant détesta autant les juifs que les aryens, les noirs, les slaves. Mais uniquement sur le papier ! Il faut faire la part du langage, car souvent l’outrance l’emporte largement. Il va jusqu’aux limites les plus extrêmes. Dans les mots. La meilleure lutte contre les maux de la société actuelle, c’est la vie de l’esprit, le pouvoir de comprendre les mots, le ton, les finesses du langage.

Céline se mérite : il faut balayer la majorité des salades universitaires qui le présentent comme un nazi !

Il faut lire. Son œuvre, en totalité. Il répète toujours la même chose mais dans un langage de plus en plus dégradé. Il se fait le prophète et le chroniqueur de notre époque décadente. C’est nous que nous voyons à travers lui et c’est ce que les bourgeois ne supportent pas. Ils ne sont en effet pas beaux à voir ! Je laisse la parole à son premier grand biographe :

 « J’ai pensé, (dit François Gibault) mieux servir sa mémoire en le montrant tel qu’il m’est apparu et en lui restituant toute sa force, par-delà et à travers ses outrances et ses erreurs…

Céline fut un humaniste authentique et un pacifiste, mais au service de ses idées, il fut un homme et un écrivain de combat ».

Quant à Henri Godard, qui l’a fait publier dans la Pléïade, et qui a réussi à le mettre au programme de l’Agrégation, il commence par cette simple observation, qui concerne le début du « Voyage au bout de la nuit » :

« Ca a débuté comme ça » écrit Henri Godard, si vous traduisez en langage bourgeois, vous allez rectifier et ça donnera : « Cela avait commencé de cette manière » et ce ne sera plus la vérité du peuple !

Céline s’intéresse aux concierges, aux gens d’en bas, et pour cette raison, son style est le leur « s’ils savaient écrire » (Bernanos). Michel Audiard est son héritier cinématographique. On sent son influence sur les plus populaires des écrivains français : San Antonio… Alphonse Boudard, et plus tard Roger Nimier. Sur les écrivains américains de la « beat génération ». Un chapitre entier de Jack Kérouac, dans « Sur la route » lui est consacré. On le sent également présent dans les textes de Bukowski, de Fante… Et puis, bien sûr il se réclame raciste et antisémite, en grande partie à cause des « marchands de canons », comme Schneider, recyclé aujourd’hui dans les appareils ménagers, ou la dynastie des Krupp, dont le dernier rejeton mourut en 1967 dans l’Espagne franquiste. Tranquillement.

Quant à son procès pour collaboration, les juges se sont trouvés devant un dossier vide. On pourrait ajouter qu’il a eu beaucoup d’amis juifs dont Hindus, qui fit le voyage au Danemark pour le rencontrer, mais je préfère terminer sur ce qui peut apparaître comme un détail. Céline n’a jamais dénoncé qui que ce soit, il n’a jamais été accepté par la revue « Je suis partout ». Il a dit leur fait aux Allemands, il s’est moqué d’eux, ouvertement.

Et puis ce tout petit détail, où l’on peut voir que les donneurs de leçons d’aujourd’hui feraient bien de fermer leur gueule de menteurs.

Quand il travaillait au dispensaire de Bezons, il s’intéressait modérément aux malades, mais il laissait la porte ouverte aux clochards, à ceux que nous appelons aujourd’hui les S.D.F et que nous laissons crever sur les trottoirs. Céline s’assurait qu’ils trouvent au moins un peu de chaleur…Il trichait sur les cartes d’alimentation, il signait de faux certificats pour éviter le S.T.O.   Bref, ce sont toujours les plus démunis de tout qu’il a aidés, et parfois même des résistants, dont l’un est venu témoigner à son procès. M. Champfleury précisément. Vous ne trouverez ça qu’en lisant.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 10:00
Comme tous les ans l'association Alodia organise le dimanche 10 mars
notre petit salon du livre régional.
Cette année c'est la cinquième édition (entrée gratuite)de 10 heures a 18 heures

A ce jour seront présents :
Le livre de Max Ploquin : "Aventures d'un toubib de campagne et accoucheur (sur Saint-Denis de Jouhet lors de ses débuts comme médecin ) avec une conférence de Rolland Hénault a 15 heures.
Les éditions alice lyner
Mr Gueze (Châteaumeillant - 18)
Mme bouzet (Mortroux 23)
Les éditions la Bouinotte (plusieurs auteurs)
Les éditions numériques lettropolis : 3 auteurs
Mme selleron (Lys St Georges) : "Jeux en Berry"
Mme Masson (Châteauroux)
Les éditions CPE
Mr Muller (la Châtre)
Mme Bougelot (Ste Thorette -18 )
Mme Riou Yolande(Châteauroux) : " l'Identité berrichonne".
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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:47

Réunion de bureau

Pour les convocations, les choses sont facilitées par le petit nombre des participants et la localisation géographique des membres de l'association. Le quorum, c'est pareil, est vite atteint. A trois, on est complets. A deux, c'est théoriquement viable, mais c'est emmerdant. On est à 66, 666666 %, c'est conforme aux statuts mais si c'est l'Eugène qui manque, la réunion sert à rien. S'il envoie un pouvoir, c'est carrément idiot.

 

 Ca nous fera pas un témoignage circonstancié sur les découvertes qu'il a pu faire, au cours de sa mission.

 Alors on attend, fébriles.

Fiévreux.

Frissonnants?

J'irai pas jusque là.

On attend et on s'emmerde plutôt. Arnesse attrape des mouches, d'un geste élégant je dois dire, en lançant une main ouverte, qu'il referme au dernier moment. C'est très fort. Assez amusant à regarder, au début. Il y en a qui regardent Roland Garros, d'autres le PSG, d'autres le 100 mètres plat. Chacun ses goûts.

(Je rigole parce que je pense au type qui s'intéresse au 100 mètres plat. Il attend ça toute la semaine. Le samedi, il tient plus. Le dimanche, une angoisse le saisit dès l'aube: le 100 mètres plat, qui c'est qui va le gagner? A midi, il bouffe pas, se ronge les ongles d'une main. A trois heures il a les fièvres. Il allume la télé... Enfin le départ... il vient de finir sa kronenbourg, alors forcément il est en train de la pisser... il se rebraguette, dernière goutte... trop tard! Ca dure dix secondes, le 100 mètres plat... et le voilà qui chiale, le sportif, que sa semaine est foutue, que puisque c'est comme ça, il fera la gueule à son patron, il ira pas chez la grosse cousine Germaine, avec les gosses, dimanche prochain... il se révolte, le mec, il faut le comprendre. Dix secondes, il vivait pour ça, que pour ces dix secondes là...bon on retourne en dehors de la parenthèse voir s'il arrive, le colonial des îles?).

 Il arrive pas.

C'est pas grave, on va continuer avec les mouches. Vous savez, faut pas trop être étonné, rapport à l'habileté de Arnesse. Non, je vous vois très impressionnés, un peu sur le cul, quoi. Béats d'admiration... avouez...

Il y a vraiment pas de quoi ! D'abord, un maniaque qui passe son temps à attraper des mouches, et qui les mange même pas, qui les accroche pas à un hameçon, qui leur arrache pas les pattes, c'est pas un gars qu'a beaucoup de suite dans les idées...

 Ensuite, attraper des mouches dans la Creuse, c'est pas un exploit. Ce qui serait très fort, c'est de lancer la main en avant, de la refermer un coup sec, et de NE PAS en attraper. Voilà l'exploit : les éviter. Parce que des mouches, dans la Creuse, c'est par nuées que ça se déplace. Ca forme des nuages entiers, menaçants. Orageux. Des gros cumulo-nimbus de mouches creusoises, au-dessus du département tout entier!

Quand il a écrit "Les Mouches", Jean-Paul Sartre, qui connaissait bien la Creuse, il est venu les observer à Chardonzeix-le-Bouzat, exactement. Il a fait le voyage de Paris, exprès, en pleine Occupe, pour avoir la qualité, les détails morphologiques exacts... Jean-Paul Sartre, vous l'avez déjà oublié ? Ah ça c'est terrible... voilà un gars qui se magne le fion pour revenir du stalag quatre ans avant les autres, et qui y parvient, en plus, à force de rédiger du courrier auprès des gens bien placés, et qui écrit des pièces qui parlent des mouches, et on est dans la Creuse et vous l'avez oublié ! Attention, j'ai dit au début, aucune oeuvre d'art n'est consacrée qu'aux mouches, je maintiens. Sartre, il parle pas que des insectes, dans les "Mouches". Il aborde aussi d'autres problèmes ! bon, j'y reviens, dans la Creuse, on n'y fait même plus gaffe, elles sont vaccinées contre tous les insecticides. Ah on les entend les mouches voler. C'est le contraire des ministres, eux, on les entend pas.

Peut-être que je vous ennuie avec ce sujet subalterne? un peu léger? à l'écart des grandes questions métaphysiques?

Bon, j'arrête et voyez comme ça tombe bien, je crois qu'il arrive, l'Eugène. Je sens comme un parfum de vanille, j'entends comme une chanson des îles...Oui, c'est lui, le planteur de café, l'homme aux vastes haciendas...Ecoutez-le...

Il était sour lé haut plateau

Ouna gonzesse aux gros nichons

Qui sé lévait touiours très tôt

Pour donner la soupe aux cochons

Refrain

On l'appelait nichonina

Ca loui fésait ni chaud ni froid

Ni cho

Ni na

Ca alors, il a pas mis longtemps à s'imprégner de la culture sud-américaine. Ni de la versification française. C'est même assez joli, son petit couplet des îles...trouvez pas?

Il était sour lé bas plateau

Ouna salopa dé gonzesse

Qui sé couchait touiours su'l'dos

Pendant qu'on loui grattait lé fesses

 Refrain ?.... refrain...

On l'appelait la Fessinna

Ca loui fésait ni chaud ni froid

Ni chaud

Ni na....

Finalement, c'est pas si mal, j'en ai entendu des pires en tout cas. Au Printemps de Bourges, notamment... Il a bien pris le rythme. On sent qu'il a le tempo, les thèmes des pays chauds, sans vulgarité, juste un peu érotique, mais il en faut, surtout pour les réunions du bureau, sinon on va se faire chier... Chut, le voilà...

- Allons l'Ugène, cré nom, y avions-t-y du nouveau censément?...

- Mossieu le Directeur, j'eusse préféré que l'on usât du beau langage, sinon il faut que je m'y remettasse aussi sec, et ça exige de l'effort d'intellect et du boulot dans le subconscient...

- Parlez comme vous voulez, vieil afficionado des pampas... mais prenez place autour de cette table et rendons compte des événements marquants de la journée...

Et nous voilà assis dans nos fauteuils à bascule, le cigare à la main, l'intelligence aux aguets, l'oreille à l'écoute. L'Eugène a quelque chose à dire.

- Déclarons la séance ouverte, en présence du quorum et des pouvoirs...

- Puis-je m'informer pour que vous me répondussiez qui c'est exactement le quorum de nous trois, parce que je dois dire, si je suis dans la piau d'un coloniau, j'tiens point à passer pour un bargeaudeau, mes petits péones...

 Il est formidable ! Il s'identifie tellement au personnage qu'il en devient susceptible...

- Façon de parler le langage administratif, sinon vos déclarations sont point légales... que vites-vous, coloniau?

 Un silence, mais bref, et qu'on  sent lourd de réflexion.

- J'ai rien vu, j'ai rien entendu, mais j'ai sentu...

- Sentu quoi l'Ugène?...

- Sentu Mlle Nichonina... je l'ai sentue et ressentue... et c'est sucepet...

- Alors là vous me surprenez, l'Ugène, Mlle Nichonina, comme tout notre personnel féminin, est parfaitement exempte de toute odeur suspecte... Elle dispose d'une gamme de produits, très chers d'ailleurs, qui lui permettent d'éviter les émanations désagréables...

Là, il faut que j'intervienne:

- Quand vous dites c'est sucepet... est-ce que vous ne voulez pas plutôt dire suspect?...

- J'ai senti sucepet, mais j'écrirais plutôt suspect...

- Alors parlez comme vous écrivez et non l'inverse, je sens moi aussi qu'une piste se dessine... pourquoi, donc, est-ce suspect ?... Quels sont les indices qui vous permettent d'affirmer aussi péremptoirement, que la belle Mlle Nichonina n'est pas un personnage d'une aussi parfaite innocence que son aspect physique le laisserait supposer ?

- Je comprends la phrase en gros... Mlle Nichonina s'est montrée envers et contre moi d'une familiarisation excessivement pas habituelle... Alle était pâmée... alle se laissait aller cré vingt diou, à des gestes déplacés aux environs de mon corps humain cré diou ! dans ce qu'il a de plus sensible aux mains de femmes, la garçaille !... j'ai crute, un moument donné, excusez si je continue en patouès d'cheu nous, qu'alle allait m'arceler le sexuel et tout le toutim... j'avions prévu hûreusement, la braguette à cadenâs fabriquée par le maréchal de Marouillat... sinon j'y passions... j'trahissions l'Arnestine, mes gâs, c'est coume ça, la chair est faibe, mainme si qu'y reste surtoût que de l'os...

 Ce long discours produisit sur nous une forte impression par son aspect littéraire, mais nous ne voyions rien d'étonnant dans cette attitude de Nichonina, sinon qu'elle manifestait une conscience professionnelle tout à fait courante chez les employées sexuelles de niveau bac+8... C'est alors qu'il ajouta:

- L'a pas fait que ça... l' fait illusion à l'enlèvement des aut' vieux, je sais qu'y sont pas tous intéressants, ces vieux porcs, mais cré nom, elle sait queuque chouse en par là-dessus qu'est n'important et je pèse mes mots, Messieurs je suis un houme des hauts plateaux ousqu'on n'a qu'une parole sinon c'est la révoluzione et les pistoleros dans lé trou dou cou !

 Il s'est levé, très digne.

- Pour aujourd'hui, yé n'en dirai pas plou... yé continoue mes z'observazionnès... Badine, Chapiota, Pochetta, yé rétourne illico al trabador... signors, mes houmages...

Et le voilà qui disparaît, après avoir franchi la porte du bureau directorial, au milieu des buissons aux noms latins, parmi l'étonnante avifaune de cette superbe région à la fois centrale et massive.

Inutile de dire que Arnesse et moi-même disposons maintenant d'éléments suffisants pour nous occuper l'esprit et raisonner clairement, selon la méthode cartésienne.

Parce qu'avec le vieux bilingue, c'est pas toujours facile, je sais pas si vous avez tout compris mais souvent il faut d'abord traduire, le raisonnement n'est pas cohérent, les remarques sont vagues, sans intérêt la plupart du temps et en plus il laisse pas le temps de dialoguer efficacement.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:43

Installés dans leurs certitudes, dans leurs habitudes, dans leur confort. Dans leur milieu culturel, professionnel, social. Dans leur sociabilité et leur popularité de quartier. Il m’arrive d’en croiser dans des soirées, des vernissages ou des concerts. Ils se regroupent et discutent à la fin des spectacles. Ils rient, se tapent sur l’épaule, rassurés et satisfaits de leur entre-soi. Toujours les mêmes attitudes, les mêmes sourires, les mêmes connivences. Tout le monde se connaît depuis longtemps. Certains puisent l’essentiel de leur assurance dans leur appartenance au cercle. Chacun tient son rôle et à sa petite place dans le microcosme. Installés dans leurs relations comme dans un canapé moelleux, ils contemplent le vide qui tapisse les murs de leurs rapports de salon. La sensation qui s’en dégage m’est angoissante. Ils me font penser à des germes, des amibes heureux et rassurés de se développer et croupir dans une eau stagnante. Flippant !

Extrait de l'Autrement dit.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:41

Deux grandes figures admirables !

einstein-copie-1.jpg


Rencontre entre Chaplin et Einstein :
Ce que j’admire le plus dans votre art, dit Albert Einstein c’est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant... le monde entier vous comprend.
C’est vrai, réplique Chaplin. Mais votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:37

REVOLUTION TUNISIENNE
Une révolution trahie ? Sur le soulèvement tunisien et la transition démocratique -
Leyla Dakhli
>
Au-delà du clivage religieux, la question sociale donne véritablement la mesure.
>

L'imposture de la dette tunisienne - Mehdi Khodjet el Khil
>
Manipulation sur les chiffres. A qui profite le crime?
>

>
Le FMI exploite la vacance gouvernementale pour imposer un Plan d'Ajustement Structurel - Observatoire Tunisien de l'Economie
>
" Cette signature en catimini est indigne de personnes se voulant représenter le peuple tunisien."
>
>
EN SUIVANT LE GUIDE
> Comment couvrir la Syrie depuis Beyrouth, Liban -
As'ad Abou Khalil
>
Quelques conseils avisés pour les journalistes aux ordres.
>

>
Petit manuel de déstabilisation d'un régime hostile - Marco Tugayé
> En détails, une recette qui a prouvé son efficacité.
>

>
Pire que Chutzpah ! - Edward Herman
> Les braconniers font-ils les meilleurs gardes-chasse?
>
>
AU REVOIR L'INDIGNE
> Pourquoi j'appelle au boycott d'Israël -
Stéphane Hessel
>
"L'initiative BDS est une stratégie morale qui a démontré son potentiel de réussite."
>

>
Ikea, Volvo, Veolia, Dexia : complices d'Israël ? - Investig'Action
> Conclusion du Tribunal Russel, avec Hessel, sur ces entreprises coupables.
>
> QUE FAIT MONSIEUR PROPRE?
> Alliance de crasses -
François Ruffin
> Fin du CDI? Les patrons en rêvaient, Hollande l'a fait.
>

>
Shimon Peres à Bruxelles - Henri Goldman
>
Pourquoi le président israélien n'est pas le bienvenu pour un "walking diner".
>

>
Afghanistan : « Dans les quartiers riches, je me sentais comme un étranger » - Bert De Belder
> "Ils craignent plus les pauvres de la ville que les Talibans".
>
> GRANDE BAVARDE
> Bradley Manning mérite le soutien des Américains pour la dénonciation militaire -
Adolfo Pérez Esquivel, Desmond Tutu, Maired Corrigan-Maguire
>
1000 jours de détention sans procès pour le soldat à la source des fuites Wikileaks.
>

>
« Nous, les soldats maliens, sommes des morts-vivants » - Eros Sana
> La grande muette se livre et crie famine. Situation explosive...
>
>
INSOLENCE
> L'insolence, un droit, un devoir ! -
Collectif
>
Pétition de soutien à ZEP et Saïd Bouamama, traînés en justice.
>

>
Manuel Valls veut s'attaquer au rap agressif sur Internet - Guillaume Champeau
>
Le "Chevalier white-blanco" s'appuiera "notamment" sur la Justice.
>

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:34

 

Les dessins de Burkide février 2013 :

http://chansonrebelle.com/dessins-de-burki/burki-fevrier-2013.html

«Tournée Générale», un groupe à découvrir :

http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/tournee-generale.html

Programmation du Théâtre de la Closerieanimé par l’ami Gérard-André:

http://chansonrebelle.com/spectacles-festivals/le-theatre-de-la-closerie-saison-2013.html

Le slameur Souleymane Diamankapar Julien Barret,une approche du slam qui mérite que l’on s’y arrête un moment :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/souleymane-diamanka-par-julien-barret.html

Nouveau venu sur le site, le 204èmechanteur Éric Laurent, auteur-compositeur-interprète, mais aussi compositeur-interprète. De la bonne chanson d’auteur :

http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/laurent-eric.html

Un appel de Christophe Régnierpour récupérer de photos d’Henri Tachanpour le prochain DVD :

http://chansonrebelle.com/dossiers/documentaire-sur-henri-tachan.html

Un livre surprenant de Barbara Lebrun«Chanson et performance» sur l’aspect physique des chanteurs : 

 http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/barbara-lebrun-chanson-et-performance.html

Deux vidéos de la coordination des intermittents du spectacle d’Île de France, très pédagogique :

http://chansonrebelle.com/coups-de-gueule/site-de-la-coordianation-des-intermittents.html

Dominique Citerne, chanteur d’une grande sagesse et 205ème chanteur présenté :

http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/citerne-dominique.html

Une souscription pour financer à titre posthume un conte écrit par François Bérangerque sa fille Emmanuelle voudrait qu’il soit publié sous forme d’un livre «Razozios» :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/souscription-les-razozios-un-conte-posthume-de-francois-beranger.html

 

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:31

À l'attention : de Madame Batho, Ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'industrie, Messieurs les Préfets de France

Nous protestons contre les mesures de destruction par piégeage ou par plombs de toutes les espèces sauvages de petits animaux que vous avez jugés « nuisibles » !
En effet, l’arrêté du 2 août 2012 a réformé les listes départementales des espèces dites « nuisibles », incluant les renards- ces derniers sont chassés dans tous les départements de France- les fouines, martres, belettes, putois, corbeaux freux, corneilles noires, geais, pies bavardes, pigeons ramiers, étourneaux sansonnets soit 12 mammifères et 6 oiseaux qui n’ont plus le droit de vivre dans notre pays, puisque vous autorisez les chasseurs et piégeurs « de tout poil » à les détruire purement et simplement, toute l’année et sans quota ( piégeages, déterrage, gazage, empoisonnement).... Ces petits animaux souffrent souvent le martyre, prisonniers de pièges qui déchirent et mutilent leurs pattes, si douloureusement et pendant des jours, à tel point qu’ils les sectionnent parfois eux-mêmes pour se délivrer !

Ce classement d’espèces « nuisibles » est tout-à-fait arbitraire, et satisfait surtout les chasseurs/piégeurs dont l’unique « passe-temps » est de détruire la petite faune sauvage pour son profit personnel, en dépit de toute considération éthique et de la plus élémentaire morale dont la règle n°1 est LE RESPECT DE LA VIE ! Ces animaux ont le droit de vivre, et nous le revendiquons à leur place car ils ne peuvent ni s’exprimer, ni se défendre !
En effet, au triste constat des dégâts irréversibles dont l’humain est l’auteur , et qu’il accumule de manière éhontée dans le non-respect de l’écologie, de l’environnement et de la protection animale, nous en venons à méditer sur l’attribution du mot « nuisible »… Qui est le plus nuisible sur cette terre … l’homme ou l’animal ?? !!!

Lire la suite et signer la pétition

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:28

 

Le directeur des statistiques du Ministère des prisonniers dans l'Etat de Palestine, Abdel Nasser Ferwana, a déclaré que la liste des martyrs du  mouvement national des prisonniers est passée aujourd'hui  à 203 martyrs après l’annonce du décès du  prisonnier Arafat Shaheen Jaradat, ce samedi après-midi dans la prison israélienne de Megiddo en raison d'une crise cardiaque, selon les premières informations publiées par les autorités d'occupation israéliennes.

Ferwana  pense que la torture est la principale raison de la mort du prisonnier, surtout qu’il était en garde à vue  depuis  son arrestation il y a 10 jours. Accusé d'appartenance au Fatah et de résistance à l'occupation, Jaradat a été soumis pendant 10 jours à différentes formes de tortures mortelles légalisées par le législateur israélien dans les prisons israéliennes, en plus de la négligence médicale.
>  
> Ferwana a précisé que des dizaines de prisonniers sont morts juste après leur libération de quelques jours, quelques semaines ou quelques mois par suite de maladies contractées dans les prisons israéliennes comme  dernièrement Ashraf Abu-Drieh,  Zuhair  Lubada ou encore Murad Abu Sakut.
>  
> Israël porte l'entière responsabilité, dit-il, de la mort d’Arafat Shaheen Jaradat, 30 ans, originaire de la ville de Séir, dans le district d’Hébron et de tous ceux qui avaient trouvé la mort dans les prisons et les camps de détention israéliens de réputation notoire, ces crimes odieux perpétrés par  l’occupation  en disent long sur les actes de barbarie et de tortures institutionnalisés par les  geôliers israéliens envers tous les prisonniers.

Israël endosse toute la responsabilité de la vie de tous les prisonniers qui croupissent dans ses prisons, et se doit de les protéger contre toute atteinte à leur vie, selon toutes les normes et conventions internationales.
>  
> Ferwana rappelle que 203 prisonniers ont trouvé la mort dans les prisons israéliennes :

-   71 détenus sont morts sous la torture,

-   51 détenus  sont morts par suite de négligence médicale,

-   74 détenus assassinés immédiatement et volontairement après leur arrestation,

-   7 détenus sont morts par balles suite à des attaques  à l'intérieur des prisons.

Pour la situer, la prison de Megiddo se trouve dans la vallée de Jezréel, dans les limites de la ville de Haïfa, au sud-ouest de la ville d’Afula et au nord-ouest de Jénine, elle a été ouverte aux prisonniers palestiniens dès le début de la première Intifada. Administrée par le ministère de l'armée jusqu'à la fin 2005, elle fut transférée ensuite sous l’autorité des services des prisons.

Les 7 prisonniers qui ont trouvé la mort dans la prison de Megiddo sont:


> - Nidal Zuhdi Omar Deeb, de Ramallah, décède le 08/02/1989 après avoir été abattu.
> - Mohammed  Aldahamin, de Hébron, décède le 12/04/2001 par suite de négligence médicale.
>  - Ahmed Jawabra, du camp d’Arroub à Hébron, décède  le 28/05/2002 par suite de négligence médicale.
> - Bashir Aweys, du camp de réfugiés de Balata à Naplouse décède le 12/08/2003 par suite de négligence médicale.
> - Fawaz Bulbul, de Tulkarem décède le 16/09/2004 par suite de négligence médicale.
>  - Rasim Abu-Ghorra Ghneimat, de Kafr Malik - Ramallah, décède le 27/01/2005 par négligence, dans un incendie qui s'est déclaré dans une section de la prison, dénudée de toute sécurité contre incendie et de plus la direction ne s’est pas précipitée pour sauver les blessés.
> - Arafat Jaradat, de Sa'er dans le district d’Hébron décède  ce soir sous la torture
>    
> Ferwana lance ce soir un appel à toutes les organisations de droits humains et humanitaires, locales, régionales et internationales, pour dénoncer les pratiques  meurtrières perpétrées par Israël contre les détenus, qui ont conduit à la mort de dizaines d'entre eux et atteint des centaines d'autres par une incapacité permanente et de maladies graves, ainsi que la politique de négligence médicale préméditée  poursuivie contre tous les prisonniers, mettant leur vie en danger.

Traduction : Moncef Chahed

Groupe de travail « Prisonniers »

 

http://www.maannews.net/arb/ViewDetails.aspx?ID=568286

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 08:55

Beaucoup de téléspectateurs sont intrigués par les nouveaux bulletins météorologiques, qui comportent ce mot magique : « le ressenti ».

Le ressenti, ça se mesure pas ! Et c’est l’avantage. Je vous résume en deux mots : on annonce les vraies températures prévues, dont on sait déjà qu’elles sont fausses, mais en plus on annonce désormais le « ressenti. »

 Parce que le téléspectateur est trop con pour savoir tout seul que s’il y a du vent, par exemple, il a intérêt à prendre une écharpe, un cache nez, s’il est d’une situation sociale inférieure. Il faut tout lui dire au téléspectateur con ! Q’il se promène pas en slip avec un soutif par une température de -10° sous prétexte qu’il a vu le soleil sur son écran de télévision ! Je précise pour les abrutis qui commencent à s’instruire, il faut les encourager. Ce que vous voyez sur l’écran, c’est pas la réalité, pas la vérité.

 Je reviens au « ressenti », qui n’a rien à voir non plus avec la réalité !

 C'est, tout bêtement, la manière dont on ressent le froid. Par exemple, -5° s’il y a pas de vent, ça fait pas le même effet et Météo-France a donné une formule assez simple (une demi ligne sur Google) pour dire que le ressenti, ça se mesure pas, ça varie avec la sensibilité de chaque personne et surtout avec la manière dont il est habillé !

 Il y a, en effet, en France, des personnes négligentes, qui oublient de raccommoder leurs vieux pantalons, qui portent des slips à trous, des chemises déchirées, des godasses tellement démodées qu’elles n’ont plus de semelles, et qui  bouffent pas à leur faim, par pure fainéantise. Par pure paresse, en effet, ils refusent de porter, ne serait-ce qu’une fourchette de haricots à leur bouche crasseuse… « -C’est trop lourd !... » qu’ils disent. En plus ils n’ont pas le courage de rentrer chez eux, ils se vautrent sur les trottoirs des villes ou dans les fossés, et c’est à peine s’ils ont emporté une couverture ! Non seulement ils entravent la circulation des chômeurs propres, qui ont conservé leur dignité, mais ils provoquent la chute des femmes enceintes, qui portent dans leur ventre l’avenir de la France !

Mais nom de Dieu, qu’ils montrent qu’ils sont des hommes ! Des vrais !

Avec des grosses couilles qui ne ressentent pas le ressenti ! Q’ils n’ont pas besoin d’une coquille, qui n’est qu’une couille sans « q » !

 Il n’empêche que cette nouveauté sémantique est très utile pour la société mondialisée ! Ainsi on pourra parler de la « délocalisation ressentie », qui n’est qu’une apparence de déportation.

 Chaque travailleur ne ressent pas la même amertume à l’idée d’être dépossédé de son travail ressenti ! Et surtout, quand il ira faire ses courses, il n’aura pas forcément la même sensation pénible en s’efforçant de passer à la caisse, avec sa carte bancaire ressentie comme inefficace. Le froid ressenti dans les commissariats disparaîtra avec les coups de matraque, qui lui donneront l’impression qu’il fait bien plus chaud, avec le tabassage ressenti, et il rêvera à tous les malheurs qui lui arriveront à la sortie de la prison.

 Il prendra en pitié tous ces malheureux hommes libres qui auront à ressentir le fluide glacial de la liberté !

 Seuls, ceux qui travaillent dans les entrepôts frigorifiques de Rungis béniront Météo France de les protéger du vent et de tous les autres paramètres qui vous font passer de -18° à – 81° grâce à l’absence de vent et d’humidité relative. Car, spécialement quand le vent souffle du Nord dans les frigos, le ressenti n’est pas le même du tout !

 Cependant à Neuilly sur Seine, à l’Elysée, à Matignon, le ressenti sera toujours égal à + 20° dans les abris douillets, où ils se feront sucer par les femmes de ménage.

 Il est évident que vu l’absence d’appareils de mesure vraiment fiables, ils choisiront des négresses, dont la chaleur ne sera pas que psychologique.

Mr DSK (encore lui, mais il y en a beaucoup d’autres) nous a confié : « Avec les négresses, la bouche est une bouche de chaleur, et le ressenti n’a rien à voir avec une ukrainienne, qui a conservé les muqueuses glacées des Steppes de l’Asie Centrale de Borodine.

 Dernier conseil : à la station de ski, en Europe, il n’existe pas de froid ressenti, parce que vous êtes bien équipés. Allez donc plutôt au ski au lieu de vous morfondre dans les rues de Paris.

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